26 octobre 2011

Prendre la lumière et guetter les aubes...

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« Prenez donc la lumière, guettez les aubes, laissez-vous inonder de lumière au plein midi, accueillez la douceur des crépuscules, et contemplez lentement la lune et les étoiles.

Vous y apprendrez à laisser la lumière se faire en vous-même, à reconnaître vos propres ombres, à être fidèle à votre vérité et à travailler pour qu’elle s’affermisse.

Prenez chaque heure du jour comme elle vient, avec la tâche qu’elle indique, et appliquez-vous à la vivre simplement, sans fièvre, mais pleinement, comme on peut mâcher lentement, un morceau de pain pour le savourer.

Savourez donc les heures et quand vous marchez pour aller d’une tâche à l’autre, du lieu de la prière aux lieux des travaux, de vous-même à l’autre, prenez la mesure de vos pas, que vos pieds s’ajustent au sol, que votre corps se déploie et que votre tête s’ébroue et prenne l’air.»    

Bernard POUPARD

 

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25 octobre 2011

Seigneur, donne-nous des saints

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Seigneur, donne-nous des saints :
pas seulement des hommes dévoués et généreux
mais des hommes de Dieu,
des hommes pour qui Dieu est tout.

Pas seulement des hommes fraternels,
attentifs à toutes les misères
mais des hommes qui ne vivent que pour toi,
des hommes qu'on ne pourrait regarder sans te voir,
qu'on ne pourrait écouter sans t'entendre.

Aie pitié de nous, Seigneur.
Nous avons besoin de saints.

Seigneur, donne-nous des saints.

 

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Le saint n'est pas un être parfait : Tous appelés ?... cliquez ICI

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24 octobre 2011

Le passé plus que parfait

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Avez-vous remarqué qu’on parle généralement du bonheur au passé ou au futur, mais rarement au présent?

Il suffit que nous jetions un regard sur notre enfance, sur notre jeunesse, sur nos premières années de vie conjugale, enfin sur ce qui n’est plus, pour que nous fassions l’aveu que nous avons déjà été heureux, que nous avons même connu des moments de grand bonheur.

Et quand nous songeons à l’avenir, c’est généralement pour édifier l’espoir d’autres bonheurs, des bonheurs différents, mais plus grands si possible que ceux déjà goûtés. Car, au fond, nous croyons toujours ne pas avoir obtenu de la vie notre part légitime de bonheur. Nous en exigeons beaucoup plus.

Le présent? Il ne signifie pour nous que déboires, malheurs, fatigues, ennuis et tout ce que l’on voudra, sauf le bonheur. Il existe le bonheur, mais seulement chez les autres, chez les gens d’en face, par exemple, ou encore chez le voisin d’à côté. Un vrai paradis sur terre pour certains, tandis que nous…

Tandis que nous, aveuglés par notre égoïsme, nous refusons de reconnaître le bonheur qui nous échoit quotidiennement. Si seulement nous nous donnions la peine de ne pas augmenter l’importance ou la gravité des petits chagrins, des petites souffrances ou des petites contrariétés enveloppant toujours le vrai bonheur…

Si, un matin, nous nous croyons vraiment malheureux, allons donc jeter un coup d’œil dans les salles d’urgence ou de consultations externes des hôpitaux.

Pour quelques instants, mettons-nous dans la peau de ceux qui attendent pour subir une intervention chirurgicale dont l’issue reste douteuse. Pour quelques instants, pensons au sort des personnes handicapées, de ceux qui ne peuvent se déplacer qu’assis dans un fauteuil roulant. Peut-être admettrons-nous alors que nous sommes heureux, que nous sommes même favorisés.

Source : Petites douceurs pour le cœur, tome 2, p. 94

  « Heureuse est la personne qui sait quoi se rappeler du passé,
quoi apprécier du présent, et quoi planifier pour l’avenir. »
Arnold H. Glasgow

SITE A VISITER :  http://www.lapetitedouceur.org/

 

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23 octobre 2011

S’asseoir pour oser risquer.

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Seigneur Jésus, pour révéler le mystère du Royaume de Dieu
Tu as pris beaucoup de risques !
Tu as risqué l’éternité dans le temps,
Tu as risqué l’invisible dans un visage d’homme,
Tu as risqué le divin dans un corps humain.

Tu as risqué la parole dans la fragilité de nos mots,
Tu as risqué la Bonté de Dieu dans la banalité de gestes quotidiens.
Tu as même pris le risque d’être récupéré, mal interprété, défiguré.

Seigneur, depuis ton Incarnation,
comment te suivre sans prendre des risques ?

Donne-moi le goût du risque
et le courage de le prendre en toute lucidité.
Donne-moi de risquer mon cœur,
mon intelligence et ma raison,
de risquer mes biens, mon avenir et ma réputation.

Mais, tant de risques, tu le comprends bien, demandent réflexion,
tant de risques méritent que je prenne le temps de m’asseoir
pour accueillir, dans le silence de la prière, ton Esprit,
source et force de mes choix, pour en vérifier les fondations !

Accorde-moi la grâce de bâtir ma vie sur le Roc de ta Parole,
de durer en ta Présence, de commencer et d’achever l’ouvrage de ma vie avec Toi.

Michel HUBAUT.

 

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22 octobre 2011

« Ne devais-tu pas à ton tour, avoir pitié de ton compagnon ? »

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Si le pape Paul VI a indiqué à plusieurs reprises que la « civilisation de l'amour » était le but vers lequel devaient tendre tous les efforts dans le domaine social et culturel comme dans le domaine économique et politique, il convient d'ajouter que ce but ne sera jamais atteint tant que, dans nos conceptions et nos réalisations concernant le domaine large et complexe de la vie en commun, nous nous en tiendrons au principe « œil pour œil et dent pour dent » (Ex 21,24; Mt 5,38), tant que nous ne tendrons pas, au contraire, à le transformer dans son essence, en agissant dans un autre esprit.

C'est aussi dans cette direction que nous conduit le Concile Vatican II, lorsque, parlant d'une manière répétée de « la nécessité de rendre le monde plus humain » (GS 40), il présente la mission de l'Église dans le monde contemporain comme la réalisation de cette tâche.

Le monde des hommes ne pourra devenir toujours plus humain que si nous introduisons dans le cadre multiforme des rapports interpersonnels et sociaux, en même temps que la justice, cet amour miséricordieux qui constitue le message messianique de l'Évangile. Le monde des hommes pourra devenir « toujours plus humain » seulement lorsque nous introduirons, dans tous les rapports réciproques qui modèlent son visage moral, le moment du pardon, si essentiel pour l'Évangile.

Le pardon atteste qu'est présent dans le monde l'amour plus fort que le péché. En outre, le pardon est la condition première de la réconciliation, non seulement dans les rapports de Dieu avec l'homme, mais aussi dans les relations entre les hommes. Un monde d'où on éliminerait le pardon serait seulement un monde de justice froide et irrespectueuse, au nom de laquelle chacun revendiquerait ses propres droits vis-à-vis de l'autre... C'est pourquoi l'Église doit considérer comme un de ses principaux devoirs -- à chaque étape de l'histoire, et spécialement à l'époque contemporaine -- de proclamer et d'introduire dans la vie le mystère de la miséricorde, révélé à son plus haut degré en Jésus Christ.

Bienheureux Jean-Paul II
Encyclique « Dives in misericordia » ch. 7, §14 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

 

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