16 octobre 2013

Envoyés au monde

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Jésus en nous ne cesse pas d’être envoyé,
au long de ce jour qui commence,
à toute l’humanité, de notre temps, de tous les temps,
de ma ville et du monde entier.

A travers les proches frères
qu’il nous fera servir, aimer, sauver,
des vagues de sa charité partiront jusqu’au bout du monde,
iront jusqu’à la fin des temps.

Béni soit ce nouveau jour, qui est Noël pour la terre
puisqu'en moi Jésus veut le vivre encore.

Madeleine Delbrêl

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15 octobre 2013

Un thérapeute

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« Pour le Thérapeute le corps ne peut pas être seulement considéré comme un objet, comme une chose ou une machine au fonctionnement défectueux qu’il s’agirait de « réparer »; le corps est un corps « animé ».  Il n’y a pas de corps sans âme, ce qui n’a plus d’âme, n’étant plus animé.

Soigner le corps de quelqu’un, c’est être attentif au souffle qui l’anime. Pour les anciens Hébreux, la maladie et la mort étaient liées à une « perte », ou à un manque de souffle.  Ressusciter, relever quelqu’un, c’était de nouveau faire circuler le souffle dans ses membres.

Lorsque Dieu veut « rappeler » un homme à lui, il lui « retire » le souffle et son corps retourne à la poussière. Notre vie ne tient qu’à un souffle, le Thérapeute prend soin de ce souffle qui informe le corps.

Guérir quelqu’un  c’est le faire respirer : « mettre son souffle au large » (sens du mot « salut » en hébreu) et observer toutes les tensions, blocages et fermetures qui empêchent la libre circulation du souffle, c’est-à-dire l’épanouissement de l’âme dans un corps.

Le rôle du Thérapeute sera de « dénouer » ces nœuds de l’âme;  ces entraves à la Vie et à l’Intelligence créatrice dans le corps animé de l’homme.»

Jean-Yves Leloup « Prendre Soin de l’Être »

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14 octobre 2013

Annoncer la Bonne nouvelle.

 

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Seigneur,

Je brûle du désir d’annoncer ta Bonne Nouvelle aux jeunes d’aujourd’hui mais je les sens si peu disponibles, accaparés par leurs musiques, leurs jeux vidéo et leurs prochaines acquisitions de fringues.

Ils m’invitent poliment dans leurs groupes d’appartenance, mais ce que j’aimerais leur dire ne semble guère les intéresser.

Apprends-moi, comme tu le fis en Samarie, à ne pas vouloir m’imposer, mais à me tenir discrètement sur le seuil.

Donne-moi la patience d’attendre le moment propice pour la rencontre.

Et si un jeune, en souffrance de ne pas être reconnu chez les siens, s’approche, donne-moi de savoir l’accueillir à ta manière, sans me mettre en avant, mais en le laissant s’avancer.

Donne-moi de savoir lui apprendre, même s’il se sous-estime, qu’il est riche de talents et qu’il peut connaître la joie de donner.

Permets-moi de lui faire découvrir qu’il est aimé de toi, qu’il est fait pour aimer, que le véritable amour n’est pas un flash sentimental mais don de soi.

Alors, j’en suis convaincu, il viendra boire à la source de ton Amour, source jaillissante de vie, et le cœur gonflé de joie, il ira courir la communiquer à tous ses amis.

Donne-moi, Seigneur, la force de croire en lui, qui pourtant à si peu confiance, de croire en sa capacité de devenir ton témoin.

Oui, aujourd’hui comme hier, les jeunes sauront continuer de répercuter ton appel : « Venez et voyez ! » 

Jean-Marie Petitclerc SDB

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13 octobre 2013

Récite ton chapelet, dit Dieu…

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Récite ton chapelet, dit Dieu,
Et ne te soucie pas de ce que raconte tel écervelé :
Que c'est une dévotion passée et qu'on va abandonner.
Cette prière-là, je te le dis
Est un rayon de l'Evangile :
On ne me le changera pas.
Ce que j'aime dans le chapelet, dit Dieu,
C'est qu'il est simple et qu'il est humble.
Comme fut mon Fils. Comme fut ma Mère.

Récite ton chapelet : tu trouveras à tes côtés
Toute la compagnie rassemblée en l'Evangile :
La pauvre veuve qui n'a pas fait d'études
Et le publicain repentant qui ne sait plus son catéchisme,
La pécheresse effrayée qu'on voudrait accabler,
Et tous les éclopés que leur foi a sauvés,
Et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem,
Qui découvrent mon Fils et sa Mère...

Récite ton chapelet, dit Dieu,
Il faut que votre prière tourne, tourne et retourne,
Comme font entre vos doigts les grains du chapelet.
Alors, quand je voudrai, je vous l'assure,
Vous recevrez la bonne nourriture,
Qui affermit le cœur et rassure l'âme.
(...)
Charles Péguy

A prier également :
la spirale du Rosaire  -  En chapelet avec Marie  - Coeur à Coeur avec Marie

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12 octobre 2013

Courir contre le temps

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Courir contre le temps, c’est courir contre l’avenir. Et l’avenir n’existe pas. Quand le temps me manque, je ne vois devant moi que l’avenir : je ne peux pas, en même temps être attentive au présent. Je ne vis donc pas.

Seigneur, tu ne me demandes pas de courir, autrement tu m’aurais doté(e) de roues au lieu de pieds. Tu me demandes seulement de donner le meilleur de moi-même en toutes circonstances. S’il me faut beaucoup de temps pour donner le meilleur de moi-même, cela veut dire qu’il ne m’en restera pas pour autre chose. Cela veut dire qu’il ne sera pas nécessaire que j’en aie pour autre chose.

Mon devoir n’est pas de faire beaucoup de choses en peu de temps, mais de faire bien ce que j’ai à faire.

Si j’en étais convaincu(e), je découvrirais que soudain tout s’enchaîne quand je me borne à bien faire, sans vouloir trop en faire. Quand je suis conscient(e) de ce que je ressens et de ce que je fais - sans cesse, minute après minute -, j’entre en communication avec mon âme, et tout devient harmonieux. Mon âme c’est toi, Seigneur.

Lore Dardanello

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