26 mai 2011

DIEU AVAIT BESOIN …

 

4.jpg

 

Dieu avait besoin d’un père pour son peuple.
Il choisit un vieillard.
Alors Abraham se leva…

Il avait besoin d’un porte-parole.
Il choisit un timide qui bégayait.
Alors Moïse se leva…

Il avait besoin d’un chef pour conduire son peuple.
Il choisit  le plus petit, le plus faible.
Alors David se leva…

Il avait besoin d’un roc pour poser l’édifice.
Il choisit un renégat.
Alors Pierre se leva…

Il avait besoin d’un visage pour dire aux hommes son amour.
Il choisit une prostituée.
Ce fut Marie de Magdala…

Il avait besoin d’un témoin pour crier son message.
Il choisit un persécuteur.
Ce fut Paul de Tarse…

 Il avait besoin de quelqu’un pour que son peuple se rassemble
et qu’il aille vers les autres.
Il t’a choisi (e).

Même si tu trembles, pourrais-tu ne pas te lever ?

Mgr Jean-Baptiste Phan Minh Man, cardinal archevêque d’Ho Chi Minh-ville

 

Voir la vidéo du jour

 

 

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

25 mai 2011

« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous »

3.jpg

« Dieu aime celui qui donne avec joie » (2Co 9,7). Le meilleur moyen de  manifester notre gratitude à l'égard de Dieu, ainsi qu'aux autres, est de tout accepter avec joie. Un cœur joyeux s'accorde naturellement avec un cœur embrasé par l'amour. Les pauvres se sentaient attirés par Jésus parce qu'il était habité par quelque chose de plus grand que lui ; il rayonnait de cette force dans ses yeux, ses mains, dans tout son corps. Tout son être manifestait le don qu'il faisait de lui-même à Dieu et aux hommes.

Que rien ne puisse nous faire du souci au point de nous remplir de tristesse et de découragement et de nous laisser enlever la joie de la résurrection. La joie n'est pas une simple question de tempérament lorsqu'il s'agit de servir Dieu et les âmes ; elle est toujours à accueillir. Et c'est là une raison de plus pour tâcher de l'acquérir et la faire    grandir dans nos cœurs. Même si nous avons peu à donner, il nous restera néanmoins la joie qui jaillit d'un cœur amoureux de Dieu.

Partout dans le monde les gens sont affamés et assoiffés de l'amour de Dieu. Nous répondons à ce manque lorsque nous semons la joie. Elle est aussi l'un des meilleurs remparts contre la tentation. Jésus ne peut prendre pleine possession d'une âme que si elle s'abandonne à lui joyeusement.

Bienheureuse Teresa de Calcutta


voir la vidéo du jour

à voir également, notre prière de la semaine : prière d'une passante

 

24 mai 2011

MARIE, JE TE REGARDE ET JE TE DIS MERCI

Aujourd'hui, nous fêtons Marie-Auxiliatrice !
Bonne fête salésienne à toutes et à tous !

(cliquez sur l'image ... )

2.jpg


Marie, je te regarde et je te dis merci.
Merci d’avoir porté Jésus,
De l’avoir mis au monde, élevé
Et d’avoir accepté sa mort pour nous.

Marie, je te regarde et je t’admire.
J’admire ta foi, ton silence méditatif,
Ta manière de faire exactement
Ce que le Seigneur attendait de toi.

Marie, je te regarde
Et je te prie de m’aider
À bien comprendre Jésus,
À entendre ses appels,
À aller jusqu’au bout
De ce qu’il me demande en ce moment

 

André SEVE

 

Voir la vidéo du jour... et chanter Marie !

 

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

23 mai 2011

La paix du cœur

 

1.jpg

Dans la paix du cœur se dissipent les inquiétudes sur soi-même
et tu vas jusqu'à découvrir à quel point tu te réalises dans une vie donnée…
Tu t'interroges : mais où est la source à laquelle puiser un tel élan ?
Elle est dans la mystérieuse présence d'un amour.

Le plus important pour toi est de découvrir que Dieu t'aime.
Là est la source. Et ton amour est présence et pardon.
Il t'aime, même si tu penses ne pas l'aimer.
Et viendra un jour où tu lui diras :
je t'aime, peut-être pas comme je voudrais, mais je t'aime…

Par son Esprit Saint, le Ressuscité traverse, pour le transfigurer,
même le plus déconcertant en toi.
Les pessimismes que tu portes sur toi-même se dissolvent.
Fais la chasse aux impressions sombres que peut secréter l'imagination.

Et s'éclaire la paix du cœur.
Chante mon âme : je suis au Christ, je suis du Christ.
Imperceptible changement au-dedans,
a transfiguration de l'être se poursuit au long de l'existence.
Elle donne de vivre dans le moment présent,
elle fait de chaque jour un aujourd'hui de Dieu.

Déjà sur la terre, elle est le commencement de la Résurrection,
le début d'une vie qui n'a pas de fin.
Pensais-tu qu'en toi le sable d'un désert avait recouvert l'amour ?

Des déserts intérieurs, il y en a. Mais est-il nécessaire de s'y arrêter ?
Sur une terre aride fleurit l'amandier…

Et s'il y avait moins de déserts qu'on le suppose.   

                                                                            

Frère ROGER
(Extrait de la Lettre de Russie - Taizé, 1989)

 

120eblog.jpg

1891 - 2011  120 ans de présence salésienne en Belgique ...
Des milliers de jeunes éduqués à la manière de Don Bosco et de Marie-Dominique Mazzarello...
Cela se fête !  Soyez des nôtres le 8 OCTOBRE 2011 à LIEGE (de 9h à 18h)...

 

Pour une bonne organisation,
nous vous invitons à vous inscrire en utilisant ce FORMULAIRE.


Nous avons également besoin d'un coup de main...
Là aussi nous comptons sur vous (à préciser dans le formulaire d'inscription)
Renseignements ... et plus à découvrir en visitant LE SITE DU 120e .
Un souvenir, une anecdote, un message ?  SIGNEZ LE LIVRE D'OR DU 120e

 

 

Voir la vidéo su jour

22 mai 2011

La prière salésienne: une célébration contemplative du présent

2.jpg

Nous assistons en notre temps, à un entremêlement ou à une succession de divers modèles de prière : un modèle traditionnel, dans lequel les «pratiques de piété» sont peut-être trop soulignées au détriment de la «piété» en soi; un modèle des mouvements de type charismatique qui tend à une raréfaction et à une transcendance anhistorique de la louange, de la glorification, de la jubilation dans l'Esprit; un modèle idéologico-politique fortement aimanté par les événements historico-politiques et dont le risque est de s'évanouir dans «l'engagement pour la révolution»: prier c'est «lire le journal» ou faire un collectif politique.


Une prière pétrie de quotidien

Le modèle salésien est différent : c'est la «prière dans le quotidien». Et il s'insère de fait dans cette «spiritualité du quotidien» comme lieu d'expérience de Dieu que nous avons mise comme premier point de la spiritualité juvénile salésienne.

«Je m'imagine comment la pensée de Don Bosco priant devait être pleine de Dieu, mais pour cela aussi pleine de ses enfants, des personnes, des problèmes qu'il avait. Et il faut aussi affirmer la contrepartie : c'est-à-dire que le travail, les dialogues, les discussions, les jeux, la promenade, la classe, sa présence parmi les jeunes, l'écriture, l'engagement en tant d'entreprises, la fatigue de Don Bosco étaient comme une extase de sa contemplation, de son amour. L'extase de l'action, comme dirait Don Rinaldi, reprenant la pensée de saint François de Sales,» (Don Vigano)

Don Bosco est-il un saint qui a peu prié ? C'est un saint qui dit plus «travaillons» que «prions». Pourtant, Don Bosco priait tout le temps et il est en même temps le prophète d'une prière non sophistiquée, ni élitaire ni idéologique, mais d'une prière à la portée de tous.  Don Ceria affirmait : «La différence spécifique de la piété salésienne consiste à faire du travail une prière.»  «Nous ne prions pas pour sanctifier le travail, comme si la sainteté était seulement dans la prière et non dans le travail apostolique; nous prions et nous travaillons, nous sommes plongés dans l'action et nous contemplons Dieu parce que, de l'intérieur, nous meut une même charité pastorale qui est l'âme de la prière et de l'action apostolique. Voilà le centre de notre vie intérieure, le lieu théologique où nous devons nous exercer, le matériel stratégique sur lequel il nous faut faire nos évaluations, nos examens, les recherches, les projets, les corrections, les propositions.» (Don Vigano)


D'où naît la prière salésienne

Notre prière est donc tout ensemble contemplation du quotidien et célébration du quotidien et se relie à cette «sacramentalité diffuse» dans le quotidien, dont nous avons parlé précédemment.

Le sens profond de la prière pour Don Bosco naît de son «anxiété pastorale» qui le pousse à «invoquer» et à «remercier»: et il fait de la prière un instrument éducatif de premier plan. Qu'il suffise de penser à la sainteté de Dominique Savio et à sa prière qui a atteint des sommets contemplatifs au sens strict.

Ce que fait observer Don Rinaldi est éclairant «Don Bosco a allié avec la plus grande perfection son activité extérieure, indéfectible, absorbante, très vaste à une vie intérieure qui prend sa source dans le sentiment de la présence de Dieu et qui devient actuelle, persistante et vive au point de devenir une union à Dieu parfaite. De cette façon, il a réalisé en lui-même l'état le plus parfait qui est la contemplation agissante, l'extase de l'action, dans laquelle il s'est consumé jusqu'à la fin, avec une sérénité extatique, pour le salut des âmes.»

Ici s'insèrent les caractéristiques de la prière salésienne: le salésien ne se sent pas «arraché» à la prière quand il doit passer à l'action, parce que même dans l'action il fait l'expérience de Dieu; sa prière est d'abord profondément personnelle pour être avec fécondité communautaire; c'est une prière imprégnée et pénétrée de quotidienneté et, pour cela, «populaire»; elle fait alors une grande part à la prière de «demande» comme expression de cette anxiété éducative de croître et de construire le Royaume ; elle est une prière simple, sobre, pauvre, joyeuse, sans éclats ni apparence : ainsi de fait prient les pauvres, les simples, le peuple. C'est une prière faite d'humilité, d'abandon à la présence et aux dons de l'Esprit. Elle est équilibrée dans le ton et dans la durée, elle est ouverte au corporel.

Plus qu'à faire prier les jeunes, le salésien tend à prier avec les jeunes et à donner du large à l'initiation juvénile, en éduquant les jeunes à gérer leur prière.

A la base de cette prière, il y a certaines valeurs humaines à recueillir et à approfondir et dont il faut faire faire l'expérience aux jeunes : le sens du mystère, le sens de la gratuité, la capacité d'étonnement devant les «merveilles» de Dieu ; le sens du silence et de la contemplation, le sens de la participation et du partage.

Dans ce cadre, la prière salésienne ne se refuse pas à se laisser provoquer par les autres spiritualités et les autres modèles de prière : l'important est que la synthèse qui en dérive soit organique et non une juxtaposition simpliste d'expériences diverses, sans une âme qui les assume et les englobe dans une réalité unitaire

 

 

Voir la vidéo du jour