05 octobre 2010

Pour te dire que je T'aime

Voici notre prière "FLASH" de la semaine : 

 



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T’accueillir.

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Pour t’accueillir,
Pour préparer notre terre,
Pour croire en toi,
Notre grand Seigneur,
Rien d’extraordinaire n’est à faire !

Il suffit d’avoir un cœur limpide et sans tricherie,
Il suffit d’avoir un regard doux et sans méchanceté.
Il suffit de passer sur ses lèvres le sourire et la joie,
Il suffit d’ouvrir ses mains pour donner et partager.
Il suffit d’être attentif et fidèle à ta Parole.
Il suffit d’aimer sans compter sa tendresse.
Il suffit d’écouter ton appel et de changer de vie, Seigneur !

Tu peux venir, Seigneur, la terre et ses habitants,
pour toi, changent les couleurs de la vie.

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04 octobre 2010

C’est Toi que j’adore

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Lorsqu’éclate la merveille de l’univers et que la beauté habille les visages et les cœurs,
Lorsque la symphonie des créatures fait sourdre en moi un chant de joie,

Ô mon Dieu, je T’adore.

Lorsque le silence enveloppe les battements de mon cœur et que la terre au creux de la nuit vient se reposer, Quand tout est calme et passivité,

Ô mon Dieu je T’adore.

Quand bondit la vie, joyeuse et généreuse,
Quand jaillissent les hymnes de fête et que tout proclame l’ivresse d’exister,

Ô mon Dieu je T’adore.

Ô Toi qui es toujours devant moi, sans cesse plus loin et au-delà,
Toi pour qui il faut tout quitter,
Toi l’essentiel et l’Unique nécessaire vers qui nous marchons les mains ouvertes et tendues,
Toi, l’inaccessible lumière à l’horizon de nos ténèbres, qui illumines notre chemin quotidien,

Toi, Dieu de tout Amour je T’adore.

Toi, l’inconnu au cœur de toute gratuité,
Toi, la source de toute beauté et le jaillissement de toute abondance,
Toi le trésor caché dans notre champ et la perle que recueille le pèlerin,

Toi, Dieu de toute Eternité, je T’adore.

Accueille les premières herbes de ma récolte et les espaces vides de mes nuits.
Recueille l’exubérance de mon allégresse et les larmes de mes jours de tristesse.

Ô mon Dieu car c’est Toi que j’adore.

Charles DELHEZ

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03 octobre 2010

Ballotin du dimanche 3 octobre

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« Le cœur indifférent est comme une boule de cire entre les mains de son Dieu, pour recevoir semblablement toutes les impressions du bon plaisir éternel : un cœur sans choix, également disposé à tout, sans aucun autre objet de sa volonté que la volonté de son Dieu… »  (T.A.D. IX, 4)

« Que vous puissiez bientôt guérir, si c’est la plus grande gloire de Dieu, si moins, que puissiez-vous amoureusement souffrir, tandis qu’ainsi le requerra la providence, afin que, guérissant ou souffrant, le bon plaisir divin soit exercé. »  (Lettre à Mme de la Fléchère  1609,  n° 545)

« Ma Philothée, les possessions que nous avons ne sont pas les nôtres : Dieu nous les a données à cultiver et veut que nous les rendions fructueuses et utiles, et partant nous lui faisons service agréable d’en avoir soin. »  (I.V.D. 3, XV)

« J’approuve bien le peu parler, pourvu que ce peu que vous parlerez fasse gracieusement et charitablement, et non point mélancoliquement, ni artificiellement.  Oui, parlez peu et doux, peu et bon, peu et simple, peu et rond, peu et aimable. » (Lettre à une religieuse de l’abbaye de Ste Catherine  n°2010)

« Il ne faut pas vouloir que tous commencent par la perfection ; il importe peu comme l’on commence, pourvu que l’on soit bien résolu de bien poursuivre et de bien finir. »  (Lettre à la Mère de Chastel  1622   n°1903)

02 octobre 2010

LE SEMEUR FOU

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… Nous savons que la parabole du semeur parle des manières d’écouter la Parole de Dieu.

Jésus en fournit la clé à ses disciples : les semences sont la Parole (Marc 4, 1-20) Les trois terrains infertiles figurent les mauvais auditeurs : ceux à qui le diable ôte la parole du cœur, ceux qui manquent de profondeur et ceux chez qui la parole est étouffée par les soucis du monde et la quête des richesses ; la terre fertile se sont les auditeurs qui accueillent bien la Parole et lui font porter du fruit.

Sans doute cela est-il vrai puisque c’est dans l’Evangile. Mais cela paraît bien mécanique et moralisateur pour une parole de Jésus. Maintenant qu’elle est expliquée, à quoi rime encore l’interpellation qui la termine : Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Peut-être, sous cette pertinente leçon d’écoute, peut-on discerner un sens profond, qui la fonde. Car un élément important a été négligé dans cette minutieuse explication : le personnage du semeur et son étrange geste. Pourtant, en racontant la parabole, Jésus insiste : le semeur est sorti pour semer et alors qu’il semait…

C’est un étrange semeur, bien dans le style de ces insolentes paraboles où Jésus parle de Dieu à travers l’image de personnages incongrus, privés de sens commun : un berger qui abandonne cent brebis pour une qui s’est perdue, un père qui fait la fête à son fils débauché, un maître qui paie le même salaire à ceux qui n’ont presque rien fait, qu’à ceux qui ont porté le poids du jour, un autre encore qui s’enchante des magouilles de son intendant délicat…

Le semeur de la parabole est bien de la même famille un peu folle, paradoxale. Dieu n’a pas le sens commun.

Il est un semeur à la volée, éparpillant les grains partout, sans discernement, sur les chemins, dans les rocailles et les broussailles comme sur la terre fertile. Toute terre lui est bonne, la semence dût-elle être picorée, étouffée, desséchée. Mais aux trois obstacles répond, dans un crescendo à trois temps, une surabondante moisson, trente, soixante, cent pour un. A semeur fou, large moisson.

Tel est le Dieu de Jésus qui ensemence le monde des humains follement, largement, qui partout fait souffler l’Esprit qu’il donne aux hommes en Jésus Christ. Il n’y a pas de terrain qui lui échappe, aucun n’est indigne de lui.

Nous ne sommes pas juges des semailles de Dieu dans le monde, et ce n’est qu’à la moisson qu’apparaîtront les terrains fertiles. Nous sommes, nous, entre semailles et moissons, dans le temps des germinations et des aventures de la semence. Nous sommes dans le temps des hommes.