12 mars 2013

ÉCOUTER POUR SE DONNER.

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Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.

Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un…

C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là …

Écouter, c’est commencer par se taire.

Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être.

Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui, spécifiques.

C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, en laissant à l’autre son espace et le temps de trouver la voie qui est la sienne.


Être attentif à quelqu’un qui souffre, Ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour se libérer….

Bruno Leroy

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11 mars 2013

Figure et visage

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Ma figure, c'est mon apparence extérieure:
charmante, banale, agréable selon les critères variables édictés par la vogue de la mode.
Ma figure m'est imposée par la nature ou par hérédité.
Aucun grimage esthétique ne pourra réellement changer ma figure.
Ma figure, je n'y peux rien : elle ne vient pas de moi, je ne l'ai pas créée !

Mon visage, c'est différent, complètement !
C'est moi tout entier avec l'intérieur et avec l'extérieur !
Mon visage, c'est moi avec tout ce que je porte en moi d'infini, de changement,
de conversions possibles et que je tente de traduire en paroles et en comportements.

Mon visage, c'est le désir en moi de vivre toujours en plus grand, d'élever l'amour en perpétuel jaillissement par-delà toute usure, c'est la volonté d'aller jusqu'au bout de l'appel que je discerne en moi, c'est l'obstination à mener mon existence à la hauteur de mon humanité et sous le feu de l'Evangile !

Mon visage, c'est moi insufflé d'Evangile !
Mon visage, c'est ma vie en train de se convertir en amour, en don,
en réconciliation, en travail pour mes frères.
Mon visage, c'est ma vie engagée dans une lente transfiguration
en reflétant, peu à peu, la beauté que Dieu a imprimée en moi,
c'est ma vie en train de se transformer en Visage de Dieu !

Or, il y a péché !
Le péché est un masque que j'accepte de plaquer sur mon visage, sur ma vie.
Ce qui est destiné à être beau, d'un coup est voilé et devient grotesque.
Le péché n'est rien d'autre qu'un masque de laideur collé sur mon visage, sur ma vie.
Il déforme ce que je suis. Le péché fait grimacer ma vie, mon visage.
Il encrasse, il brise, il détourne la lumière qui était sur le point de s'y poser.

Me voici, Seigneur, pour te dire:
« Vois mon visage et non les masques de péché qui me déforment.
Me voici, Seigneur,pour déposer mes masques et vivre à visage découvert,
sous la lumière de l'Evangile.»

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10 mars 2013

Le cœur de Dieu est vulnérable comme le cœur d’une mère

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Comme les entrailles d’une mère
Seigneur, ton amour est vulnérable
comme celui d’une mère;
tu es “ému jusqu’aux entrailles”,
tu débordes de compassion
quand l’un de tes enfants
revient vers toi, déchiré,
et fait, simplement, l’aveu de sa misère.

Me voici devant toi, comme un enfant blessé
qui ne cherche pas à cacher ses plaies devant sa mère,
car, il sait, que c’est en lui découvrant son mal
qu’il va raviver sa tendresse maternelle.
Je suis ton enfant qui apprend à marcher,
tombe, titube et tombe encore,
se cogne sur le rebord de la table
et s’entaille les lèvres ou l’arcade sourcilière;
Seigneur, c’est long l’apprentissage à la liberté !
J’ai des bosses et des blessures
sur le front, sur les genoux, partout...
Mais, je sais aussi que le jour où son enfant
est devenu un homme libre,
capable de tenir debout
et de prendre sa vie en main,
une mère ne se souvient plus qu’en riant
de toutes ses bêtises d’antan...

Toi aussi, Seigneur,
tu t’intéresses plus à mon devenir
qu’à mes péchés de jeunesse;
tu regardes toujours devant et jamais en arrière;
Sans doute, arriverai-je au ciel
avec des sparadraps un peu partout
et des cicatrices plein le cœur...
mais qu’importe, Seigneur !
L’essentiel n’est-il pas de marcher
et d’arriver jusqu’à toi ?

Je crois, Seigneur, que tu m’aimes
et je sais que faire l’aveu de son péché
devant quelqu’un qui nous aime
n’est ni honteux ni humiliant
mais source de liberté nouvelle

Seigneur, ton pardon m’émerveille !

Hilda Barhoum

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09 mars 2013

Un autre visage de la beauté

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Et si la souffrance
N'était qu'un autre visage de la beauté ?
Il y a des mots qui se disent en silence,
Seulement par le regard...
C'est une langue si belle !
La compassion et la tendresse,
Offertes d'une âme à l'autre,
Et seuls ceux qui ont souffert
Connaissent ce langage.
Car rien n'est plus beau
Qu'un coeur libéré des artifices,
De la vanité et du mensonge,
Un coeur dénudé par la souffrance,
Qui se tient debout, tremblant,
Vulnérable et courageux,
Dans toute la beauté
De son humble humanité....

Andrée Laplume

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08 mars 2013

La vie avance à petits pas

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La vie avance à petits pas,
Pour nous mener loin parfois,
Elle est émerveillement,
Chaque jour de se sentir vivant.

Peu importe le temps,
Il faut vivre l'instant,
Savourer le présent,
Avec un regard d'enfant.

Ceux que l'on dit vieux,
Ont perdus l'espérance,
Et sont tristes plus que joyeux,
Ceux que l'on dit vieux,
Ne savent plus être heureux.

La jeunesse est dans l'esprit,
Un rire qui s'épanouit au miroir de la vie,
La jeunesse est une façon de regarder,
Les événements qui peuvent arriver,
Et discerner les importants des futiles.

Les années enneigent nos cheveux,
Et nous donnent Sagesse,
A transmettre aux plus jeunes,
Pour leur montrer qu'on peut être Joyeux,
Même si les ans défilent tel un souffle de Dieu.

L'Amour a toujours rajeuni même les plus vieux d'entre-nous !

Bruno LEROY.

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