22 octobre 2008

"l'Amour à tous les droits" (Ismaël Lo)

 La_faim[1]

 
Tant qu'il y a un regard qui lève tes yeux 
un sourire qui te parle et t'appelle comme il peut
Tant qu'il y a un souffle qui t'effleure
un geste qui te touche et son manque qui demeure
 
L'amour a tous les droits et nous, tous les devoirs
 
Tant qu'il y a une envie que l'on écoute
un reste d'attention et quelqu'un dans le foule
Tant qu'on peut encore le ressentir ne rien toucher â ça et vouloir y tenir
 
L'amour a tous les droits et nous, tous les devoirs
 
Tant qu'on peut se tenir encore un peu
et donner soi pour l'autre, une épaule pour deux
Tant qu'on peut redonner de la lumière a une terre
qui n'est plus qu'une parcelle d'enfer
 
L'amour a tous les droits et nous, tous les devoirs
 
Tant qu'il y a un regard qui lève tes yeux
un sourire qui te parle et t'appelle comme il peut
Tant qu'il y a un souffle qui t'effleure
un geste qui te touche et son manque qui demeure
 
L'amour a tous les droits et nous, tous les devoirs

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

21 octobre 2008

Marthe et Marie

 

Abbaye_de_Vauclair_12[1]
 

 

     « Une femme nommée Marthe le reçut chez elle ; elle avait une sœur du nom de Marie ». Si notre cœur est le lieu d'habitation de Dieu, il faut que ces deux femmes y habitent : l'une qui s'assied aux pieds de Jésus pour l’écouter, l'autre qui s'occupe de le nourrir. Tant que le Christ sera sur la terre, pauvre, en proie à la faim, à la soif, à la tentation, il faudra que ces deux femmes habitent la même maison, que dans le même cœur se vivent ces deux activités...

      Ainsi, durant cette vie de labeur et de misères, il faut que Marthe habite votre maison... Tant que nous aurons besoin de manger et de boire, nous aurons aussi à dompter notre chair ou notre corps par les œuvres de la veille, du jeûne et du travail. Telle est la part de Marthe. Mais il faut aussi qu'en nous soit présente Marie, l'action spirituelle. Car nous n'avons pas à nous appliquer sans arrêt aux exercices corporels, il nous faut aussi parfois nous reposer, et goûter combien le Seigneur est doux, nous asseoir pour cela aux pieds de Jésus, et écouter sa Parole.

 

      Amis, ne négligez pas Marie pour Marthe, ni Marthe pour Marie ! Si vous négligez Marthe, qui servira Jésus ? Si vous négligez Marie, de quoi vous servira la visite de Jésus, puisque vous n'en goûterez pas la douceur?

 

Aelred de Rielvaux ( 1110 -1167), moine cistercien anglais

20 octobre 2008

Le vide se comble par l’amour.

Soeur Emmanuelle, "ton" Seigneur t'attend !

Merci pour le témoignage de ta vie !


 


soeur_emmanuelle_13[1]


  

J’ai senti très jeune le vide.
J’aimais m’amuser, danser, aller au cinéma.
Tout cela ne me laissait rien.
Habitant Bruxelles, je faisais une escapade à Londres.
Je m’amusais. Je rentrais.
Et après ?
 
J’allais à Paris. Je m’amusais. Je rentrais.
Et après ?
Il y avait toujours ce vide.
Ce vide qui happait ma jeunesse.
 
J’ai tenté de combler ce vide.
Très tôt j’ai cherché en Dieu un amour durable et sans limite, tel que la vie terrestre me l’avait refusé. Plus loin que mes larmes, je me suis mise en quête du chemin qui me permettrait de rejoindre Jésus dans le royaume de l’amour.
 
J’ai voulu un absolu.
Cet absolu serait l’amour du Christ dans mon cœur, que je porterais à des milliers d’enfants laissés pour compte de par le monde. 
 
Mille et Un bonheurs – Méditations de Sœur Emmanuelle.   Edition carnetsnord, oct 2007.
 
vous pouvez écouter la chanson "YALLAH" (de Calogero) au départ de notre module de sélection de fond musical.

sur la Prière - St Augustin

Si grand orateur fut-il, Augustin, évêque d’Hippone en Afrique, a apporté à l’Église non seulement la nouveauté de sa foi, la richesse de sa pensée, mais non moins son expérience de la prière. Des « Méditations », qu’on lui attribue faussement, connurent malgré tout un vif succès. D’un Pseudo-Augustin,  elles sont incontestablement d’un disciple du grand mystique que fut Augustin et dont toute la prédication apporte le témoignage.   Qu’il nous suffise de lire son enseignement sur la prière extrait d’une lettre qu’il adressait à sa « Philothée » Proba.  Un texte dont chacun des paragraphes mériterait bien une profonde réflexion.

 1699[1]


A quoi bon nous disperser de tous côtés et chercher ce que nous devons demander dans la prière ? Disons plutôt avec le psaume : La seule chose que je demande au Seigneur, celle que je cherche, c’est d’habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour savourer la douceur du Seigneur et fréquenter son temple. La, en effet, tous les jours ne passent pas en     arrivant et en disparaissant, et l’un ne commence pas quand l’autre finit : ils existent tous ensemble, ils n’ont pas de fin, car la vie elle-même, dont ils sont les jours n’a pas de fin.
 
Pour nous faire obtenir cette vie bienheureuse, celui qui est en personne la Vie véritable nous a enseigné à prier. Non pas avec un flot de paroles comme si nous devions être exaucés du fait de notre bavardage ; en effet, comme dit le Seigneur lui-même, nous prions celui qui sait, avant même que nous le lui demandions, ce qui nous est nécessaire. 
 
Il sait donc ce qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions ? Alors, pourquoi nous exhorte-t-il à la prière continuelle ? Cela pourrait nous étonner, mais nous devons comprendre que Dieu notre Seigneur ne veut pas être informé de notre désir qu’il ne peut ignorer. Mais il veut que notre désir s’excite par la prière, afin que nous soyons capables d’accueillir ce qu’il s’apprête à nous donner. Car cela est très grand, tandis que nous   sommes petits et si pauvres ! C’est pourquoi on nous dit : Ouvrez tout grand votre cœur. Ne formez pas d’attelage disparate avec les incrédules.
 
Certes, c’est quelque chose de très grand : l’œil ne l’a pas vu, car ce n’est pas une couleur ; l’oreille ne l’a pas entendu, car ce n’est pas un son ; et ce n’est pas monté au cœur de l’homme, car le cœur de l’homme doit y monter. Nous serons d’autant plus capables de le recevoir que nous y croyons avec plus de foi, nous l’espérons avec plus d’assurance, nous le désirons avec plus d’ardeur.
 
C’est donc dans la foi, l’espérance et l’amour, par la continuité du désir, que nous prions toujours. Mais nous adressons aussi nos demandes à Dieu par des paroles, à intervalles déterminés selon les heures et les époques ; c’est pour nous avertir nous-mêmes  par ces signes concrets, pour faire connaître à nous-mêmes combien nous avons progressé dans ce désir, afin de nous stimuler nous-mêmes à l’accroître encore. Un sentiment plus vif est suivi d’un progrès plus marqué.
 
Ainsi, l’ordre de l’Apôtre : Priez sans cesse, signifie tout simplement : La vie bienheureuse qui n’est autre que la vie éternelle auprès de Celui qui est seul à pouvoir la donner, désirez-la sans cesse.


19 octobre 2008

Dieu est toujours en avenir.

 

 


Regarde autour de toi, la vie jaillit comme une fête

Laisse chanter ta joie, laisse danser ton allégresse,

Pour l’amitié qui naît, pour la lumière d’un regard

Pour les gestes de paix, pour la promesse d’un espoir.

 

       Ref :  Dieu est toujours en avenir

                   Il nous appelle à son bonheur

                 Son règne est un monde à bâtir

                 Il fait de nous des créateurs,

                 Dieu est toujours en avenir

                 Il est plus grand que notre cœur.

 

Regarde autour de toi, cette lumière qui se lève

Elle éclaire déjà bien au-delà de tes frontières.

Debout, il faut partir à la rencontre du Vivant.

Ecoute-le te dire que les petits sont les plus grands.

 

Regarde autour de toi, tant d’hommes ne savent où aller

Dieu  guidera tes pas, il est toujours à tes côtés.

Surtout ne sois pas sourd à la parole qu’il te dit

Il t’offre son amour et l’énergie de son Esprit.

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |