13 octobre 2008

Apprends-moi à prier.

vie[1]


 
Je ne sais pas prier.
Je prie souvent si vite, si mal.
 
Alors je fais mienne cette demande de tes amis :
« Seigneur, apprends-moi à prier ! »
 
Apprends-moi à prier avec ces quatre mots de tous les jours :
Oui, je suis heureux de vivre par Toi, avec Toi et en Toi.
 
Merci, pour ce monde que Tu nous donnes à bâtir,
Pour ces frères que Tu places sur ma route.
 
Pardon d’être si peu à la hauteur de ce que Tu attends de moi
D’être un si piètre artisan de justice et de paix.
 
S’il te plait, apprends-moi à aimer comme tu nous aimes.
Apprends-moi à prier avec les faits de mon quotidien,
et si les distractions d’une journée trop pleine d’imprévus, de tracas, de souffrance, m’empêchent de me concentrer, transforme ces distractions en support pour ma prière.
 
Apprends-moi chaque jour davantage à agir en homme de prière et à prier en homme d’action.
 
Apprends-moi à prier, en me mettant à l’école des priants.
 
                                                 (Jean-Marie PETITCLERC )

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12 octobre 2008

Prier à quoi ça sert ?

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A quoi sert la prière ?
 
 Avouons-le, nous répondons souvent à la question…en ne priant pas ou en ne priant plus.
Nous estimons qu’il y a toujours quelque chose de plus urgent et de plus utile à faire.
 
La prière nous semble du temps perdu.
 
Effectivement, aucun instrument ne peut en mesurer l’efficacité, même si des études tendent à montrer qu’elle a des effets bénéfiques sur la santé physique, psychique et mentale de ses pratiquants.
 
Et pourtant…
 
Nous étouffons dans le rassasiement immédiat de nos désirs, nous tremblons dans l’angoisse d’un avenir incertain. N’est-ce pas le signe que notre âme a soif du Dieu vivant ? Elle crie vers Celui-là seul qui peut la combler et la rassurer. Ce cri est une prière, tout comme les larmes de la mère qui veille son enfant malade, le nom de Jésus murmuré par le marcheur sur le sentier, l’oraison silencieuse du moine…
 
Un acte de présence et de reconnaissance. Une louange, un pardon, un merci.
 
Prier, c’est regarder Dieu et s’offrir à son regard. C’est aimer et se laisser aimer. Aimer, à quoi ça sert ?
 
Philippe Oswald
Revue Famille Chrétienne Janvier 2
(paru dans "Aube Nouvelle" - octobre 2008 - CoopLiège)

11 octobre 2008

Il était une Foi ... en Famille

 

avant[1]


une invitation !

 

Dans le cadre de la pastorale familiale chez Don Bosco,
nous préparons un week-end ouvert
aux familles avec enfants
sur la transmission de la Foi entre générations :

« Comment partager et fêter
notre vécu chrétien en famille ?».

Nous vivrons des rencontres, en famille et entre familles,
dans un climat d'accueil permettant à chacun d'exprimer
son vécu, son non-vécu, ses questions, ses doutes,
ses valeurs, son sens de la vie, sa Foi, ...
Nous vivrons aussi ensemble, avec Dieu,
des temps de célébration.

Nous pensons qu'il y a une manière salésienne
de vivre en famille.

Pour étayer notre démarche, nous nous inspirerons de la
pédagogie, de la spiritualité et de l'expérience de Don Bosco.

 

Au plaisir de se retrouver à Farnières
les 14-15 et 16 novembre 2008 !

 

Thème : « Le tour des fêtes en 365 jours »

(Avent, Noël, Carême, Pâques, Pentecôte)

 


 

L'équipe organisatrice de la Famille Salésienne :

Renée et René Dassy, Guy et Danielle Schyns,
Père Guy Dermond, Sr Marie-Louise Bernard,
Père Philippe Nauts, Anne Jockir,
Ginette et Francis Collet.

 

 

INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS :

 

schyns.guy@skynet.be

francis.collet@skynet.be

 

10 octobre 2008

la branche morte

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La branche morte,
celle qui jamais plus ne portera de feuilles nouvelles,
ni de fleurs ou de fruits,
celle que la vie a désertée pour toujours...
il lui reste une possibilité merveilleuse :
accepter d'être jetée dans le feu,
et celle qui ne servait à rien
devient lumière et chaleur
pour ceux qui sont dans la maison.
Je t'offre ce soir Seigneur
les branches mortes de ma journée.
Je sais qu'au feu de ton AMOUR
elles seront transformées !
 
... Mais au soir des tempêtes souvent hélas
je laisse à terre pourrir mes branches mortes.

 

Michel Quoist

09 octobre 2008

Voici que je me tiens à la porte et que je frappe.

 libre[1]


 

 

C'est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit.

Même quand tu ne m'écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être Moi, c'est Moi qui suis là.

 

J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part,

le plus léger murmure d'invitation, qui me permettra

d'entrer chez toi.  Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras,

 je vais réellement venir.

Je serai toujours là, sans faute.

 

Silencieux et invisible, je viens, mais avec l'infini pouvoir de mon amour.  Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l'amour que j'ai pour toi; un amour au-delà de toute compréhension,

un amour où chaque battement du cœur est celui que j'ai reçu du Père même. 

" Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé".

 

Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever,

 de t'unir à moi, dans toutes mes blessures.

Je vais t'apporter ma lumière. 

Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton cœur.

Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même

et de porter tous tes fardeaux.

Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur

et transformer ta vie.

Je viens avec ma paix,

qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme.

 

Je connais tout de toi.

Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés.

Rien de ta vie est sans importance à mes yeux.

Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins,

de tes soucis.  Oui, je connais tous tes péchés,

mais je te le redis une fois encore :

Je t'aime, non pas pour ce que tu as fait,

non pas pour ce que tu n'as pas fait.

Je t'aime pour toi même,

pour la beauté et la dignité que mon Père t'a données

en te créant à son image et à sa ressemblance.

C'est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée,

une beauté que tu as souvent ternie par le péché,

mais je t'aime tel que tu es.

 

Mère TERESA