19 novembre 2007

Un secret

Ecoutez ce que m'écrivait récemment une Coopératrice salésienne, maman de quatre enfants.  Il y a quelques mois, j’étais sur le point de succomber à la fatigue et à la nervosité: tant de choses à faire à la maison et en ville, les enfants, mon mari, mes beaux-parents. des amies ... à qui je tiens et qui tiennent à moi.  C'était trop.  Alors j'ai pensé à ma vieille maman qui vit encore, seule à 80 km d'ici. Je l'ai toujours tant admirée: elle a élevé sept enfants, sans jamais donner l'impression d'être écrasée par ses tâches; toujours très active, mais jamais découragée, au contraire tranquille et souriante.   Je suis allée la trouver : « Maman, dis-moi ton secret.  Comment fais-tu pour t'en tirer si merveilleusement. Moi, je n'en peux plus.  Qu'est-ce que je dois supprimer dans mes journées? »   Elle m'a regardée avec un fin sourire et m'a dit: « Voilà, Thérèse, c'est très simple. Seulement auras-tu le courage de le faire? Prends 5 minutes chaque jour, au moins 5, si possible de bon matin ou au premier moment libre de la matinée; avec calme, en silence, mets- toi devant toi-même et devant le Seigneur, lis une phrase d'Evangile ou la pensée du jour sur le feuillet du calendrier: 2 minutes (au moins) pour méditer, 2 minutes (au moins) pour prier de toute ton âme, 1 minute (au moins) pour prévoir les choses principales de ta journée et les jeter dans les mains de Dieu, en t'unissant à l'offrande de la messe qui se célèbre à la paroisse. Cinq minutes: c'est peu ! Mais si tu es fidèle, tu verras qu'elles te feront gagner beaucoup de temps et tu auras la force de remplir toutes tes tâches d'un cœur tranquille et avec efficacité. »   Et la Coopératrice ajoutait : Je me suis décidée à suivre le conseil de maman et je vois que ma vie est en train de se transformer. Je travaille autant qu'avant, mais sans m'énerver. Je sens la présence de Quelqu'un qui m'accompagne à chaque instant »  Pourquoi ne pas profiter, nous aussi. de ce précieux secret? (Père Joseph AUBRY)

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18 novembre 2007

Marie, prends-moi par la main

Tu es belle, ô Marie,

toi le reflet du coeur de Dieu.

 

Ton visage est celui d'une mère

où se reflète la tendresse de Dieu.

Et ce visage blotti contre le tien

dit l'élan de confiance éperdu

qui jette l'enfant contre sa mère.

Ce visage est celui de Jésus, ton enfant,

dont tu es le trône dans les cieux

comme tu en as été le havre sur la terre.

 

Ces joues l'une contre l'autre

vibrent mystérieusement

du battement de deux coeurs à l'unisson.

 

Mais ce visage

qui cherche place et refuge contre le tien,

c'est celui de chacun d'entre nous.

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17 novembre 2007

En crise d'amour...

Le monde qui nous entoure est en crise, en crise d’amour …  la joie se fabrique, le malheur se montre, la facilité s’achète, l’effort s’oublie.  Ne reste alors qu’un grand silence, celui de l’impuissance certes, mais surtout celui de l’absence et de l’indifférence.  Et pourtant, aujourd’hui comme hier, il n’y a pas de recettes miracles : il faut au-delà des mots, vivre en vérité notre vie d’enfants de Dieu, avec la « liberté » d’un être qui se sait aimé.

 

Dieu à créé l’homme à son image. N’oublions pas qu’il nous a passé le crayon !

 

Être le reflet de Dieu ne tient pas d’un système de reproduction de type « polaroïd » et encore moins d’un simple « copier-coller ».  Il est le souffle de notre vie et c’est à travers ce souffle qu’il l’anime.  Elle doit devenir et être le témoignage de sa volonté s’amour.

 

Certains parleront de « rêve éveillé » ou de « coulisse de l’exploit ».  Cet « impossible à l’homme » peut devenir, si nous le voulons vraiment, le possible de Dieu qui changera le monde…  pour cela nous devons nous abandonner et laisser naître en nous cette parole pour la vivre : « Notre Père, que ta volonté soit fête dans ma vie ! »

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16 novembre 2007

Seigneur, source de vie

Seigneur,

tu es source de vie, 
tu m'abreuves chaque jour 
De Ton Amour!
 
Tu es toujours avec moi, 
tu me prends par la main 
et me conduis vers des chemins sûrs!
 
Avec toi, je ne crains pas 
car tu es le rocher qui m'abrite, 
la forteresse qui m'aide à vivre les épreuves…
 
Sans toi, ô source de Vie, 
je ne peux rien faire car toi seul agis en Moi!
Je te cherche parfois 
sur les terres arides de mon existence, 
où es-tu, parmi tant de souffrances?
 
Tu me réponds avec des signes, 
signes de solidarité avec les autres
qui sont aussi tes enfants bien-aimés...               .
 
Tu m'appelles à te suivre dans ce monde perturbé, 
tu viens apaiser les tempêtes de ma vie 
et tu dis dans le fond de mon cœur: 
« Ne Crains pas car je suis avec toi! »               
 
Brigitte B.
 
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15 novembre 2007

MAGNIFICAT !

Prête-nous  ta voix Marie, chante avec nous. 
Avec le Magnificat tout est possible, mais tout n'est pas gagné. 
Le Magnificat, comme les béatitudes, il faut en vivre au fil des jours. 
Nous sommes encore loin d'un monde imprégné de l'amour de Dieu, 
où les puissants ne dirigent pas tout, où les affamés sont comblés de biens. 
Ce monde, il faut toujours recommencer à le construire, car Dieu, 
s'il nous donne toute son aide, ne le construit pas à notre place. 
 
Des pauvres, il y en a toujours parmi nous. 
Et des affamés. Et des opprimés. Et des torturés. 
Et aussi des puissants et des orgueilleux. 
 
Le Magnificat n'est pas un chant d'hier, dépassé. 
C'est un chant d'aujourd'hui, c'est aussi un défi. 
Certains disent même un appel à la révolution.
 
Faut-il, pour être fidèle à Dieu et à son Alliance, 
abattre tous les puissants, dépouiller tous les riches? 
 
En fait, il ne s'agit pas ici, ni dans les béatitudes,
 de mettre les pauvres à la place des riches 
et les persécutés à la place des persécuteurs. 
On changerait simplement de pouvoir. 
 
Ce qu'exalte le Magnificat et ce qu'il nous invite à faire, 
ce n'est pas un transfert ou une revanche, 
c'est un renversement de l'échelle des valeurs, 
d'où sortira, par la lutte contre l'injustice, 
une société plus fraternelle et plus conforme à la volonté de Dieu. 
 
Nul ne pouvait mieux exprimer cela que Dom Helder Camara, 
"l'évêque des pauvres",la "voix des sans voix", 
lui qui présentait sa Symphonie du nouveau monde 
en déclarant: "Parfois nous sommes traités d'utopistes. 
Malheur au monde s'il perd les utopistes."
 
Ecoutons Dom Helder Camara 
 
 
 
Prête-nous ta voix, Marie, chante avec nous. 
Mère du Christ et Mère de l'Eglise, 
en nous préparant pour l'évangélisation que nous avons à poursuivre, 
à élargir et à parfaire, nous pensons à Toi. 
 Plus spécialement, nous pensons à Toi 
à cause de ce modèle parfait d'actions de grâces 
qu'est l’hymne que tu as chanté, quand ta cousine Elisabeth, 
mère de Jean-Baptiste, t'a proclamée la plus heureuse d'entre les femmes. 
Tu ne t'es pas arrêtée à ton bonheur, 
tu as pensé à I’ humanité toute entière,
tu as pensé à tous. 
Plus encore, tu as opté clairement pour les pauvres, 
comme ton Fils l'a fait plus tard 
Qu’ y a-t-il en Toi, qu’ y a-t-il dans tes paroles, dans ta voix, 
pour qu'en annonçant dans le Magnificat 
la chute des puissants et l'élévation des humbles, 
le rassasiement des affamés 
et la dépossession des riches, 
personne n'ose Te juger subversive 
ou Te considérer comme suspecte? ... 
Prête-nous ta voix, chante avec nous ! 
Demande à ton Fils qu'en nous tous 
se réalisent pleinement les desseins du Père! 

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