26 décembre 2013

J’ai faim !

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J’ai faim,
Faim de pain.
Dès que j’ai un creux,
Je mange un peu.
D’autres n’ont rien
Pour calmer leur faim.
 
J’ai faim,
faim de paix.
J’aspire de tout cœur
À la paix intérieure.
D’autres tremblent de peur
Et souvent en meurent.
 
J’ai faim,
Faim de justice.
Parfois je suis égratigné
Dans ma dignité.
D’autres sont écrasés,
Exclus ou piétinés.
 
J’ai faim,
Faim d’amour
J’ai la chance d’aimer,
D’être aimé chaque jour.
D’autres n’ont personne
Pour les aimer un jour.
 
J’ai faim
Faim de Dieu
D’un Dieu d’amour,
De justice et de paix,
D’un Dieu qui se fait pain
Pour tous ceux qui ont faim.

25 décembre 2013

NAISSANCE

C'est Noël, quelle Bonne Nouvelle !

Sainte et heureuse fête de Noël !

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Né dans une étable, il est le soleil de justice de tous ceux qui n’arrêtent pas de frapper aux portes des sociétés.

Posé dans l’abandon, hors de la ville, il est le pain de tous ceux qui errent, exclus de la table commune.
 
Bercé par sa mère, il est l’amour de Dieu déposé dans les bras de tous ceux qui n’ont d’autre recours que le cri de leur détresse.
 
Étendu sur la paille, pareil à un épi nouveau, il est le bonheur prêt à être récolté.
 
Cet enfant-là, venu en pleine nuit de larmes et de craintes, est l’espérance de Dieu offerte à l’ardente attente de l’humanité !
 
 
Notre lettre d'information vient de paraître. Vous pouvez la découvrir en suivant ce lien

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24 décembre 2013

Le chemin des petits et des pauvres

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Sur la paille d’une étable, dans la nuit de Bethléem, Dieu, notre Dieu s’est fait l’un des nôtres.  Un sauveur nous est né dans la cité de David.  Jamais Dieu ne s’était fait aussi proche de son peuple.

« Vous trouverez un nouveau-né, emmailloté et couché dans une mangeoire. »  Voilà le signe donné aux bergers invités à se mettre en route vers l’étable.  Voilà le signe qui est donné à chacun de nous en cette nuit !

Le peuple espérait un sauveur, il attendait un roi, et c’est un enfant, un nouveau-né qui vient le sauver !  Une fois de plus, Dieu nous déroute.  Il prend toujours le chemin des petits et des pauvres pour venir sauver l’humanité.

Alors, pourquoi avoir peur d’être petits, simples et pauvres ?  Pourquoi avoir peur de nos pauvretés et de nos petitesses ?  Elles sont le lieu où Dieu prend naissance.  Elles sont le lieu où Dieu nous donne rendez-vous !  Coincés entre la mémoire de notre attente, nos vieux rêves périmés et stériles, et la réalité de l’espérance qui nous est donnée au cœur de la nuit par la naissance de l’enfant-Dieu, laissons-nous surprendre par ce Dieu qui se fait si proche de l’homme qu’il a visage humain.

Comme les bergers, il nous faut bouger si nous voulons voir Dieu.  Il nous faut sans cesse aller de l’autre bord, franchir la route de nos contradictions intimes.  Alors, nous pourrons entrer dans la grande joie destinée à tout le peuple : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David.  Il est le Messie, le Seigneur. »

Dieu est quelqu’un de chez nous : c’est un enfant du pays !  Joyeux Noël !

Benoît Gschwind


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Le pas en Avent du jour




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23 décembre 2013

TU M’ATTENDS ENCORE

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Seigneur, si Tu veux m’attendre encore,
Je serai le quatrième mage, parti de nulle part.
Parti sans étoile aux cieux pour un voyage au bout du temps,
Pour un voyage au bout de moi…
 
Quand les ténèbres brouillent toutes pistes,
Quand ma boussole intérieure bat la chamade,
Quand ma route s’emballe sur elle-même,
Tu me montres quelque part dans la nuit l’étoile inconnue
Que Tu fais lever pour moi.
 
Tu me dis que je n’ai pas perdu ma vie,
Ce temps que j’avais rêvé tout autre !
Tu me dis que Tu m’attends encore,
Car la fête ne commencera pas sans moi.
 
Et je t’offrirai mon enfance,
Tapie sous les décombres de mon passé…
J’adorerai l’Enfant de Noël,
Comme on s’agenouille émerveillé
Devant le miracle fragile d’une Parole enfin devenue vraie.

Maintenant, je Te vois en l’Enfant de Noël,
T’agenouiller devant moi,
Pour que je devienne enfin Ton enfant.
 
Lytta BASSET
 

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22 décembre 2013

Attente

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Dieu,
tu as choisi de te faire attendre
tout le temps d'un Avent.
 
Moi je n'aime pas attendre
dans les files d'attente.
Je n'aime pas attendre mon tour.
Je n'aime pas attendre le train.
Je n'aime pas attendre pour juger.
Je n'aime pas attendre le moment.
Je n'aime pas attendre un autre jour.
Je n'aime pas attendre
parce que je n'ai pas le temps
et que je ne vis que dans l'instant.
 
Tu le sais bien d'ailleurs, 
tout est fait pour m’éviter l’attente : 
les cartes bleues et les libres services, 
les ventes à crédit et les distributeurs automatiques, 
les coups de téléphone et les photos à développement instantané, 
les télex et les terminaux d’ordinateur, la télévision et les flashes à la radio…
je n’ai pas besoin d’attendre les nouvelles : elles me précèdent.
 
Mais toi, Dieu, 
tu as choisi de te faire attendre le temps de tout un Avent, 
parce que tu as fait de l’attente l’espace de la conversion, 
le face à face avec ce qui est caché, l’usure qui ne s’use pas.
L’attente, l’attente seulement l’attente, 
l’attente de l’attente, l’intimité de l’attente qui est en nous 
parce que seule l’attente 
et que seule l’attention est capable d’aimer.
 
Tout est déjà donné  dans l’attente, 
et pour toi, Dieu, 
attendre se conjugue Prier.

Jean Debruynne .
Extrait  de « Ecoute, Seigneur, ma prière » Prier DDB

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