11 mars 2012

Si tu ouvrais ta fenêtre sur le monde…

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Si tu ouvrais ta fenêtre sur le monde,
celui qui est là, juste à portée de voix,
juste à portée de cœur.

Si tu ouvrais ta fenêtre sur l’attente des jeunes,
ceux que chaque jour tu rencontres sur ta route
et qu’il t’arrive de voir sans regarder,
d’écouter sans même entendre.

Si tu ouvrais ta fenêtre sur l’amour,
cet amour dont on parle tant,
cet amour que l’on cherche tant
et qui nous fait si soif que nos lèvres s’en fendent.

Alors toi, si tu tendais les mains pour l’accueillir en fontaine,
 si tu ouvrais ton cœur pour parler au-delà des mots,
il y aurait peut-être une place pour l’accueil et le partage.

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10 mars 2012

Voici l’autre devant moi.

 

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Voici l’autre devant moi, Seigneur, je dois le regarder « lui »

Au-delà de ma sympathie ou de mon antipathie, au-delà de mes idées ou de ses idées, de mon comportement et de son comportement.

Je dois « lui » permettre d’exister devant moi, tel qu’il est en son être profond et non pas l’obliger à l’attaque, à la défensive, à la comédie.

Je dois le respecter, autre que moi, et non pas le saisir pour moi, le gagner à mes idées, l’entraîner à ma suite.

Je dois être pauvre devant « lui », ne pas l’écraser ou l’humilier ni l’obliger à la reconnaissance.

Car il est l’unique, Seigneur et donc riche d’une richesse que je ne possède pas, et c’est moi le pauvre, qui me tiens à sa porte, nu, dépouillé, pour apercevoir, au fond de son cœur, ton visage, o Christ ressuscité, qui m’invites et me souris.

Michel QUOIST .

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09 mars 2012

Demandes de pardon.

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Le soir, je relis, avec le Seigneur, ma journée, laissant remonter dans ma mémoire l’un ou l’autre événement heureux. Je commence par rendre grâce, non pas d’abord ce que j’ai fait pour Lui, mais ce qu’Il a fait pour moi. Dans sa grâce j’ai pu me rapprocher de telle personne, tenir bon dans un moment difficile, mieux prier, être plus patient. Merci Seigneur pour le souffle de ton Esprit que je discerne dans mes démarches de ce jour.

Confitemini Domino, quoniam bonus
Confitemini Domino, Alleluia.

Peut-être n’ai-je pas bien répondu à ton Amour, pardon pour cette rancune entretenue, pour ce mot blessant, cet activisme sans frein, cette tristesse qui m’enferme.  Sous ton regard je repère mes peurs et mes replis, apaise en moi les discordances, les flots inquiets, les tourbillons de vanité ! Rends-moi la joie d’être sauvé.

Confitemini  Domino, quoniam bonus
Confitemini Domino Alleluia.

Renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit en accueillant ton pardon, Seigneur je retrouve la confiance, des chemins s’ouvrent, un avenir tout neuf m’est rendu.  Donne-moi, Seigneur, ta Lumière et ta Force pour demain. Donne-moi le sens de ta Volonté et la capacité de l’accomplir entièrement dans les circonstances de ma vie.

Confitemini Domino quoniam bonus
Confitemini Domino Alleluia.

Claude FLIPO,  Jésuite.

 

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08 mars 2012

Lumière pour l'homme aujourd'hui

 

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Lumière pour l'homme aujourd'hui
qui viens depuis que sur la terre
il est un pauvre qui t'espère,
atteins jusqu'à l'aveugle en moi :
touche mes yeux afin qu'ils voient
de quel amour tu me poursuis.
Comment savoir d'où vient le jour
si je ne reconnais ma nuit ?

Parole de Dieu dans ma chair
qui dis le monde et son histoire
afin que l'homme puisse croire,
suscite une réponse en moi :
ouvre ma bouche à cette voix
qui retentit dans le désert.
Comment savoir quel mot tu dis
si je ne tiens mon cœur ouvert ?

Semence éternelle en mon corps
vivante en moi plus que moi-même
depuis le temps de mon baptême,
féconde mes terrains nouveaux :
germe dans l'ombre de mes os
car je ne suis que cendre encore
Comment savoir quelle est ta vie
si je n'accepte pas ma mort ?

Didier Rimaud, "Les arbres dans la mer",
Paris, Desclée, 1975

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07 mars 2012

"Allez"

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" Allez..." nous dites-vous à tous les tournants de l'Evangile.

Pour être dans votre sens, il faut aller,
même quand notre paresse nous supplie de demeurer.

Vous nous avez choisis pour être dans un équilibre étrange.
Un équilibre qui ne peut s'établir et tenir que
dans un mouvement, que dans un élan.

Un peu comme un vélo qui ne tient pas debout sans rouler,
un vélo qui reste penché contre un mur
tant qu'on ne l'a pas enfourché,
pour le faire filer bon train sur la route.

La condition qui nous est donnée
c'est une insécurité universelle, vertigineuse.
Dès que nous nous prenons à la regarder,
notre vie penche, se dérobe.

Nous ne pouvons tenir debout que pour marcher,
que pour foncer, dans un élan de charité.
C'est dans un libéralisme un peu fou
que joue l'aventure de votre grâce.
Vous vous refusez à nous fournir une carte routière.
Notre cheminement se fait de nuit.
Chaque acte à faire à tour de rôle s'illumine
comme des relais de signaux.

Souvent la seule chose garantie c'est cette fatigue régulière
du même travail chaque jour à faire,
du même ménage à recommencer,
des mêmes défauts à corriger,
des mêmes bêtises à ne pas faire.

Mais en dehors de cette garantie,
tout le reste est laissé à votre fantaisie
qui s'en donne à l'aise avec nous.

Madeleine Debrêl
Joie de croire page 94


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