21 octobre 2017

Être présent à la vie

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Je pratique tous les jours la méditation zen qui m'aide à me dépouiller des représentations que je nourris à l'endroit de Dieu. Et pour parler avec les mots de saint Jean de la Croix, je dirais que le zen m'aide à me rapprocher de la foi, en ce sens qu'il fait tomber la nuit sur quelques-unes de mes projections. Pour moi, croire en Dieu, c'est avant tout être ouvert au mystère, oser le grand saut qui consiste à faire confiance à la Providence.

La prière, pour moi, exige d'abord une mise à nu, un dépouillement. Prier, me semble-t-il, c'est d'abord écouter. Nous avons trop souvent tendance à parler, à monologuer, à meubler. Prier, c'est peut-être descendre au fond du fond dans le silence. Dès lors, en quittant nos repères, nos réflexes, nos habitudes, une force discrète peut naître qui nous aide à nous jeter dans l'existence sans vouloir tout maîtriser, sans vouloir tout comprendre. L'abandon, c'est d'abord tout mettre en œuvre pour accomplir, seconde après seconde, ce que l'on croit au plus profond de soi être la volonté de Dieu et réaliser qu'ultimement, les résultats de nos actions ne dépendent pas que de nous. Je pense que c'est cela l'apprentissage de «l'abandon».

Dans ma chambre, j'ai noté sur le mur une phrase de Jean XXIII qui conseille en substance d'accomplir chaque action, aussi petite soit-elle, comme si le Seigneur nous avait mis au monde uniquement pour bien faire cette action et qu'à son bon accomplissement était attachée notre sanctification. Jean XXIII m'aide donc à considérer comme sacré chacun de mes gestes, chacune de mes rencontres. Je pense que c'est cela, précisément, être présent à la vie.

Alexandre Jollien, philosophe.
Revue Panorama, septembre 2012. 

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20 octobre 2017

Pour changer le monde

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« La manière la plus réaliste de changer le monde, c’est de commencer par changer notre attitude à l’égard de notre « petit monde ». En étant davantage présent et attentif auprès de ceux qui nous entourent. Comme le rappelait Mère Teresa : « insistons sur le développement de l’amour, la gentillesse, la compréhension, la paix. Le reste nous sera offert. »

« Plutôt que de vouloir toujours changer l’ordre des choses et les êtres, entraîne-toi à changer le regard que tu portes sur eux. Même si c’est plus difficile que de vouloir refaire le monde ! »

« N’oublie jamais que l’important ne tient pas à la beauté de la maison, mais à la beauté des relations qui s’y nouent, de l’accueil qui s’exprime, de la joie qui l’habite. Si une maison a « une âme », c’est bien par l’esprit qui se vit dans ses murs. Aussi attache-toi davantage à la maisonnée qu’à la maison, en te souvenant de cet adage populaire : « Mieux vaut chaumière où l’on rit que château où l’on pleure. »

« Aspire à la paix et tu inspireras la paix ! La paix pour s’établir durablement doit être un état d’esprit et mieux encore une imprégnation. Si au cœur des relations humaines, tu parviens à transformer les rapports de force en désirs d’alliance, les confrontations en coopérations, les dynamiques individuelles en contributions collectives, alors non seulement tu renoueras avec l’art de vivre par excellence, mais tu savoureras bientôt les fruits de la paix. Cherche la paix comme un air pur que l’on inspire à plein poumons après avoir été enfermé dans une atmosphère irrespirable. »

« Ne juge pas trop vite
Sois à la fois exigeant et plein d’amour
Fais le bien et passe ton chemin. »

François Garagnon,
extrait du livre Jade et les clins-Dieu de M. Saint Esprit

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19 octobre 2017

L' Abandon à la Providence Divine

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Marchons en paix dans les petits devoirs de notre fidélité active, sans aspirer aux grands ; car Dieu ne veut pas se donner par nos soins.

Nous serons les saints de Dieu, de sa grâce et de sa providence spéciale ; il sait le rang qu’il veut nous donner, laissons-le faire ; et sans nous former désormais de fausses idées et de vains systèmes de sainteté, contentons-nous de l’aimer sans cesse en marchant avec simplicité dans la route qu’il nous a tracée et où tout est si petit à nos yeux et aux yeux du monde.

Le moment présent est toujours plein de trésors infinis, il contient plus que vous n’avez de capacité. La foi est la mesure, vous y trouverez autant que vous croyez ; l’amour est aussi la mesure, plus votre cœur aime, plus il désire, et plus il croit trouver, plus il trouve. La volonté de Dieu se présente à chaque instant comme une mer immense, que votre cœur ne peut épuiser ; il n’en reçoit qu’autant qu’il s’étend par la foi, par la confiance et par l’amour.

Jean-Pierre de Caussade s.j. (1675- 1751),
extraits de « L’Abandon à la Providence divine »

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18 octobre 2017

Heureux !

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Heureux, vous qui demeurez disponibles
et qui partagez avec simplicité ce que vous avez.

Heureux, vous qui pleurez l'absence de joie autour de vous et dans le monde.

Heureux, vous qui choisissez la gentillesse et le dialogue
même quand cela vous semble long et difficile.

Heureux, vous qui savez trouver de nouvelles façons de donner votre temps,
de partager votre tendresse et de semer l'espérance.

Heureux, vous qui savez écouter avec le cœur
pour deviner le cadeau que sont les autres.

Heureux, vous qui vous efforcez de faire le premier pas,
celui qui est nécessaire pour bâtir la paix
avec nos frères et nos sœurs à travers le monde.

Heureux, vous qui gardez vos cœurs ouverts à l'émerveillement,
à l'accueil au questionnement.

Heureux, vous qui prenez au sérieux votre foi :
foi en l'homme, foi en Dieu,
quel que soit le nom que vous lui donnez.

( source inconnue )

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17 octobre 2017

Puisse l'amour être dans toutes nos pensées

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Puisse l'amour être dans toutes nos pensées.

Que nous puissions le vivre au quotidien, dans la fluidité de l’instant,

qu’il soit encore là, en nous, après la disparition de l’être aimé (e),
puisse l’amour être sous nos paupières,
avant même d’ouvrir les yeux.

Puisse l’amour être présent à notre réveil,

dés l’aurore d’un jour à honorer.

Puisse l’amour être au rendez-vous de toutes nos rencontres,

être là simplement attentif à l’émergence de tous les signes infimes
qui sont en attentes d’être reçus
dans un regard, un pas, une main tendue,
un mouvement du buste ou du cou.

Puisse l’amour ne pas se décourager aux errances

de nos maladresses et de nos peurs.

Puisse l’amour apaiser la violence et redonner à chacun

un espace de paix où se dire et témoigner.

Puisse l’amour nous permettre d’entendre l’indicible

quand celui-ci est trop chargé de ressentiments.

Puisse l’amour nous agrandir vers le meilleur de nous

et nous aider à rencontrer le meilleur de l’autre.

Puisse l’amour nous rendre plus lucide et nous permettre ainsi

de sortir de nos aveuglements et de nos croyances erronées.

Puisse l’amour nous permettre de faire se rencontrer

et s’accorder nos sentiments et ressentis les plus profonds
avec ceux de celui (ou de celle)
dont nous avons su recevoir, dans l’intime de nous,
les marques d’attention et les vibrations les plus profondes.

Jacques Salomé

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