10 novembre 2007

Zefferino Namuncurá, un fruit de la spiritualité des jeunes salésienne

2_13_1984_[1] ..........LETTRE DU RECTEUR MAJEUR à toute la Famille salésienne. ... ... ... Chers Frères et Sœurs, membres de la Famille salésienne, chers jeunes,Je vous écrit le cœur plein de joie pour la béatification des martyrs espagnols, à laquelle j’ai pu participer le dimanche 28 octobre sur Place Saint-Pierre. Le Seigneur nous a bénis par 63 nouveaux bienheureux qui viennent réaffirmer ce que disait le père Rua: “Que la sainteté des fils soit la preuve de la sainteté du Père”. Ils sont un encouragement pour notre engagement à faire de la sainteté un programme de vie, surtout en cette époque où la société nécessite des témoins passionnés du Christ et de serviteurs des hommes.La joie augmente comme un fleuve en crue avec la prochaine béatification de Zefferino Zamuncurá, le dimanche 11 novembre, cette fois à Chimpay, le berceau qui l’a vu naitre et qui est devenu depuis des années une destination de pèlerinage. Sa renommée de sainteté remonte au 1930, quand le père Luigi Pedemonte commence à recueillir et à publier des témoignages, et elle est reconnue d’abord par la déclaration de Vénérable faite par le Pape Paolo VI en 1972, puis par le décret de béatification signé par le Pape Benoit XVI le 6 juillet 2007.La sainteté de Zefferino est l’expression et les fruit de la spiritualité des jeunes salésienne, cette spiritualité faite de joie, d’amitié avec Jésus et Marie, d’accomplissement de ses devoirs, de don de soi-même aux autres. Zefferino représente la preuve convaincante de la fidélité par laquelle les premiers missionnaires envoyés par Don Bosco ont réussi à répéter ce qu’le avait fait à l’Oratoire de Valdocco: former des jeunes saints. Cela continue à être notre engagement aujourd’hui, dans un monde qui nécessite des jeunes poussés par un clair sens de la vie, audaces dans leurs choix et fermement centrés sur Dieu pendant qu’ils servent les autres.La vie de Zefferino est une parabole qui n’a duré que 19 ans, mais qui est riche en enseignements.Il est né à Chimpay le 26 aout 1886 et a été baptisé deux ans plus tard par le missionnaire salésien père Milanesio, qui avait été le médiateur de l’accord de paix entre les Mapuche et l’armée argentine, rendant possible au papa de Zefferino de conserver le titre de “Grand Cacique” pour soi, et le territoire de Chimpay pour son peuple. Il était âgé de onze ans quand son père l’inscrit à l’école d’État de Buenos Aires: Il voulait que son fils devienne le futur défenseur de son peuple. Mais Zefferino s’y trouva mal à l’aise et le père le fit passer au pensionnat salésien “Pie IX”. C’est ici que commença l’aventure de la grâce, qui aurait transformé un cœur pas encore illuminé par la foi en un témoin héroïque de la vie chrétienne. Il montra immédiatement un grand intérêt pour les études, il tomba amoureux des pratiques de piété, il fut passionné par le catéchisme et inspira la sympathie à tout le monde, compagnons et supérieurs. Deux évènements le lancèrent vers les sommets les plus élevés: la lecture de la vie de Domenico Savio, dont il devint un imitateur passionné, et la première communion, par laquelle il scella un pacte de fidélité absolue avec son grand ami Jésus. Depuis lors, ce jeune qui trouvait difficile “être en rang” et “obéir au coup de la cloche”, devint un modèle.Un jour ─ Zefferino était aspirant salésien à Viedma ─ Francesco De Salvo, le voyant arriver à cheval comme un foudre, lui cria: “Zefferino, qu’est-ce que tu aimes le plus ?”. Il s’attendait à une réponse faisant référence à l’équitation, un art dans lequel les Araucans étaient des maitres. Mais le jeune, freina le cheval, répondit: “Être prêtre”, et poursuivit sa course.Ce fut précisément en ces années de croissance intérieure qu’il tomba malade de tuberculose. Ils le firent rentrer dans son climat natal, mais ce ne fut pas suffisant. Mgr Cagliero pensa alors qu’en Italie, il aurait trouvé de meilleurs soins. Sa présence ne passa pas inaperçue dans la nation: les journaux parlèrent avec admiration du Prince de las Pampas. Le père Rua le fit assoir à table avec le Conseil général. Pie X le reçut en audience privée, l’écoutant avec intérêt et lui offrant une médaille ad principes. Le 28 mars 1905, il dut être hospitalisé au Fatebenefratelli de l’ile Tiberina, où il décéda le 11 mai suivant, laissant derrière lui une empreinte de bonté, de diligence, de pureté et de joie inimitables.C’était un fruit mûr de la spiritualité des jeunes salésienne. Ses restes se trouvent maintenant dans le Sanctuaire de Fortín Mercedes en Argentine, et son tombeau est la destination de pèlerinages constants, parce que grande est la renommée de sainteté dont il jouit auprès du peuple argentin.Zefferino incarne les souffrances, les angoisses et les aspirations de son peuple Mapuche, le même peuple qui, au long des années de son adolescence a rencontré l’Évangile et s’est ouvert au don de la foi sous la direction d’éducateurs salésiens avisés. Il y a une expression qui résume tout son programme: “Je veux étudier pour être utile à mon peuple”. En effet, Zefferino voulait étudier, devenir prêtre et retourner auprès de son peuple pour contribuer à la croissance culturelle et spirituelle de son peuple, comme il avait vu faire par les premiers missionnaires salésiens. Le saint n’est jamais comme une météorite qui traverse tout à coup le ciel de l’humanité, mais il est plutôt le fruit de la gestation longue et silencieuse d’une famille et d’un peuple qui expriment dans cet enfant leurs meilleures qualités.La béatification de Zefferino est un invitation à croire dans les jeunes, même en ceux qui viennent d’être évangélisés, à découvrir la fécondité de l’Évangile, qui ne détruit rien de ce qui est véritablement humain, et la contribution méthodologique de l’éducation dans ce merveilleux travail de configuration de la personne humaine, qui arrive à reproduire en elle-même l’image du Christ.Ceux qui pensent que la foi religieuse est une forme d’adéquation ou un manque d’engagement pour les changement social, se trompent. Au contraire, elle est l’énergie qui rend possible la transformation de l’histoire. La sainteté, qui pour certains évoque la singularité d’une condition considérée comme peu adhérente à la vie quotidienne, signifie au contraire la plénitude de l’humanité traduite en acte. Le saint est une personne authentique, réalisée, heureuse. Les témoignages des contemporains de Zefferino sont unanimes pour affirmer la bonté de son cœur et le sérieux de son engagement. “Il sourit avec les yeux”, disaient ses camarades. C’était un adolescent admirable, saint, qui aujourd`hui peut ─ doit ─ être proposé comme modèle et exemple aux jeunes. L’Argentine salésienne, reconnaissante à Dieu pour le don extraordinaire qu’il a accordé en Zefferino, a l’obligation de se sentir responsable à garder vivante sa mémoire, convaincue de pouvoir continuer à proposer aux jeunes des parcours concrets de sainteté.Alors que nous louons et nous rendons grâce au Seigneur pour ce nouvel élément de la belle mosaïque de la sainteté salésienne, renouvelons notre foi dans les jeunes, dans l’inculturation de l’Évangile et dans le Système préventif.Avec toute mon affection, en Don BoscoRome, 1er novembre 2007Solennité de la ToussaintD. Pascual Chávez Villanueva, SDBRecteur Majeur................ !!! Pour en savoir plus, cliquez sur la photo !!! ....................

Des relations en couleurs !

"Être salésien coopérateur, n'est pas appartenir à un mouvement en plus, mais être conscient de vivre un style de vie qui colore toutes les actions du quotidien et qui s'affine tous les jours...!"......... Prenons le temps de relire ce texte "en profondeur". Il résume l'esprit fraternel dans lequel tout chrétien et en particulier "salésien", est appelé à vivre. Simple dans son énoncé, plus difficile à vivre, cet esprit fait de chacun, les acteurs de la Bonne Nouvelle et nous fait partager la responsabilité (individuelle et "collective") de sa "diffusion". Être chrétien, être salésien, c'est non seulement soigner la qualité de ses "relations" avec Dieu et avec son être intérieur mais c'est aussi être "missionnaire", c'est avoir un style de vie marqué par le sens de la communauté.La Parole de Dieu n'a de sens que si elle s'incarne en vérité, dans la vie des Hommes. Elle est l'expression d'une histoire d'amour, celle des relations de Dieu avec son Peuple. C'est notre histoire. Dieu nous rejoint et par son Fils, nous invite à prendre le chemin qui conduit à Lui. Cette incarnation est à la source de la spiritualité salésienne qui doit animer notre mission. C'est le sens qu'il faut donner au "Da Mihi Animas" où Don Bosco partage, à la suite de Saint François de Sales, le pari divin sur l'humanité, expression de la Nouvelle Alliance: Dieu avec les hommes pour que les hommes soient avec Dieu. C'est le sens "unique" de notre mission. C'est là où, fraternellement, nous qui la partageons, avons à en (re)découvrir "l'unicité". L'humanisme de nos jours est dans tous les (beaux)discours. Mais ce sens de l'humain ne doit pas nous détourner de l'acte créateur. A travers notre souci de l'homme, notre engagement chrétien (et salésien) fait de nous des lieux de transparence où Dieu se donne aujourd'hui. Oublier cette transparence, c'est "trahir" la rencontre promise. C'est tarir la source de Joie et d'Espérance qui veut sourdre en chacun lors de sa naissance... par le baptême. C'est l'esprit d'alliance: entrant dans le "Jourdain" de nos traditions, Dieu, par son Fils, donne un souffle nouveau à notre humanité.Vécues dans cet esprit d'alliance, les relations "salésiennes" sont marquées par des expressions qui traduisent toujours le souci d'une rencontre "en vérité". Humilité, douceur, attention bienveillante, écoute, accueil, ... ne sont là que quelques unes de ces spécificités qui colorent dans une constante disponibilité, la générosité et la simplicité de ces relations, lieux d'échanges ouverts à la lumière de Dieu. Le souci salésien de l'incarnation, doit nous conduire à nous mettre sans cesse, à travers ce que nous sommes, à travers ce que nous faisons, sous le regard de Dieu pour recevoir cette lumière qu'il nous revient de transmettre. Briser le prisme de notre vocation, c'est masquer l'arc-en-ciel!..."Dieu est l'amour même. Dieu aime à l'infini chaque âme en particulier, et comme uniquement." Cette relation d'amour est unique et partagée. Comme pour St François de Sales, cette certitude doit être la lumière qui doit éclairer notre chemin de sainteté à la rencontre des Hommes. Cet amour, c'est la "modernité" de notre vocation et le transmettre en est l'engagement. Pour en assumer la responsabilité, nous devons le vivre en état de fraternité. L'Esprit, c'est le souffle: inspiration et expiration... Il doit réguler notre bien "être" et notre bien "faire". Attention cependant à cette "relation intérieure" car tout déséquilibre risque de faire de nous des asthmatiques de l'Evangile, sensibles aux allergies du monde mais obligés de s'isoler pour Le vivre! A+collagef2

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09 novembre 2007

un sourire pour toi !

Le sourire est contagieux,tu l'attrapes comme le rhume!Quand quelqu'un m'a souri aujourd'hui,j'ai commencé à sourire aussi.J'ai tourné le coin et quelqu'un a vu mon sourire...Quand il a souri, j'ai réalisé que je venais de le lui passer.J'ai réfléchi à ce sourire et j'ai réalisé sa valeur:un simple sourire, comme le mien, peut faire le tour du monde.Alors, si vous avez envie de sourire, ne le retenez pas, montrez-le:débutons une épidémie et infectons le monde!Continuez de faire voyager ce sourire en l'envoyant un ami.TOUT LE MONDE A BESOIN D'UN SOURIRE ! ........... Bonne journée ! sourire[1]

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08 novembre 2007

Eau ou Coca ?

à vous de choisir !Pour faire votre choix, cliquez sur l'image. A+(NB: ce diapo est de source .... inconnue !)Couper_2

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au service de Dieu...

C'est vrai, ce n'est pas facile d'être serviteur.Pas facile d'être au service de Dieu.On s'habitue si vite à tout, même au sacré.On s'habitue à l'autel, on s'habitue à Dieu,comme on s'habitue à l'autre, à l'amour.Alors, l'amour s'enlise.Alors la foi s'enlise dans la routine,le"train-train", quotidien.Rien n'est plus terrible que l'habitude.Parfois, il arrive que le service se transformeet le serviteur aussi …Il se transforme en pouvoir, en pouvoir sur les autres.Pouvoir des portes, pouvoir des clefs, pouvoir des livres.Personne n'y échappe.Un beau jour, voilà qu'on exige des préséances,on exige sa place dans le chœur,comme hier les chanoines dans leur stalle.Qu'en est-il du sacré?Qu'en est-il du service de Dieu?Aujourd'hui, Jésus lui-mêmenous rappelle au service,au service de l'Evangile,au service des autres …C'est là, le seul pouvoir des serviteurs de Dieu.Un texte de Robert Riber ............ A+ et bonne journée !main