06 décembre 2013

Poème Invictus en hommage à Nelson Mandela

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... Le poème préféré de Nelson Mandela

"Hors de la nuit qui me recouvre,
Noire comme un puits d'un pôle à l'autre,
Je remercie les dieux, quoi qu'ils puissent être
Pour mon âme indomptable.

Tombé dans l'étreinte des circonstances
Je n'ai pas gémi ni pleuré à voix haute.
Sous les coups de la fortune
Ma tête est ensanglantée, mais redressée.

Au-delà de ce monde de colère et de pleurs
Ne plane que l'Horreur de l'ombre.
Et pourtant la menace du temps
Me trouve et me trouvera, sans peur.

Peu importe l'étroitesse de la porte,
Le nombre des punitions sur le parchemin,
Je suis le maître de mon destin :
Je suis le capitaine de mon âme".

WILLIAM ERNEST HENLEY

Combien de temps ?

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La question taraude des hommes et des femmes de tous âges.  
Combien de temps sur le chemin de la maladie et de la guérison ?  
Combien de temps sur le chemin du chômage ?
Combien de temps avant ce pardon impossible et tant espéré ? 
Combien de temps avant de trouver l’âme sœur ?
Combien de temps avant d’être reconduit à la frontière ?
Combien de temps avant la main tendue ?
Combien de temps avant cette naissance ?

Si l’attente peut être belle, elle peut aussi devenir insoutenable, terrifiante.
Terrible expérience que celle de l’attente inévitablement 
accompagnée de cette dose insupportable d’impatience.
A quand le lever du  jour ?  
Ami, peux-tu me dire où en est la nuit ?  
Quelques heures ?  
Quelques jours ?

Regarde, une étoile se lève dans la nuit des hommes.  
Trace de lumière dans ta vie et pour tes pas.  
Étoile de la promesse qui s’accomplit.
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière.  
L’attente touche à sa fin.  
Encore un peu de temps,
rien qu’un peu de temps.
Dieu se fait un petit enfant.  
Il vient combler toute attente.

Benoît Gschwind
 
 
  


 
 
 
 

05 décembre 2013

Des commencements... à l'avenir

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Dieu des commencements,
Viens, Esprit Saint, sur le monde.
Que ton souffle donne à notre terre malade une nouvelle fraîcheur.
Que ton feu purifie les grands projets des peuples.
Ranime a vie partout où elle sommeille et semble même expirer.
Sois le Dieu des commencements.
 
Dieu de l’avenir,
Viens, Esprit Saint, sur ton Eglise.
Sois le défenseur des témoins de l’Evangile, 
l’inspirateur de toute communion et le promoteur de la vraie liberté.
Guide ceux et celles qui empruntent de nouveaux chemins 
et qui entreprennent avec audace leur mission de prophète.
Sois le Dieu de l’avenir.

Normand Provencher

 
 
  

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04 décembre 2013

LE DESIR D’AIMER CA SE CULTIVE

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Le désir d’aimer est dans notre vie comme une petite plante, la plus belle, la plus précieuse, mais aussi la plus fragile. Il est si facile de l’étouffer, de la meurtrir, en préférant partir à la recherche de ce qui satisfera notre besoin d’être aimé. Précieuse et fragile, elle doit être cultivée. Elle a besoin de soleil, d’air pur, d’humidité. Elle a surtout besoin d’être entourée de respect, d’être préférée aux autres comme possibilité la plus haute qui se trouve en chacun.
 
Comment cultiver le désir d’aimer ?
Par la pratique des deux dimensions de l’amour : le constat et l’action.
Par le constat, c’est-à-dire le regard  et l’écoute ; par l’action, c’est-à-dire par la parole et le geste.
 
La pratique du regard et de l’écoute constitue la discipline indispensable à l’éveil et au déploiement du désir d’aimer. Elle consiste à refuser de réduire l’autre à ce qu’il fait ou à ce qui apparaît de lui. Regarder ou écouter l’autre en sachant qu’il est plus que ce qu’il fait, plus que ce qu’il dit de lui-même, plus que ce que les autres disent de lui. L’affection envers l’autre s’éveille et se déploie par la reconnaissance de ce qu’il y a de plus beau, de plus précieux, également de fragile en lui : sa capacité d’aimer et d’entrer en relation d’amitié avec Dieu.
 
La parole et le geste forment une autre discipline indispensable à la culture du désir d’aimer. Il nous arrive parfois de nous surprendre à souhaiter que dans nos relations avec les autres nous puissions sentir que nous les aimons. Tout serait tellement plus facile au lieu d’éprouver de la tristesse, de la frustration, ou de la colère, si nous étions portés par l’affection pour l’autre. Il en va de même dans notre relation à Dieu. Nous nous disons que si seulement nous pouvions sentir que nous sommes aimés de lui et que nous l’aimons, tout serait plus léger et notre vie quotidienne, si banale soit-elle, serait comme le vol de l’oiseau.
 
Benoît GARCEAU – extrait de la voie du désir
 
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03 décembre 2013

L'intelligence du coeur... pour la Paix

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Si une conversation s’envenime, 
Si les malentendus se multiplient,
Pour te faire entendre
Ne hausse pas le ton
Mais hausse le niveau de la conversation
N’aligne pas les preuves, fussent-elles irréfutables,
Pour rétablir la Paix, essaie d’atteindre l’intelligence du coeur.
Là peut se faire facilement la rencontre avec le meilleur de l’autre.
Car la Paix est la compassion en toi
Du meilleur qui pardonne au pire de ne pas être un saint.
 
Faire silence, non pas seulement de mots, 
Mais de ces sentiments qui nous empoisonnent
Et nous rendent la vie irrespirable,
Rendre notre quotidien plus paisible
et par contagion , 
Le monde plus bienveillant.
La colombe de la Paix pourra alors venir faire son nid sur la terre.

André Marie
 

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