20 juin 2009

Si nous pouvions t'aimer Seigneur ...

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Si nous pouvions t'aimer Seigneur, d'un cœur fervent, pour tout de bon donné.

Si nous pouvions, en même temps, aimer les autres d'un cœur bon, accueillant et fidèle,
Les aimer à cause de toi, les aimer pour eux-mêmes, en restant simples et vrais, et serviables au milieu d'eux, toujours disponibles pour aimer chaque personne et pour les aimer ensemble comme un peuple de Dieu.

Si nous savions les aimer comme tu les aimes et comme nous sommes aimés de toi.

Mais ce n'est pas facile, Seigneur. Pour nos pauvres cœurs de chair, qui s'encombrent toujours d'amour et d'amour-propre et tantôt se durcissent et tantôt s'affolent.

Seigneur, entends notre prière : aie pitié de nous.

 

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19 juin 2009

Parlez-nous de l'amitié

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Un adolescent dit : «  Parlez-nous de l'Amitié ».

Et il répondit, disant :


Votre ami est la réponse à vos besoins. Il est votre champ que vous ensemencez avec amour et moissonnez avec reconnaissance.


Et il est votre table et votre foyer. Car vous venez à lui avec votre faim et vous le recherchez pour la paix.


Lorsque votre ami révèle sa pensée, ne craignez pas le « non » de votre propre esprit, ni ne refusez le « oui ». Et lorsqu'il est silencieux votre cœur ne cesse d'écouter son cœur ; car en amitié, toutes pensées, tous désirs, toutes attentes naissent sans paroles et se partagent dans une joie muette.


Lorsque vous vous séparez de votre ami, vous ne vous affligez pas car ce que vous aimez le plus en lui peut-être clair en son absence, de même que pour l'ascensionniste la montagne est plus nette vue de la plaine.


Et qu'il n'y ait pas de but dans l'amitié sinon l'approfondissement de l'esprit. Car l'amour qui cherche autre chose que la révélation de son propre mystère n'est pas de l'amour mais un filet jeté : et seul l'inutile est pris.


Et que le meilleur de vous-même soit pour votre ami.


S'il doit connaître le reflux de votre marée, qu'il en connaisse aussi le flux. Car à quoi bon votre ami si vous le cherchez afin de tuer le temps ? Cherchez-le toujours pour les heures vivantes. Car il lui appartient de combler votre besoin, mais non votre vide.


Et dans la douceur de votre amitié, qu'il y ait le rire, et le partage des plaisirs. Car dans la rosée des petites choses, le cœur trouve son matin et sa fraîcheur.


 (Khalil GIBRAN)

 

18 juin 2009

le conte du petit poisson ...

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Le conte du petit poisson qui avait une si grosse colère en lui

qu'il aurait pu avaler toute la mer


Il était une fois un petit poisson appelé Cenvin. Ce petit poisson vivait dans une mer lointaine, un peu petite mais avec plein, plein d'autres poissons.

Il faut dire encore que ce petit poisson habitait chez ses parents. Et que son papa poisson et sa maman poisson étaient très sévères avec lui.

On ne sait pourquoi, ils l'empêchaient de faire des tas de choses (peut-être avaient-ils peur qu'il se fasse du mal, ou qu'il se perde ! Ils ne l'ont jamais dit car les parents poissons ça ne parle pas beaucoup d'eux.

Ils lui reprochaient de nager, de jouer, de faire du bruit avec sa bouche, bref, ce petit poisson avait toujours le sentiment qu'il ne faisait jamais ce qu'il fallait. Il se demandait souvent si ses parents étaient ses vrais parents, tellement ils lui paraissaient sévères. Des fois, il se sentait de trop. Mais d'abord, il avait très peur, de son papa surtout, un peu moins de sa maman, mais quand même un peu. Cette peur, il la cachait tout au fond de lui, jamais, jamais il ne l'aurait avouée à quelqu'un, d'ailleurs à qui parler ? Les autres poissons, eux, paraissaient ne pas avoir peur.

Aussi chaque matin, ce petit poisson qui s'appelait Cenvin, quand il arrivait à l'école des poissons, vous savez ce qu'il faisait ? Eh bien, d'un seul coup, il nageait vers les autres poissons qui étaient dans la cour de l'école et il les mordait. Oui, il les mordait avec sa bouche de poisson, comme ça, cratch, cratch ! Il tapait dessus avec ses nageoires, avec sa queue. Il leur lançait de l'eau dans les yeux pour qu'ils pleurent. Oui, oui, ça pleure un poisson. On ne le voit pas parce que cela se mélange avec l'eau de la mer, mais ça pleure un poisson.

Bien sûr, tout le monde, tous les autres poissons étaient chaque fois étonnés de voir le petit poisson Cenvin mordre et taper comme cela.

Les autres petits poissons avaient peur de lui. C'était comme ça ! Puisque lui avait peur de son papa et un peu de sa maman, alors il faisait peur aux autres poissons.

Mais tout au fond, il était très triste. Et si vous saviez comme c'est triste la tristesse d'un petit enfant poisson ! C'est tellement triste que des fois l'eau de la mer en devient toute grise, noire.

Un jour, la maîtresse d'école des poissons s'approcha de Cenvin et lui dit : - Je t'ai vu souvent taper les autres petits poissons. D'ailleurs, la plupart du temps je t'en ai empêché. Moi, je ne veux pas que les autres petits poissons aient peur de toi. J'ai bien remarqué qu'il y a souvent beaucoup de colère en toi. Certains jours une grande colère toute rouge. Hier au soir, avant d'aller me coucher, j'ai pensé à toi et j'ai beaucoup réfléchi, puis j'ai eu une idée ! Je t'ai apporté une boîte où tu pourras mettre ta colère. C'est une boîte où les petits enfants poissons peuvent déposer leur colère. Le matin quand tu arrives, tu peux mettre ta colère dans la boîte et le soir, si tu veux, je te la rends, pour rentrer à la maison. Si tu le souhaites, ta colère peut dormir ici dans l'école pendant la nuit. Comme ça, elle sera reposée demain matin...

Le petit poisson Cenvin, tout étonné, dévisagea la maîtresse des poissons. Il ne savait pas qu'il y avait des boîtes à colère, à peur, à tristesse, où l'on pouvait mettre ses colères, ses tristesses ou ses peurs.

Ce matin-là il ne dit rien, mais le lendemain il arriva avec un tout petit coquillage qu'il avait trouvé sur le chemin de l'école, tout au fond de la mer.  Il dit à la maîtresse d'école des poissons :

- Maîtresse, je voudrais mettre ma tristesse de ce matin dans la boîte à colère...

La maîtresse prit le petit coquillage, le regarda longuement et vit que c'était bien une grande tristesse qu'il y avait dedans. Elle comprit que les colères sont des tristesses qui ne peuvent se dire autrement. Elle mit le petit coquillage dans la boîte à colère comme le lui avait demandé le petit poisson Cenvin. Et je crois même qu'elle l'embrassa, mais je n'en suis pas sûr, parce que je ne sais pas comment les poissons s'embrassent !

La suite de l'histoire ? Eh bien, je ne sais pas encore.  J'ai appris depuis que d'autres maîtresses d'école, chez les poissons, avaient pris l'habitude de proposer des boîtes pour déposer à l'intérieur les sentiments pénibles. De façon à ce que les enfants poissons ne restent pas encombrés, habités ou pollués toute la journée par des pensées négatives. Je crois savoir que ça pourrait marcher aussi avec les petits d'hommes...


Ainsi se termine pour l'instant le conte du petit poisson qui avait une si grande colère en lui... qu'il aurait pu avaler toute la mer...

 

N'aie pas peur de ce que tu es, Parce que tu es magnifique.


Jacques Salomé,

«Contes à guérir, Contes à grandir», chez Albin Michel


 

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17 juin 2009

un simple geste ...

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UN SIMPLE GESTE


Tout le monde peut accomplir
De grandes choses... parce que
Tout le monde peut servir.

Vous n'avez pas besoin d'un diplôme
Universitaire pour servir.

Vous n'avez pas besoin d'accorder
Le verbe avec le sujet pour servir.

Vous avez simplement besoin
D'un cœur plein de grâce.

 

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16 juin 2009

Ce jour est un jour neuf

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Ce jour est
Un jour tout neuf.
Il n'a jamais existé
Et il n'existera jamais plus.
Prenez donc ce jour
Et faites en une échelle
Pour accéder à des plus hauts sommets.

Ne permettez pas que la tombée du jour
Vous trouve semblable
À ce que vous étiez à l'aube.

Faites de ce jour
Un jour unique, mémorable.
Enrichissez-le et, ce faisant,
Enrichissez-vous.
Ce jour est un don de Dieu.
Il n'est donc pas
Quelque chose d'extraordinaire,
De fortuit,
Quelque chose qui va de soi.
Il vous est spécialement offert.
Prenez le entre vos mains
Avec un sentiment de ferveur.

 

Swami Chidânanda

 

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