19 décembre 2007

"Viens, suis-moi"

Jésus ne s'adresse pas à notre intelligence et s'il a pu apparaître pour certains comme un chef de bande, il n'a jamais fait appel à des mercenaires. 
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Il parle à notre cœur et cette capacité d'aimer ne fait l'objet d'aucune comptabilité. 
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Jésus ne demande rien, il donne tout!  Il ne désire pas un engagement à la carte, Il nous propose un menu, celui du service. 
Mais comme pour le jeune homme riche, Il s'adresse avant tout à notre liberté: viens, suis-moi…
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Ce oui, c'est celui de notre vie, de notre vocation, de la "mission" et dans les limites de notre humanité, notre devoir est d'en partager la responsabilité. 
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C'est dans ce oui libre et entier que réside la vraie richesse de l'engagement et non dans la capacité de le réussir.
A+

20070325204659_jesus[1]
 

18 décembre 2007

se (re)poser

" Le pèlerin qui prend un peu de vin pour réjouir son cœur et rafraîchir sa bouche, bien qu'il s'arrête un peu pour cela ne rompt pourtant pas son voyage, mais prend de la force pour le plus vitement et aisément parachever, ne s'arrêtant que pour mieux aller..."
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St François de Sales11_sentier_depart[1]


 Le temps est une denrée rare et le posséder vraiment est souvent un exploit surtout dans le monde professionnel et associatif où nous voulons être présents… parfois trop d'ailleurs.  Il n'y pas de recette miracle et les dosages sont presque toujours inutiles car "tout est en tout".  Cependant, il faut rester vigilant car c'est au moment où nous avons l'impression de tout (devoir) faire que nous ne faisons "rien de bon en tout!" 
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Faire l’effort de s’arrêter et se (re)poser doit permettre ce regard vrai (parfois douloureux).  Partager le travail n'a plus rien avoir avec un slogan syndical, mais relève ici d'une juste règle de vie.  Il ne sert à rien de faire si on oublie d'être en faisant.   
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D'une mécanique productive nous devons passer à une force créatrice, celle qui "abandonne" la semence car elle en sait les fruits possibles.   -"Abandonner la semence"!  Combien de semences ai-je abandonnées aujourd'hui?  Ne me suis-je pas contenté de tout faire pour agrandir mon champ, pour l'irriguer au point de prendre l'eau de l'autre?  Et pourtant, le jour diminue, il faut penser à rentrer… Ce serait vraiment trop bête de ne pas avoir le temps de les semer! 
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Puissions-nous ensemble apprendre à vivre la confiance au quotidien de nos actions, à vivre le partage fraternel et nous serons les uns pour les autres ce lieu de halte où le pèlerin (dé)pose son sac, le vide et le range ! Un lieu où coule une source de joie et d'espérance. Un lieu où …  le temps se reçoit comme un présent pour construire l'avenir. 

A+

17 décembre 2007

En la suivant, on ne dévie pas.

un site à visiter : cliquez sur l'image ci-après
db24fe7876[1]
  

"En la suivant, on ne dévie pas ;
En la priant, on ne désespère pas ;
En pensant à elle, on ne se trompe pas ;
Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas ;
Si elle te guide, tu ne connaîtras pas la fatigue ;
Si elle est avec toi, tu es sûr d'arriver au but."
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Saint Bernard

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16 décembre 2007

Avec lui et en lui, le Seigneur a fait des merveilles !

Décès du Père Roger VAN DE KERHOVE? 1er salésien arrivé au Rwanda (1954)


Chers confrères et amis, Cette nuit du 08 décembre 2007 vers 00h30 est décedé notre cher confrère Père Roger VAN DE KERKHOVE à l'hopital "Roi Faysal" à Kigali. Le P. Roger était le premier salésien qui est arrivé au Rwanda le 01 janvier 1954. Qu'il repose en paix! P. Sebastijan MARKOVIC, sdbsecrétaire de l'AGL

Kigali - Rwanda


Pour faire mémoire :

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Quelle peine d’apprendre le décès de Père Roger, mais avec lui que de raisons d’actions de grâce, que de raisons de s’émerveiller d’une vie si remplie.  
*
Avec lui et en lui le Seigneur a fait des merveilles.
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Comme une foule d’autres, je lui dois énormément. Il m’a fait ce cadeau de pouvoir visiter le Rwanda et le Nord-Est du Congo. Quel magnifique périple nous avons fait ensemble en 2002, il était encore en pleine santé, il ne tarissait pas de raconter. Il en savait des histoires.
 
Il aurait pu s’appeler Joseph en tant que menuisier, ah le bois il l’a tant travaillé, il en a donné le goût à d’autres. Partout où il est passé il a construit une menuiserie et dans bien des maisons salésiennes c’est un « fleuron » encore aujourd’hui. A Rango, les ateliers de Kitchikiro, et l’école technique de Gatenga…
 
En tant que Père, je l’ai vu au Rwanda parmi les jeunes novices salésiens, il était particulièrement aimé, il était plein de sagesse, discret et efficace à la fois.
 
Avec chaque jour un mot pertinent à adresser aux jeunes. Ah, les secrets des Salésiens et leur bon sens éducatif.
 
Roger : il avait emprunté le nom de « Rogers » pour son travail d’artiste.
 
Ses tableaux. Il en a fait des dizaines, peut-être des centaines. Ils garnissent les maisons des Salésiens au Rwanda et nombre d’églises.  Mine de rien, il en avait du talent et surtout du cœur. J’ai eu cette chance de participer avec lui à la réalisation du chemin de croix pour la nouvelle église de  Nyarusangué.
 
Artiste il l’était sans doute davantage par toute sa vie. Il avait un art de vivre, de servir et d’aimer à la manière de Jésus. Sa disponibilité, ses mots d’encouragements, sa présence stimulante au cœur d’un peuple qui a été si meurtri était touchante. Il était vraiment un Père, un homme ressource, une référence, lui qui avait passé plus de cinquante ans au pays des mille collines.
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  Merci chère famille VANDEKERKHOVE de nous l’avoir donné. Nous rendons grâce à Dieu. Il a été comblé de pouvoir retourner vers le Père éternel sur la terre africaine. Mais il garde une place éternelle dans nos cœurs et d’auprès de Dieu nous en avons déjà la certitude, il veillera sur nous.  

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Quaregnon, 14 décembre 2007. Michel Pattyn.


foi[2]

 

il y a des jours ...

Il y a des jours où l'on a l'impression
D'être quelqu'un.
On n'est pas quelque chose,
On est quelqu'un.
Des jours où l'on est content.
Content de soi,
Content de ce que l'on est,
Content de ce que l'on vit.
On a envie de travailler, on se sent en forme.
 -
Il y a des jours où l'on se sent proche
De tous et de tout.
Proche de son voisin qui hier nous exaspérait.
Proche de ce hippie que je qualifiais
De tous les noms de la terre.
Proche des choses qui m'entourent
Et avec lesquelles je me sens complice.
 -
Comme Saint François,
J'ai envie de crier ma joie,
J'ai envie de dire: "Merci".
Merci pour tout ce qui bouge, vit, respire.
Merci pour tout ce qui est apparemment
Immobile et figé et qui pourtant grouille de vie,
D'atomes, de neutrons, de protons …
Merci pour cette chaleur qui monte en moi,
Pour cette tendresse qui affleure à mes lèvres.
Pour cette bienveillance qui baigne mes yeux.
 -
C'est vrai, il y a des jours
Où je suis capable
D'aller au bout du monde.
Capable
De toutes les conquêtes,
De tous les héroïsmes,
De toutes les réussites.
Capable
De tous les enlacements et les embrassements
De toutes les folies du cœur,
D'un cœur maîtrisé
Pour donner ce qu'il porte en lui de meilleur.
Il y a des jours où je donnerais ma chemise, 
Des jours où je donnerais ma vie.
Il n'y a pas de secret,
Car ces jours là, je sais que je suis aimé.
 -

Robert Riber


homme_saut_risque[1]

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