25 juin 2009

DIEU ET LES ESTIVANTS.

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Je regarde mes fils en vacances, dit Dieu, parce que c'est moi qui les ai créés à mon image. Et même quand ils se reposent, ils sont à ma ressemblance.

Moi aussi après la Création, j'ai pris loisir de regarder mon œuvre et je me suis reposé. Je suis pour le repos, dit Dieu. Bien entendu, le repos après le travail dont j'ai donné l'exemple. Et mon fils Jésus, au temps où il maniait la varlope à Nazareth, vous croyez qu'il ne se reposait pas avec joie ?

C'est pourquoi j'aime que vous soyez en vacances.

Mais quand je vous vois incapables de rester en place, dit Dieu, à tourner et à tournoyer comme des fourmis en déroute,  je me dis que vos vacances, au fond, ce n'est pas du repos. Cette agitation c'est même un piège du malin qui vous empêche de penser à vous et aux autres et à Moi qui suis votre Père du ciel.

Je regarde mes fils en vacances, dit Dieu, et je ne trouve pas qu'ils aient l'air d'être en vacances. Mais je ne trouve pas non plus qu'ils aient tellement l'air d'être mes fils.

Sur les plages qui sont si belles et si bonnes, je le sais bien moi qui les ai faites, ils sont là étendus. Et malgré la clarté de mon soleil, ce n'est pas un joyeux tableau. Ils me font penser à ces pauvres gens dont mon fils a eu pitié autrefois, comme en Palestine, las et prostrés comme un troupeau abandonné.

Je n'ai rien contre les corps bronzés et les bains de soleil, dit Dieu, le soleil, je l'ai créé moi-même. Et l'homme et aussi la femme, je les ai vus, au printemps du monde, au temps de leur innocence, aller et venir sur ma terre où ils étaient nés. Et ça ne m'offusquait pas.  Mais ce que je n'aime pas dans ces multitudes c'est qu'elles s'ennuient et qu'elles ont l'esprit vide.

On dirait que les âmes sont parties en vacances, abandonnant le corps sur le sable comme des poissons échoués.

Et ça, dit Dieu, ça ne me plaît pas. Boire, manger, dormir, se multiplier, dit Dieu, je ne demande pas plus aux animaux que j'ai créés. Mais pour l'homme qui est mon fils, j'ai rêvé quelque chose de plus.

Même et surtout quand il est en vacances.

 

 (Michel Quoist)

 

24 juin 2009

Vacances... à l'horizon

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Enfin les vacances Seigneur !
Dieu sait combien je les ai attendues !
Je comptais les jours et les heures,
Mon travail se faisait pesant à mesure qu'elles approchaient,
Et dans la paix de ce pays, dans la beauté de la nature,
Dans l'inactivité de mes mains,
Me voici tout bête,
Ne sachant que faire de ma toute nouvelle liberté.

Bénis, Seigneur, ce jour de vacances,
Bénis les jours qui s'ouvrent devant nous
Et vont passer comme un éclair,
Jours de joie et de paix, jours de détente et d'amitié.

En savourant cette paix,
En détendant mon corps et mon cœur,
Si je te parlais, Seigneur,
Si je te parlais aujourd'hui,
Dans la montagne ou l'océan,
Dans la plaie ou la rivière,
Dans le nuage et l'oiseau, dans le soleil et l'étoile. 

 

                                                      (Eglise des Hauts de Seine )

 

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23 juin 2009

Il y a des jours, tu vas loin ...

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Il y a des jours où sans le savoir peut-être, tu vas loin, très loin dans les gestes de la vie.

Si tu savais mon frère, l'étonnante portée de tous ces gestes-là...

Sans le savoir, sans le vouloir, tu as donné à quelqu'un le goût de vivre, le courage de se mettre debout et plus encore, le goût d'aimer.

Si tu savais, toi mon frère inconnu, comme elle est chaude la table de l'ami, quand le corps est transi parce que le cœur fait mal.

Si tu savais combien le pain est bon, quand au-delà du pain, tu donnes la parole.

Il y a des jours où, sans le savoir, en te risquant au partage, toi aussi, tu dis le meilleur de l'homme, parce que tout simplement, tu as ouvert ta porte, tu as mis une assiette de plus et tu as dit : « Si tu venais manger chez nous ».

Ce jour-là, peut-être, tu as donné plus que du pain et grâce à toi, ton frère est debout.

 

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22 juin 2009

Toi aussi Seigneur, tu avais des amis

Sans titre 2

 

 


 

Toi aussi Seigneur, tu avais des amis :
Marthe et Marie à Béthanie avec leur frère Lazare.
Tu aimais t'arrêter chez eux sur la route de Jérusalem.

Tu as regardé tes apôtres comme des amis.
Tu as fait l'expérience de l'amitié brisée
Par la trahison de Judas et le reniement de Pierre.

Peut-être t'es-tu souvenu de ce texte
Ecrit par un autre Jésus, le fils de Sirac :
« Un ami fidèle est un puissant soutien :
Qui l'a trouvé a trouvé un trésor »  (Si 6,14)

Regarde les relations humaines aujourd'hui :
Souvent la technique remplace la rencontre,
La valeur marchande l'amitié
L'intérêt la fidélité.
Le baiser de Judas est toujours d'actualité.

Donne-nous la lucidité de vivre des amitiés vraies,
Un cœur ouvert pour faire de l'amitié
Une source de partage et de transformation du monde.

 

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21 juin 2009

ballotin du dimanche 21 juin

Nous vous offrons ces phrases de Saint François de Sales,
extraites de ses différents écrits :
  • "Traité de l'Amour de Dieu" - (TAD)
  • "Introduction à la vie dévote" - (IVD)
  • "les Entretiens" (ENT)
  • "les Lettres" (LET)
  • ... ainsi que les paroles dont nous n'avons pas la référence (PAR).
Les Sœurs Salésiennes de la Visitation nous en ont fait "présent"
et à notre tour, nous vous les offrons.

Chaque dimanche, nous rassemblerons ces "douceurs" et tel un "ballotin",
nous vous les offrirons comme une invitation à les partager.

Sur le chemin de la vie, Dieu est Dieu du coeur humain .

Que ces quelques mots salésiens nous aident à découvrir son Amour...

et à l'offrir !

 

ballotin

 


 

"Qu'avons-nous de bon
que nous n'ayons reçu ?
et si nous l'avons reçu,
pourquoi nous en voulons
nous enorgueillir."
(IVD 3, V)








"Faire vivre et régner
l'amour par l'amour"
(PAR)










"Quiconque se plaît véritablement en Dieu, désire plaire fidèlement à Dieu, et, pour lui plaire, de se conformer à lui." (TAD VIII, 1)





"Dieu, qui ne fait rien en vain, ne nous donne ni la force ni le courage quand il n'est besoin de l'employer, mais dans les occasions jamais il ne manque; et partant, il faut toujours espérer qu'en toutes occurrences, il nous aidera, pourvu que nous le réclamions."
(Lettre à un gentilhomme n°1974)





"Ce serait un grand bien si nous pouvions être humble tout aussitôt que nous avons désiré de l'être, sans autre peine."
(Entretien de l'Obéissance)