17 février 2008

L'Espérance que tu nous proposes

Desert2[1]


Seigneur, tu t'es retiré au désert
pour discerner les chemins
qui s'offraient à toi.
Et tu as choisi de vivre non comme un dieu,
débarrassé des fragilités humaines,
mais comme un homme, au milieu des hommes.

Nous aussi, parfois,
nous nous retrouvons au désert.
Tout nous semble si dur, si aride :
autour de nous, et en nous.
Alors mes projets humains me semblent dérisoires
et mes certitudes d'hier me filent entre les doigts
comme du sable.

Seigneur, quand tu es passé par le désert,
tu y as tracé des chemins combien risqués.
Ces chemins t'ont mené à la Croix
mais ils nous ouvrent
à l'Espérance, à la Liberté, à l'Amour.

Au coeur de nos déserts,
faits de nos fragilités et de nos doutes,
tu nous invites, Seigneur,
à cheminer et à lutter avec les autres hommes
et à ouvrir des brèches
sur cette Espérance que tu nous proposes.

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16 février 2008

Nous avons un rêve.

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Aujourd’hui, dans la nuit du monde,
nous affirmons avec audace notre foi dans l’avenir de l’humanité.
 
Nous refusons de croire que les circonstances actuelles
rendent les hommes incapables de construire une terre meilleure.
 
Nous refusons de croire que l’être humain
ne soit qu’un fétu de paille ballotté par le courant de la vie,
sans possibilité d’influencer en quoi que ce soit le cours des évènements.
 
Nous croyons fermement que,
même au milieu des obus qui éclatent et des canons qui tonnent,
il reste l’espoir d’un matin radieux.
 
La vie, même vaincue provisoirement,
demeure toujours plus forte que la mort.
 
Nous croyons qu’un jour tous les habitants de la terre
pourront recevoir trois repas par jour pour la santé de leur corps,
l’éducation et la culture pour le développement de leur esprit,
l’égalité et la liberté pour la vie de leur coeur.
 
Nous croyons que la paix et la fraternité deviendront un jour la loi.
 
Chaque homme pourra s’asseoir sous un arbre
et personne n’aura plus de raisons d’avoir peur.

 Martin Luther King

15 février 2008

Je me tiens là, en prière

 dune-coucherlever-soleil-deserts-desert-674113[1]
 
 
Je me tiens là,
En prière.
Comme un arbre de gestes
Je me tiens debout
Entre terre et ciel
Entre soir et matin
Entre ce qui naît et qui meurt
Je me tiens là sans voix
Dressé vers le ciel
Ivre du désir
De voir venir
Mon Seigneur.
   
Je me tiens là
En prière.
Comme une femme
porte un enfant
Je me tiens assis
Enlaçant ce centre de moi
Groupé autour du cœur
de mon cœur
Mon corps tel une grotte
Je me tiens sans voix
Tourné vers l’intime
de mon intimité
Ivre du désir
De sentir
Mon Seigneur.
  
Je me tiens là en prière.
Comme jésus prosterné au dernier soir
Je tiens à genoux entre hier et demain
entre son départ et sa venue
Entre son silence et son feu
Je me tiens sans voix
Inclinant mon corps pour saluer l’Époux
Ivre du désir de voir l’avenir surgir
Mon Seigneur.
  
Je me tiens là en prière.
Comme disciple recevant le pain
Je me tiens en prière.
Comme disciple recevant le pain
Je me tiens les mains ouvertes
Entre travail et repas entre peine et repos
Entre fardeau et cadeau
Je me tiens sans voix joignant mes mains
Ivre du désir qu’elles soient prises
Dans les mains de mon Seigneur.
  
Seigneur, je ne sais que dire.
Alors, voici mon corps.
   

Jean-Yves BAZIOU

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14 février 2008

Dieu est amoureux !

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Dieu est fou d'amour, Dieu est fou de l'homme,
Dieu a l'homme dans la peau.
Il ne peut pas s'en passer, il ne fait qu'y penser.
A coup sûr: il ne dort pas la nuit.
Dieu est là comme un amoureux transi, celui qui
Guette une lettre, un mot, un signe de l'autre...
 
Il tressaille au moindre bruit de pas,
Je vous le dis : Dieu est amoureux !
Dieu s'est pris d'amour pour sa créature
C'est vrai puisqu'il le dit.
 
Et nous, qui nous imaginons " Dieu sait quoi ".
Qu'il nous attend au tournant
Qu'il calcule, suppute, pénalise. . .
Et voilà que Dieu envoie promener nos comptes.
Voilà qu'il renverse nos livres d'écritures
Nos machines à calculer.
 
Il est là comme un guetteur, comme à l'affût.
Je vous le dis : Dieu est amoureux,
 
Il nous fait des déclarations :
Qu'importe ce que tu es,
Qu'importe ce que tu as été.
Qu'importe aussi tes infidélités d'hier
Puisqu'aujourd'hui tu es là.
 
Qu'importe même ce que tu penses de toi,
Et surtout ce que tu crois que je pense de toi...
Puisque, dit Dieu :
" Mon amour pour toi ne changera pas. "

un texte de Robert Riber

13 février 2008

PRENDRE LE TEMPS

prendre le temps de prier..., cliquez sur l'image.

source[1]


 SI tu vis sans cesse « sous pression »,

ton corps et ton esprit seront trop vite usés.
 
SI tu cours toujours sans reprendre haleine,
tu ne saisiras jamais ce qu’il y a de profond en toi.
 
SI, par négligence, tu n’as pas vu ton ami depuis fort longtemps,
gêné, tu évites de l’aborder et tu risques de le perdre.
 
SI, parce que ton boulot te dévore, tu n’as plus le temps pour les tiens,
tu te coupes de la Vie, de l’essentiel.
 
SI tu as peur de te rencontrer, c’est que tu n’es plus habitué à toi,
tu ne te connais plus, tu crains tes proches, tu as peur de toi.
 
 Un comble, non ?  
MAIS
 
SI le nageur relève la tête,
c’est pour reprendre son souffle,
 
SI l’automobiliste s’arrête à la station d’essence,
c’est pour faire le plein.
 
ET TOI ?
 
SI tu t’arrêtes, toi, c’est pour prendre conscience de toi,
rassembler toutes tes forces, les ordonner et les diriger
afin de t’engager tout entier dans la vie.
 
AUSSI restreint soit-il, ne tue pas le temps,
il est providentiel, le Seigneur y est présent.
Il t’invite à la réflexion et à la décision
pour devenir plus homme, plus vrai.
 

                               D’après Michel Quoist