11 février 2018

Jésus dit au disciple : voici ta Mère

1802102.jpg



Sainte Vierge Marie,
je crois qu'avec les ans on retrouve peu à peu,
si ce n'est brusquement,
et sa foi première, et son âme d'enfant.
Et c'est sans doute pourquoi chaque matin, à présent,
mon cœur se tourne comme d'instinct vers toi
et te dit simplement : ''bonjour maman.....oui, bonjour maman''.

Mais voilà, pour qu'il soit bon, ce jour,vraiment bon,
je sens tout de suite ici combien l'enfant très faible que je suis
a besoin de ta grâce, de ta présence, de ton appui,
besoin de te tenir la main, à la fois pour ne pas tomber et
à la fois pour avoir la force d'aimer à ton exemple et
de faire, par là même, la volonté du Père.

Alors, mère, je t'en prie, comme hier chez Jean,
demeure chez ton enfant aujourd'hui,
demeure même bien proche tout le jour, nuit et jour,
chaque jour de sa vie.
Et encore, je t'en prie, fais que, son heure venue,
il s'en aille vers le Père en ta sainte compagnie
et en te disant tendrement,
dans son dernier ''AVE'' sur terre :
''merci maman''.

Père Gautier

 

1802103.jpg11 février 2018 - Journée mondiale du Malade :
MATER ECCLESIAE : « “ VOICI TON FILS ... VOICI TA MÈRE ”.
DÈS CETTE HEURE-LÀ, LE DISCIPLE L’ACCUEILLIT CHEZ LUI » (JN 19, 26-27)

Dans son message pour la 26e Journée mondiale du Malade qui se tiendra le 11 février 2018, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes, le Pape François a présenté sa vision d’une pastorale de la santé.

lire la suite

 

Voir la vidéo du jour ►   et   notre soleil du jour ►

Publié dans Prière | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer | |

10 février 2018

Un pain de tendresse

180209.jpg

Que cette journée soit pour chacun de nous pain de tendresse, moments privilégiés de rencontre de la grâce de Dieu dans notre vie… Avec cette prière, remettons notre présent entre les mains aimantes de notre Seigneur…


Il ne suffit pas de me reconnaître pécheur ;
ni de confesser mon péché :
il y a tout un travail à faire dans ma vie.

Reconnaître ce qui l’encombre, faisant obstacle au Seigneur.
Voir s’il n’y aurait pas de ravin à combler,
un grand vide spirituel empêchant le Seigneur de me rejoindre ?

Réinstaller la prière au cœur de ma vie,
passerelle entre Dieu et moi.
N’y aurait-il pas aussi quelques « passages tortueux »
à redresser dans ma vie ?

Ne vivons pas prisonnier du passé :
comprenons bien tout ce que l’amour de Dieu
veut faire pour son peuple.
Mais il ne fera pas notre bonheur « malgré nous » :
Il ne le fera qu’avec nous !

Nous avons l’habitude de toujours remarquer ce qui ne va pas.
Apprenons à reconnaître le travail de la grâce autour de nous,
et à nous en émerveiller…

Qu’est-ce qui est vraiment important pour nous dans la vie ?
« Le plus important » a-t-il bien « la première place » ?
Est-ce que nous ne donnons pas plus de place qu’il n’en faut à des « bêtises » ?

Dieu, dans sa tendresse, veut poursuivre son travail en nous, aidons-le !

Père Paul Belboom, SDB

Voir la vidéo du jour ►   et   notre soleil du jour ►

 

 

09 février 2018

Nos fragilités

180208.jpg

Un Sage prit la parole et dit :

« Apprenez à accueillir et à aimer vos fragilités. La faille de l’être, c’est la béance par laquelle la vie nous relie les uns aux autres par l’amour. Ne nous relions pas seulement aux autres par la synergie de nos forces et de nos dons, mais aussi, et surtout, par la complémentarité de nos manques et de nos faiblesses. La Vie veut que nous ayons besoin les uns des autres et que nous puissions nous soutenir dans l’amour. L’Âme du monde a fait ainsi : chaque être est doté d’un don qui lui permet d’être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres; mais aussi d’une faille, d’une fêlure, d’une fragilité, qui réclame l’aide d’autrui. »

Frédéric Lenoir
« L’Âme du Monde »

Voir la vidéo du jour ►   et   notre soleil du jour ►

08 février 2018

Quand ...

190205.jpg

Quand les cris de guerre
M'incitent à la surenchère,
Et quand, face aux violences,
Je dis n'avoir aucun pouvoir d'influence,
Tu me rappelles à la Vie, Seigneur, et me souffles
« La Paix sera chacun de nous » !

Quand l'argent vaporeux
M'incite au « sauve qui peut »,
Et quand, face aux pauvres, abandonnés,
Je dis avoir déjà donné,
Tu réveilles ma vie, Seigneur, et me souffles
« Sans Amour nous ne sommes que cuivres qui résonnent ».

Quand le stress de mes responsabilités
M'incite à enterrer mes solidarités,
Et quand, face aux regards interrogateurs,
Je dis qu'être décideur ce n'est pas être enfant de coeur
Tu éclaires ma vie, Seigneur, et me souffles
« Bienheureux les coeurs purs car ils verront Dieu ».

Alors, à mon tour je te rends grâce, Seigneur.

Bienheureux sommes-nous, par Ton Amour,
que tu nous donnes sans limite.

Bien en route garde-nous, par Ton Espérance,
dont Tu fais de nous les témoins !

Bruno et Jocelyne Boulnois

Voir la vidéo du jour ►   et   notre soleil du jour ►

Publié dans Général | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer | |

07 février 2018

Prendre le ciel

180203.jpg

Ami, il n’y a rien de ce que je pourrais vous offrir que vous ne possédiez déjà, mais il y a beaucoup de choses que je ne puis donner et que vous pouvez prendre. Le ciel ne peut descendre jusqu’à nous, à moins que notre cœur n’y trouve aujourd’hui même son repos.

Prenez donc le ciel. Il n’existe pas de paix dans l’avenir qui ne soit cachée dans le court moment présent. Prenez donc la paix. L’obscurité du monde n’est qu’une ombre. Derrière elle, et cependant à notre portée, se trouve la joie. Il y a derrière cette obscurité une splendeur et une joie ineffables, si nous pouvions seulement les voir. Et pour voir, vous n’avez qu’à regarder.

Je vous prie donc de regarder.

La vie est généreuse donatrice, mais nous, qui jugeons ses dons d’après l’apparence extérieure, nous les rejetons, les trouvant laids ou pesants, ou durs. Enlevons cette enveloppe et nous trouverons au-dessous d’elle, une vivante splendeur, tissée d’amour par la sagesse, avec d’abondants pouvoirs.

Accueillez-la, saisissez-la et vous toucherez la main de l’ange qui vous l’apporte. Dans chaque chose que nous appelons une épreuve, un chagrin ou un devoir, se trouve, croyez-moi, la main de l’ange ; le don est là – ainsi que la merveille d’une présence adombrante. De même pour nos joies : ne vous en contentez pas en tant que joies, elles aussi cachent des dons divins.

La vie est tellement emplie de sens et de propos, tellement pleine de beautés au-dessous de son enveloppe, que vous apercevrez que la terre ne fait que recouvrir votre ciel. Courage donc pour le réclamer.

Mais vous avez du courage et vous savez que nous sommes ensemble des pèlerins qui, à travers des pays inconnus, se dirigent vers leur patrie. Ainsi, en ce jour de Noël, je vous salue, non pas exactement à la manière dont le monde envoie ses salutations, mais avec la prière : que pour vous, maintenant et à jamais, le jour se lève et les ombres s’enfuient.

"Lettre à un ami"
Fra Angelico ( 1400-1455 ) ,
peintre, moine dominicain

Voir la vidéo du jour ►   et   notre soleil du jour ►