27 octobre 2010

J’ai longtemps erré ...

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J’ai longtemps erré comme une brebis égarée…
Je t’ai cherché dans les merveilles que tu as créées.
J’ai demandé à la Terre si elle était mon Dieu,
elle m’a répondu que non.
Je l’ai demandé à la mer, à ses abîmes,
tous les êtres qu’ils contiennent m’ont répondu :
cherchez-le au-dessus de nous.
J’ai interrogé le ciel, la lune, le soleil, les étoiles,
toutes m’ont répondu : nous ne sommes pas votre Dieu.

Maudit soit l’aveuglement qui m’empêchait de te voir.
Maudite soit la surdité qui ne me permettait pas d’entendre ta voix!
Sourd et aveugle que j’étais,
je ne m’attachais qu’aux merveilles de ta création.

Je me suis fatigué à te chercher hors de moi,
toi qui habites en moi, pourvu que j’en aie le désir.
J’ai parcouru les bourgs et les places publiques,
et je n’ai pas trouvé, parce que je cherchais en vain ce qui était en moi.

Mais tu m’as éclairé de ta lumière,
alors je t’ai vu et je t’ai aimé,
car on ne peut t’aimer sans te voir,
ni te voir sans t’aimer.

Ô temps malheureux où je ne t’ai point aimé !

 

Saint Augustin. Extrait des Soliloques

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26 octobre 2010

marcher avec Marie

Voici notre prière "FLASH" de la semaine : 

 



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Rêver

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Comme il est doux de rêver... Mais si je veux que mes rêves se réalisent, je dois commencer par m'ouvrir un oeil, puis l'autre...

Reprendre ainsi contact avec la Vie, me lever et AGIR... Bouger, visualiser, prendre des décisions. Tout cela m'aide à ébaucher mon rêve.

Si je prévoie d'aller vivre ailleurs, j'aurai à vendre ma maison, trouver un nouveau travail, me reconstruire une nouvelle chaumière qui saura abriter ma nouvelle vie... Ressemer les fleurs de l'amitié!!!

J'aurai aussi à ré apprivoiser une nouvelle façon de vivre, connaître de nouvelles personnes, accepter les mentalités différentes de la mienne... Oui! J’aurai à composer une "nouvelle chanson"... à siffloter en avançant sans trop me retourner... N'extraire que le positif de ma vie passée pour enrichir mes jours futurs.

J'aurai souvent à me laisser guider par l'oiseau de la Confiance... D'un battement d'ailes et dans un doux gazouillis, il me dira où je pourrai trouver les graines pour nourrir ma faim intérieure...

Faire face à la musique... c'est Accueillir en toute confiance tout ce que le "Grand Maestro" voudra bien me démontrer...

Donc, AUJOURD'HUI je commence par ME RÉVEILLER à la Vie... A ME LEVER pour la saisir à plein-bras. Je prends le temps d'Admirer le paysage que je vois de ma fenêtre. Puis, j'ouvre grande la porte pour respirer l'air du présent et SOURIRE à ce VENT NOUVEAU...

AUJOURD'HUI, seulement pour cet AUJOURD'HUI, je fais une "symphonie"  de ma journée et une "sonate au clair de lune" de ma soirée!!!


Jovette Mimeault

25 octobre 2010

« Seigneur, ne le laissez pas mourir ».

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Premier dimanche de juillet 1846. Après une épuisante journée passée à l’oratoire dans une chaleur torride, en retournant à sa chambre du Refuge, don Bosco s’évanouit. On le transporte jusqu’à son lit : « Toux, inflammations violentes, crachements de sang continuels ». Cers paroles signifient selon toute probabilité : « pleurite avec forte fièvre, hémoptysie », conjonction de troubles extrêmement graves à cette époque et pour un malade qui a déjà souffert de vomissements de sang.

« En quelques jours, je fus considéré comme perdu ». On lui administre le viatique et l’onction des malades. Sur les chantiers des petits maçons, dans les ateliers des jeunes mécaniciens, la nouvelle se répand immédiatement : « Don Bosco va mourir ».

Tous les soirs, vers la petite chambre du Refuge où don Bosco agonise, arrivent des groupes de pauvres garçons affolés. Ils portent encore leurs vêtements salis par le travail, le visage blanchi par la chaux. Ils n’ont pas dîné pour courir au Valdocco. Ils pleurent, ils prient. ; « Seigneur, ne le laissez pas mourir ! »

Le médecin a suspendu toute visite, et l’infirmier (tout de suite posté par la marquise au chevet de don Bosco) interdit à qui que ce soit l’entrée de la chambre du malade. Les garçons désespèrent :

« Laissez-moi au moins le regarder.
-              Je ne le ferai pas parler,
-              J’ai un seul mot à lui dire, un seul.
-              Si Don Bosco savait que je suis là, il me ferait entrer »

Don Bosco reste pendant huit jours entre la vie et la mort. Pendant ces huit jours, des garçons, travaillant sous un soleil de plomb, ne burent pas une gorgée d’eau pour arracher au ciel sa guérison.  Dans le sanctuaire de la Consolata les petits maçons se succèdent nuit et jour. Il y a toujours quelqu’un agenouillé devant la Madone. Si les yeux se ferment de fatigue (après douze heures de travail), ils résistent au sommeil parce que don Bosco ne doit pas mourir.

Certains, avec la générosité spontanée des enfants, promettent à la Vierge de réciter le chapelet toute leur vie, d’autres de jeûner au pain et à l’eau pendant un an.

Le samedi, don Bosco subit la crise la plus grave. Il n’a plus de force, le plus petit effort provoque un vomissement de sang. Dans la nuit, beaucoup craignent la fin. Mais elle ne vient pas.

C’est au contraire l’amélioration qui arrive : la grâce, arrachée à la Vierge par ces garçons qui ne peuvent plus rester sans père.

Un dimanche de la fin de juillet, dans l’après-midi, en s’appuyant sur un bâton, don Bosco se dirige vers l’oratoire.

Les garçons volent à sa rencontre. Les plus grands l’obligent à s’asseoir sur un fauteuil, le soulèvent sur leurs épaules et le portent en triomphe jusque dans la cour. Ils chantent, ils pleurent, les petits amis de don Bosco, et, lui aussi il pleure.

Ils entrent dans la petite chapelle et remercient ensemble le Seigneur. Quand le silence se fait, tendu, don Bosco réussit à prononcer quelques paroles :

« Ma vie, c’est à vous que je la dois. Mais, soyez-en persuadés : à partir d’aujourd’hui, je la dépenserai entièrement pour vous ».

 

Don Bosco par Térésio Bosco

24 octobre 2010

Ballotin du dimance 24 octobre

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« Demandez au Seigneur par la prière d’obtenir la grâce de pouvoir faire des œuvres excellentes et extraordinaires et de faire plus fréquemment les ordinaires, comme aussi de résister plus ardemment aux menues tentations et combattre hardiment les plus grandes. » (Lettre de St François de Sales)

« Il faut avoir un cœur de longue haleine ; les grands desseins ne se font qu’à force de patience et de longueur de temps ; les choses qui croissent en un jour se perdent en un autre.  Courage donc, ma bonne fille, Dieu sera avec nous. » (Lettre à Madame Bourgeois, Abbesse du Puits-D’Orbe    1604)

« Nous sommes comme les perdrix de Paphlogonie qui ont deux cœurs ; car nous avons un cœur doux, gracieux et courtois en notre endroit, et un cœur dur, sévère, rigoureux envers le prochain. » (I.V.D. 3, XXXVI) 

« De quoi sert-il de bâtir des châteaux en Espagne, puisqu’il nous faut habiter en France ? » (Lettre à la Présidente Brulart   1607)

« Soyez vigilante et tenez votre cœur haut et élevé en Dieu ; ne vous étonnez point de vous sentir faible, car moyennant que vous invoquiez Dieu, il sera votre force pou bien diligemment exécuter le désir que vous avez de ne vivre qu’en lui. » (Lettre à une inconnue  n°1990)