23 janvier 2008

Voici que je me tiens à la porte

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C'est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit.
Même quand tu ne m'écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être Moi, c'est Moi qui suis là.
 
J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part,
le plus léger murmure d'invitation, qui me permettra
d'entrer chez toi.  Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras,
je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute.
 
Silencieux et invisible, je viens, mais avec l'infini pouvoir de mon amour. 
Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir,
avec tout l'amour que j'ai pour toi; un amour au-delà de toute compréhension,un amour où chaque battement du cœur est celui que j'ai reçu du Père même.  " Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé".
 
Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever,
de t'unir à moi, dans toutes mes blessures.
Je vais t'apporter ma lumière. 
Je viens écarter les ténèbres et les doutes de ton cœur.
Je viens avec mon pouvoir capable de te porter toi-même
et de porter tous tes fardeaux.
Je viens avec ma grâce pour toucher ton cœur
et transformer ta vie.
Je viens avec ma paix,
qui va apporter le calme et la sérénité à ton âme.
 
Je connais tout de toi.
Même les cheveux de ta tête, je les ai tous comptés.
Rien de ta vie est sans importance à mes yeux.
Je connais chacun de tes problèmes, de tes besoins,
de tes soucis.  Oui, je connais tous tes péchés,
mais je te le redis une fois encore :
Je t'aime, non pas pour ce que tu as fait,
non pas pour ce que tu n'as pas fait.
Je t'aime pour toi même,
pour la beauté et la dignité que mon Père t'a données
en te créant à son image et à sa ressemblance.
C'est une dignité que tu as peut-être souvent oubliée,
une beauté que tu as souvent ternie par le péché,
mais je t'aime tel que tu es.
 Mère TERESA (1910-1997)  ...est arrivée en Inde en 1928 où elle a passé sa vie à servir le Christ dans les plus pauvres. En 1949, elle fonde la congrégation des Missionnaires de la Charité. Elle sera béatifiée à Rome le 19 octobre 2003.  D’autres prières de mère Térésa sur le site :http://apcalcutta.free.fr/teresa.htm

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22 janvier 2008

Ma meilleure Prière : la Volonté de Dieu

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découvrir Laura VICUÑA


  La Bienheureuse Laura Vicuña est née le 5 avril 1891 à Santiago (Chili).

Elle est retournée à Dieu le 22 janvier 1904 à Junin des Andes (Argentine), à l'âge de 12 ans. 

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Sa vie héroïque fut un exemple de pureté, de sacrifice et d'amour filial.  Elle en fit le don à Dieu pour la conversion  spirituelle de sa mère. -L'Eglise nous la présente comme modèle de sainteté et guide pour les enfants et  les adolescents. -Déclarée Vénérable le 5 juin 1986, elle a été béatifiée le 3 septembre 1988 par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II.  Sa fête est le 22 Janvier.  
  
Sa directrice relate : « Depuis les premiers jours de son entrée au collège, on remarquait chez Laura un jugement supérieur à son âge et une véritable inclinaison à la piété. Son cœur innocent ne trouvait la paix et le repos qu’en Dieu.
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Déjà petite fille, sa dévotion était sérieuse ; aucune simulation ni exagération chez elle. Elle était toujours simple et naturelle.
Pendant la prière, on s’apercevait que son esprit était attentif à l’action qu’elle exécutait. Elle ne se rendait presque jamais compte de ce qui se passait autour d’elle : il était souvent nécessaire de l’avertir qu’on l’appelait ou qu’il était temps de sortir de l’église ».
-
Elle mettait la même attention dans l’accomplissement de tous les autres devoirs. Elle avait bien compris et pris pour elle cette phrase : « Fais ce que tu fais » ; et avec une sainte liberté d’esprit, joyeuse et contente, elle passait de l’église à l'école, de l'école à l’atelier, à toute autre tâche ou à la récréation.
 - 
L'église de Junin des Andes, anciennement collège de Laura
“Pour moi, avait-elle l’habitude de dire, prier ou travailler, c’est la même chose ; prier ou jouer ; prier ou dormir“.
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En faisant ce qu’on me demande de faire, je fais ce que Dieu veut que je fasse, et c’est cela que je veux faire ; c’est ma meilleure prière.
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Dès qu’elle connut la piété, écrivait sa directrice, elle l’aima, et elle atteint un degré de prière si haut et si continu qu’on la voyait, lors de récréations, absorbée en Dieu.
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« Il me semble, disait-elle, que c’est Dieu lui-même qui maintient en moi le souvenir de sa Divine Présence. Où que je me trouve, que ce soit en classe ou dans la cour, ce souvenir m’accompagne, m’aide et me console ».
 -
Mais en étant toujours préoccupée par cette pensée, lui objecta le Père confesseur, peut-être négligerez-vous vos devoirs.
-
« Ah non, Père ! répondit-elle. Je sais que cette pensée m’aide
à tout faire mieux, et qu’elle ne me gêne en rien ; car ce n’est pas que je sois continuellement en train de penser à Lui, mais que, sans y penser, je me réjouis de ce souvenir ».

21 janvier 2008

Damien de Veuster. Le serviteur défiguré

 le Père Damien  ? 

suivre ce lien Damien[1]


Molokai, îles sandwich, dimanche 17 mai 1873
 
Cher Pamphile,
 
C'est le petit Joseph qui écrit aujourd'hui à son grand frère. Voilà exactement une semaine que j'ai mis le pied à Moloch, plus précisément à Kalache, et déjà le découragement me gagne. Si je ne t'ai pas écrit plus tôt, c'est que j’avais honte de mon comportement, de ma peur, de ma lâcheté et surtout de ne pas être à la hauteur de la mission que Mgr Maigret m'a confiée en m'envoyant dans ce cimetière vivant, ce « pourrissoir de Kalache », comme l'on dit ici, cette réserve où l'on a rassemblé tous les lépreux de l'archipel. C'est probablement par orgueil, par une sorte de défi présomptueux que j'ai accepté de les aider, mais j’en suis incapable, mon Pamphile, ma foi n’est pas assez grande. À toi je peux le confesser, ce matin j'ai eu la tentation d’annuler la messe tant l'odeur était insupportable. Loin de moi l'idée de me chercher des excuses, mais laisse-moi te décrire ma descente aux enfers, la partager avec toi me soulagera sans doute du fardeau que je porte.
 
« Quand Je suis venu ici pour la première fois il y a dix ans, Mgr Maigret m'avait chargé de m'occuper du district missionnaire de Puna et je dois dire que je n'avais pas regretté de quitter ni nos Flandres natales, ni nos pères des Sacrés-Cœurs [les picpuciens], ni même nos deux sœurs : on m'avait envoyé au paradis ! À peine deux mille habitants à évangéliser dans une zone, certes volcanique et montagneuse, mais d'où il était facile de s'échapper pour aller s'amuser quelques heures sur des vagues immenses, en équilibre sur des troncs d'arbres ! Et il y avait cette joie de bâtir une chapelle avec les Canaques : qu'il était simple de les conduire à Dieu dans un amour réciproque, ils aimaient le prêtre, ils en aimaient plus facilement le Christ, Notre Seigneur.
 
À Molokai, la vie est bien différente, j'ai tant de mal à aimer, et même à supporter les plus pauvres et les plus délaissés de tous, les lépreux. Ce ne sont que chairs purulentes, visages ravagés et troués, et surtout une odeur pestilentielle écœurante. La police les a déportés ici comme des criminels. Ils attendent la mort, délaissés de tous. Ma seule activité se limite à nettoyer leurs plaies, appliquer des pommades, faire des pansements. Je me sens impuissant et je sais qu'en les côtoyant, je serai moi aussi contaminé. J'ai peur. Mon seul espoir me vient de Baptiste, un Blanc qui a été contaminé quand il était infirmier. Ensemble nous avons pensé tout à l'heure, après la messe, à deux petites astuces dont je tiens à te faire part car, bien qu'elles ne me semblent pas très catholiques, elles nous permettront de rendre la vie supportable et de redonner un peu de dignité à ces malades.
 
« Tout d'abord, je vais me mettre à fumer. Je sais que ce n'est pas bien, mais Baptiste m'a dit que c'était la seule façon de les approcher malgré cette odeur répugnante. D'autre part, nous ne parlerons plus de pansements mais de « sandwiches ». Sais-tu que Lord John Montagu, comte de Sandwich, se faisait servir à sa table de jeu des tranches de pain entre lesquelles on mettait une tranche de viande ? Eh bien nous aussi, nous enve- loppons les mollets et les bras de nos lépreux dans des feuilles, ou des bandelettes, quand le gouvernement nous approvisionne. Ainsi ferons-nous des « sandwiches », du nom de nos îles, je crois que le rire rendra le contact plus aisé.
 
« Mon vœu le plus cher serait de les inciter à ne plus subir passivement leur maladie en attendant la mort, afin qu'ils parviennent tant bien que mal à cultiver un lopin de terre, à entretenir une basse-cour et peut-être, plus tard, à construire un orphelinat... Mais bien sûr, tout cela ne sera possible que si je ne cède pas au découragement. Il me faut continuer de prier et persévérer.
 
« Embrasse bien fort nos deux sœurs et dis bien à Mgr Maigret que, malgré la difficulté de ma mission, je le remercie car j'ai la conviction d'être à ma place. À ma place. Ton frère Joseph. »
 
Voilà comment était mon frère, lui qui avait quitté les Flandres à vingt-trois ans
- celui qu'on appela ensuite père Damien n'était encore qu'un enfant, ayant toujours peur de mal faire. Pourtant, il changea la vie de ces malheureux. Grâce à lui, les pestiférés n'étaient plus traités comme réprouvés dont on avait hâte de se débarrasser. Leurs funérailles devenaient une fête d'entrée dans une nouvelle vie, la « vraie vie », pour ceux qui, sur une île paradisiaque, avaient vécu à l’ombre de la mort. « La terre, leur disait-il, est un lieu d'exil. Notre patrie, c'est le ciel où, nous autres lépreux, nous sommes sûrs d’aller un jour … Là-haut, plus de lèpre, plus de laideur, nous serons transfigurés et d’autant plus beaux et pus heureux que nous acceptons avec plus de résignation l'épreuve d’aujourd’hui. » Mon frère lui aussi rongé par la maladie accompagna les lépreux pendant plus de quinze ans, suscitant même l’admiration des non-catholiques. Le 28 mars 1889, ses plaies purulentes aux mains et aux pieds l'empêchèrent de monter à l’autel et il mourut deux semaines plus tard, le lundi de la Semaine sainte.
 
Sur sa tombe, en accord avec les pères des Sacrés-Cœurs et avec Mgr Maigret, évêque missionnaire de Honolulu, nous avons fait graver ces simples mots : « À la mémoire du Père Damien de Veuster, mort martyr de la charité pour les infortunés lépreux. »
 
extrait de :

LE LIVRE DES MERVEILLES MAME/PLON pp.943-945

 


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espérance

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20 janvier 2008

« Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »


 Deuxième Dimanche du Temps ordinaire (année A)Homélie de clôture des Journées de Spiritualité de la Famille Salésienne

Is 49,4.5-6 ; 1Cor 1,1-3 ; Jn 1,29-34


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Chers frères et soeurs,
 
Nous allons conclure cette édition des Journées de Spiritualité de la Famille Salésienne en rendant grâce et louange au Seigneur qui nous a réunis, nous a fait entendre sa voix et nous renvoie dans nos foyers, communautés et œuvres avec pour mission d’indiquer sa présence parmi nous aux jeunes. Jésus est le seul qui puisse étancher leur soif d’amour, de vie et de liberté, parce qu’Il est « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ».
 
Durant ces journées, nous avons réfléchi sur l’élément le plus essentiel du charisme salésien, le Système Préventif de Don Bosco, vrai don de Dieu pour tous les membres de la Famille Salésienne, pour tous les parents, les éducateurs et les jeunes. Il s’agit d’un système qui a l’immense potentiel de conduire à la sainteté tous ceux qui y participent, éducateurs et éduqués, parce qu’il transforme d’une part les éducateurs, grâce au dynamisme de la charité pastorale, et de l’autre les jeunes, dont il fait les protagonistes de leur éducation, en les éloignant des expériences délétères qui peuvent mettre à risque leur santé physique, leur maturation psychique, leur salut éternel, et en libérant toutes leurs énergies physiques, intellectuelles, affectives, morales et spirituelles pour écarter les expériences négatives, s’ils en ont eues, et construire une personnalité solide, d’hommes de bien, de bons chrétiens et de futurs citoyens du ciel.
 
Nous avons vu aussi que, dans le cadre de notre mission, la promotion et la défense des droits des personnes sont tout aussi indispensables, surtout ceux des enfants, des adolescents et des jeunes, étant convaincus que la pauvreté économique n’est pas le principal problème, même s’il apparaît comme le plus immédiat et évident : le principal problème, c’est la mentalité qui justifie et encourage le fossé scandaleux entre riches et pauvres, entre ceux qui jouissent de tous les droits et les autres, qui en sont privés. Bien entendu, nous parlons ici des droits fondamentaux de toute personne humaine, tels que la santé, l’éducation, le logement, la famille, mais aussi la liberté religieuse, et surtout le Christ, qui est un droit pour tous.
 
La parole de Dieu que nous venons d’écouter nous dit que la vie est une vocation, et que tout homme a une mission à remplir : le Serviteur de Yahvé a pour vocation d’être le serviteur de Dieu, et sa mission est d’être la « lumière des peuples » et de porter le salut à tous les hommes. Paul a répondu à l’appel à être « l’apôtre du Christ », avec pour mission spécifique d’annoncer le Christ crucifié. Jean Baptiste, qui est né pour être le précurseur du Christ, a reçu dans le sein maternel la mission splendide de préparer sa venue, de reconnaître sa présence au milieu du peuple et de l’indiquer à ses disciples comme « l’Agneau de Dieu » rempli de l’Esprit Saint, le Fils de Dieu reconnu par le Père, et de lui rendre témoignage par ses paroles, par sa vie et par sa mort.
 
Nous aussi, chers frères et sœurs, avons, en tant que membres de la Famille Salésienne, une vocation : celle d’être les précurseurs du Christ que nous connaissons, en le reconnaissant et en le présentant au monde. Car la mission salésienne consiste précisément à être des croyants qui font sentir le souffle de l’Esprit Saint là où il y a des germes de vie, de bien, de vérité, de beauté, qui font découvrir les traces de Dieu et de son amour prévenant dans la création, dans l’histoire, qui font voir aux jeunes la présence du Christ dans son Église, dans les pauvres, les indigents et les exclus, en l’indiquant comme Celui qui cherche leur cœur parce qu’il est capable de répondre à leurs désirs les plus profonds, de ne pas décevoir leurs attentes, et de les encourager à devenir ses disciples.
 
Sans le témoignage de Jean, Jésus serait passé inaperçu dans la foule. Et ce qui s’est passé alors continue de se passer aujourd’hui, où il semblerait qu’on ait perdu les traces de Dieu dans le monde, où on fait l’expérience du « silence de Dieu », et où on se fait l’illusion de pouvoir vivre sans sa proximité solidaire, sans sa présence aimante, et sans son action salvifique. Jean Baptiste a eu la grâce de vivre dans l’attente du Christ, d’être préparé à le recevoir en ayant l’esprit éveillé et le cœur vigilant, et donc de le reconnaître au milieu de la foule venue le trouver. Il a eu le courage d’être le premier à reconnaître en Jésus Celui qui vainc le péché, et il a eu l’audace de ne pas passer sous silence ce qu’il savait. Ainsi, avec l’aval de Jean Baptiste, Jésus a pu commencer à se manifester parmi les hommes.
 
Toutefois l’évangile ne veut pas seulement nous rappeler le mérite de Jean Baptiste d’avoir attendu et reconnu Jésus comme l’Agneau de Dieu qui se livre à la mort pour vaincre le péché, comme l’homme rempli de l’Esprit et le Fils de Dieu ; il entend aussi attirer notre attention sur la nécessité du témoignage chrétien afin que Jésus puisse être reconnu et suivi dans notre génération, qui, elle aussi, a besoin de rédemption. L’incarnation de Dieu dans le fils de Marie n’eut guère été utile si Jésus n’avait pas été accepté comme Fils de Dieu. Il ne faut pas oublier ce qui est dit dans le Prologue de l’évangile de Jean : « Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné le pouvoir d’être enfants de Dieu ». Il serait bien triste de toucher du doigt, y compris dans notre expérience personnelle, le mal, de prendre conscience de son pouvoir terrible, et en même temps de prétendre ne pas avoir besoin du Christ et de vouloir le remplacer par le progrès de la science, de la technique, de l’économie et du bien-être. Avec une grande parressia et beaucoup de franchise, Benoît XVI a dit, dans son Encyclique « Spe Salvi », que la science – même si elle rend la vie de l’homme et de la femme sur la terre plus facile et commode, du moins pour ceux qui peuvent en profiter – ne peut pas racheter l’homme. Et cela parce que « la technique – tout comme la science – ne tend pas vers un but, ne promeut pas un sens, n’ouvre pas à une perspective de salut, ne rachète pas, ne révèle pas la vérité : la technique fonctionne ».
 
Donc, si Jésus n’avait pas pu compter sur la disponibilité de Jean Baptiste, il n’aurait pas pu être présenté comme l’Agneau, l’Homme rempli de l’Esprit, le Fils de Dieu. En affirmant la mission de Jésus, Jean Baptiste a accepté de diminuer la sienne : en indiquant Jésus comme l’Agneau qui enlève le péché, il a envoyé vers Lui tous ceux qui étaient venu le voir.
 
Aujourd’hui comme hier et plus même qu’hier, Jésus a besoin de personnes qui le font connaître. Nous avons besoin de personnes qui font voir la présence de Dieu dans le monde. Le désir de Dieu d’être proches de nous, en un mot, son incarnation, eut été un échec s’il n’y avait pas eu Jean Baptiste pour l’indiquer parmi la foule.
 
Telle est aussi notre mission salésienne, mes chers frères et sœurs : être des personnes qui témoignent Jésus aux jeunes, surtout aux plus pauvres du point de vue social et économique, aux plus nécessiteux du point de vue affectif et émotionnel, à ceux qui sont le plus à risque de perdre le sens de la vie, l’espérance et un avenir. Il ne faut pas oublier que la tentative de chasser Dieu de notre vie ne transforme pas la terre en un paradis. Bien au contraire ! Elle rend notre travail plus ardu, notre vie plus fragile, et notre terre moins paradisiaque.
 
Le choix pédagogique de Dieu de se faire précéder par des précurseurs est intéressant. C’est un choix qui porte des fruits abondants quand les personnes choisies remplissent à fond leur rôle, en s’identifiant avec la volonté de Dieu. C’est ce qu’a fait Don Bosco qui, comme croyant, a marché dans l’histoire « comme s’il voyait l’invisible » et qui a consacré toutes ses forces au service d’une unique cause : le salut des jeunes. Pour remplir cette mission, il a lancé toutes sortes d’initiatives et œuvres, parmi lesquelles la fondation de la Famille Salésienne, avec pour seul objectif les âmes : « Da mihi animas ».
 
Je suis convaincu que les vocations pour tous nos instituts se multiplieront, seront plus solides et donneront plus de fruit si les jeunes – garçons et filles – qui fréquentent nos œuvres ou que nous accompagnons dans toutes sortes d’activités trouvent en nous un Jean Baptiste qui leur indique Jésus, leur fait connaître son identité profonde et les guide dans sa sequela.
 
Quelle belle mission le Seigneur nous confie là ! Remplissons-la avec joie, avec conviction et avec générosité. Le Christ est un droit pour tous. Indiquons sa présence parmi nous et guidons les jeunes vers une rencontre personnelle avec Lui.
  Rome, Salesianum – 20 janvier 2008 Don Pascual Chavez Villanueva

Recteur Majeur

Intentions de prière

 crocus[1]
Seigneur,
Ouvre nos oreilles afin que ta Parole chemine jusqu’au plus profond de notre être, qu’elle nous touche au cœur et élargisse notre regard. Qu’ainsi nos vies, nos actes et nos paroles soient vraiment signes de ton amour infini.
                     Seigneur, nous t’en prions.
 
       Tout homme est un frère, tout homme est né de Dieu.
       Enfants d’un même Père qui nous aime dans les cieux.
 
Seigneur,
Donne-nous la force intérieure pour devenir des instruments de joie et d’espérance dans le monde.
Donne-nous le courage de nos convictions afin que ta Parole soit agissante dans nos vies.
Donne-nous d’accueillir tout être humain comme un frère, même celui qui est mal-aimé, rejeté, incompris.
                          Seigneur, nous t’en prions.
 
        Tout homme est un frère, tout homme est né de Dieu.
        Enfants d’un même Père qui nous aime dans les cieux.
 
Seigneur,
Rends-nous particulièrement attentifs, proches et solidaires de ceux qui sont petits, qui souffrent et se sentent abandonnés.
Donne-nous le courage de répercuter leurs cris auprès de nos responsables religieux, sociaux et politiques.
                          Seigneur, nous t’en prions.
 
        Tout homme est un frère, tout homme est né de Dieu.
        Enfants d’un même Père qui nous aime dans les cieux.

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