12 juin 2010

LES CAPITAUX QUE DIEU PREFERE

 

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Il y a les capitaux financiers, le capital intellectuel,
Les capitaux industriels, le capital culturel...
Mais y a-t-il un capital de cœur ?
Est-il vrai Seigneur que ce dernier pèse plus lourd
Dans la banque de ton Royaume ?
 
Il y a les surdoués en affaires,
Les surdoués en électronique et en mathématique,
Les surdoués en sports...
Est-il vrai Seigneur que tu préfères, surtout,
Les surdoués du cœur ?
 
Est-il vrai Seigneur, qu'à tout homme,
Diplômé des grandes écoles ou balayeur du métro,
Blanc ou noir, pratiquant une religion ou pas,
Malade ou bien- portant, jeune ou vieux,
Superstar ou inconnu, citadin ou paysan,
Tu ne poseras qu'une seule question, au soir de sa vie :
Qu'as-tu fait de ton capital d'amour,
De cette capacité d'aimer,
De cette étincelle de ma propre vie,
Que je t'avais confiée pour la faire fructifier ?
 
Pourquoi as-tu enfoui cet amour qui devait permettre à tes frères
Affamés d'amour, assoiffés de justice, paumés, prisonniers,
Étrangers, d'exister, de grandir, d'espérer ?
 
Seigneur, aide-nous à ne pas enterrer ce trésor,
À faire fructifier notre capital d'amour,
Le seul à ne jamais se dévaluer sur terre et dans ton éternité.

 

Prier les Paraboles, Michel HUBAUT

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11 juin 2010

CHRETIENS : NEUTRALITE ou CIVISME ?

Transmis par l'ami d'un ami... et je vous invite à votre tour à partager cet article avec tous les vôtres !

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La neutralité est une illusion. Nous sommes tous à nouveau bientôt appelés à émettre une opinion sur la direction de notre pays. Or, un grand nombre a déjà laissé entendre qu'il refusait de voter pour ceux (toujours les mêmes) qui, à priori, ne prennent pas les priorités sociales en compte en ces temps de crise et qui sont indéfiniment incapables de se mettre d'accord.
 
Etre chrétien implique de penser autrement, car nos valeurs nous appellent à ne jamais baisser les bras et à persévérer, surtout dans la désillusion et l'adversité. Mais encore ?
 
Nous avons le devoir de poser des choix, même répétitifs, même avec des résultats décevants.
 
A la fin de notre vie, que nous ayons été avocat, ouvrier, prêtre ou bandit, tout ce que nous allons laisser derrière nous sera une concrétisation du Tout de l'existence. L'Esprit qui aura irradié, ne fut-ce qu'un instant dans cette existence, illuminera à lui seul notre vie. De même l'endurcissement, la cruauté ou l'indifférence auxquels nous aurons succombé, ne fut-ce qu'un instant, obscurciront le ciel. Il n'y a pas de neutralité possible pour Dieu.
 
Le problème de la vie pour un Chrétien ne peut se résumer à la question de savoir comment on traitera les déficits, la délinquance, le coût de la vie, etc. mais, bien plus, de tenir compte que nous pataugeons tous dans nos rapports avec autrui et qu'il en va de même au plus haut niveau de la hiérarchie socio-politique. Les petites atrocités discrètes, les scandales cachés, qu'aucune loi ne peut prévenir, sont le véritable siège de l'infection morale et la neutralité ne nous permettra pas d'y échapper.
 
Conscients de cela et étant compris dans le lot, nous avons le devoir de choisir ce que nous considérons comme représentatif de nos valeurs, même si ce choix a parfois été décevant et que le prochain ne sera peut-être pas plus glorieux. L'homme politique reste un humain.
 
Le problème de la vie pour un Chrétien commence par rapport à lui-même, dans sa façon de traiter ses fonctions émotives, sa cupidité ou son orgueil blessé. Et donc, ce qui devrait le préoccuper d'abord dans la société, ce n'est pas le fait de voir les responsables faire des erreurs ou même d'être parfois corrompus, mais c'est sa façon personnelle de vouloir profondément avoir une influence sur les choses et donc de ne pas poser d'actes neutres.
 
C'est, pour le Chrétien, fuir le non-choix, le désabusement, le laisser-faire qui sont dans l'air du temps.
 
La religion n'est pas faite pour des occasions extraordinaires, telles la naissance, le mariage, la mort. Elle tend à nous apprendre qu'aucun acte n'est quelconque, et que tout instant, que tout choix constitue une occasion exceptionnelle. Ce n'est pas nécessairement dans des moments d'extase que peut être atteint le sommet de la vie spirituelle. Ce sommet existe partout, accessible dans l'action la plus ordinaire, comme d'exprimer un vote.
 
 
Le caractère d'un Chrétien n'est pas seulement déterminé par des actes de magnanimité, mais par un constant effort pour réduire son indifférence dans les menues actions quotidiennes. C'est souvent la constance qui sanctifie.
 
Aussi, ne pouvons-nous qu'être interpellés, quelque soit notre choix politique, à ne pas nous dérober, à ne point faillir et à ne pas poser d'acte neutre. La résignation est toujours une faillite morale. La joie de faire son devoir est une des plus hautes expériences que puissent connaître les hommes. Et, s'il est peut-être vrai que toute joie ne mène pas à Dieu, toute joie vient de Dieu...
 
Pas besoin de baguette de sourcier pour déceler notre intérêt global. Agissons bien.
 

Sœur Marie-Aurore de la Contemplation

Ermite du Carmel de Rochefort

 

 

10 juin 2010

Tu as entre 18 et 35 ans...

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Tu as entre 18 et 35 ans...

Tu souhaites prendre le temps de te poser...

de prier la Parole de Dieu,

de marcher en montagne...

Tu aimes la vie simple et fraternelle...

faite d'écoute, de partage et de rires !?

Bienvenue au

Camp "Prière-Montagne"

organisé par les Salésiennes de Don Bosco

avec la participation de Jean-Louis Van Wymeersch, sj

Val Grisenche - Italie (Val d'Aoste)

Départ : 4 juillet 2010 (après-midi) 

Retour : 15 juillet (matin)

Contact :

stellapetrolo@hotmail.com  -  g.pelsser@euphonynet.be

Prix : 270 €

Qu'on se le dise !

Faites passer l'info - Merci !

Amitié

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Toi aussi Seigneur, tu avais des amis :
Marthe et Marie à Béthanie avec leur frère Lazare.
Tu aimais t'arrêter chez eux sur la route de Jérusalem.
 
Tu as regardé tes apôtres comme des amis.
Tu as fait l'expérience de l'amitié brisée
Par la trahison de Judas et le reniement de Pierre.
 
Peut-être t'es-tu souvenu de ce texte
Ecrit par un autre Jésus, le fils de Sirac :
« Un ami fidèle est un puissant soutien :
Qui l'a trouvé a trouvé un trésor »  (Si 6,14)
 
Regarde les relations humaines aujourd'hui :
Souvent la technique remplace la rencontre,
La valeur marchande l'amitié
L'intérêt la fidélité.
Le baiser de Judas est toujours d'actualité.
 
Donne-nous la lucidité de vivre des amitiés vraies,
Un cœur ouvert pour faire de l'amitié
Une source de partage et de transformation du monde.

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09 juin 2010

Quand je regarde.

 

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Quand je regarde ceux qui doutent avec sincérité
Et ceux qui cherchent avec ténacité,
et ceux qui aperçoivent avec humilité,
et ceux qui se mettent en route,
et ceux qui refusent de s'arrêter, je me dis :
 
« Ceux-là, ils sont prêts à voir se lever une étoile qui les conduira vers l'Enfant, car il les attire ».
 
Quand je regarde la femme qui fait le trottoir,
Et le poivrot qui fait les cafés,
et le petit voleur qui fait les poches,
et le grand voleur qui fait les coffres,
et l'imbécile qui fait la bête, je me dis :
 
« Ceux-là, il faut que j'attende d'être sans péché pour oser leur jeter la première pierre, car Jésus dessine sur le sol avec son doigt ».
 
Quand je regarde le gros cou qui opprime,
et le gros bonnet qui empoche,
et la grosse tête qui écrase,
et le bras long qui privilégie,
et le mauvais œil qui méprise,
 et le gros bras qui étouffe,
et les gros sabots qui déflorent, je me dis :
 
« Ceux-là, petits Zachée de rien du tout, ils sont loin de se douter que Jésus est prêt à s'inviter chez eux ; ce jour-là, ils vont craquer car Jésus est irrésistible ».
 
Quand je regarde avec le regard de Jésus,
Je ne vois que des gens sauvés...
Ou sur le point de l'être.

 

Dieudonné DUFRASNE

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