21 mars 2016

Mon printemps

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Il me parle aux tréfonds de mon âme,
Il sait bien que l’amour est ma flamme,
Il sait bien que sans Lui je ne suis rien,
Il sait bien que je m’agenouille le matin,
Par humilité de savourer ma journée,
De cueillir le soleil, la brume, l’ondée
Dans mon Printemps naissant en mon cœur,
Il sait bien que la résurrection de la nature
Est mon ultime Bonheur.
Les fragrances des bourgeons qui dansent,
Les fleurs qui craquent dans mon silence,
Il sait bien que l’éclat de la Vie est ma Vie,
Le sourire des Banlieues est océan de mes cris,
Les plaies secrètes te blessent de l’intérieur,
Tu contemples pourtant la beauté de l’aurore,
Et ce Printemps présent réconforte ton corps,
Les blessures se dorent au feu du décor,
Regarde au loin l’horizon de tes rêves,
Ils sont vivants plutôt que morts,
Ils te feront avancer dans tes fièvres,
Tes surpassements résilients d’adolescent,
Le Printemps c’est ton avenir qui se devine,
Je le sais au bruissement de Sa Parole qui t’entend,
A l’oreille de ma conscience qui te comprend,
Moi, le pauvre mec au crépuscule de l’hiver,
J’ai vécu des printemps par cinquantaines,
Et je sais que toujours les beaux jours reviennent
Dans l’Espérance d’un Dieu clément qui nous Aime.

Bruno LEROY.

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20 mars 2016

Un rameau à la main

Jésus, aujourd’hui, est aux portes de notre Jérusalem à nous...

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Aujourd'hui, Jésus,
Je viens vers toi un rameau à la main,
Car je veux te louer, je veux te chanter, je veux te remercier,
Pour tout le beau que tu me donnes!

En levant ce rameau vers toi, je te bénis Jésus:

Je suis faible et petit,
Et je te remercie de m'appeler tout de même.

Je manque de foi,
Et je te remercie de regarder vers moi avec confiance.

Je suis pécheur,
Et je te remercie de ne pas te détourner de ma vie.

Je ne sais pas pardonner,
Et je te remercie de me guider sur le chemin de la réconciliation.

Je ne sais pas aimer,
Et je te remercie d'être ma lumière sur la voie de l'amour.

Je tombe et je tombe encore,
Et je te remercie de toujours venir me relever.

Je suis malade, à bout de force,
Et je te remercie de toujours m'encourager.

Aujourd'hui, Jésus,
Je viens vers toi un rameau à la main,
Car je veux te louer, je veux te chanter, je veux te remercier,
Et je veux t'accueillir en moi!

Glem ( Idée caté)

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19 mars 2016

Un sourire, c'est grandiose !

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Un sourire, c’est grandiose.
C’est une lumière un peu rose
Dans l’infini du désespoir,
C’est une étoile dans le soir.

Un sourire, c’est un parfum
Qui se répand, qui se promène,
C’est une barque qui ramène
Un peu d’espoir au cœur défunt.

Un sourire est une vie
Et, quand, parfois, on l’aperçoit,
Un peu de courage se lie
Au rêve qui ne finit pas ! 

Paul BIRON

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18 mars 2016

Accepter sa faiblesse

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Le disciple qui veut servir Jésus dans sa voie à lui doit nécessairement accepter sa faiblesse et donc la tentation. Depuis que Jésus a souffert notre faiblesse et en est mort pour en ressusciter, la puissance de Dieu est cachée au cœur de toute faiblesse humaine, telle une semence qui va germer au travers de la foi et de l’abandon. Aussi longtemps que nous nous opposons de mille manières à notre faiblesse, la puissance de Dieu ne peut agir en nous.

Bien sûr, nous pouvons faire quelque effort pour corriger un tant soit peu notre faiblesse, mais en fait, cela ne sert à rien. Car la merveille de la puissance de Dieu et la merveille de notre conversion sont hors de notre portée.

Nous essayons bien de résoudre nos problèmes avec une somme de bonne volonté et de générosité. Nous faisons notre possible pour vivre une vie vertueuse et juste. Nous nous appuyons sur de bonnes résolutions et sur notre énergie naturelle, nous essayons de réussir à partir de notre loyauté, de notre générosité … tout cela dure un temps jusqu’à ce que nous menacions ruine et soyons au bord de l’écroulement. Dieu merci ! Sans cela nous ne pourrions jamais nous convertir et nous serions restés au service de nos illusions et de nos idoles, ignorant la vraie foi, aussi petite soit-elle …. comme une graine de moutarde. Il faudra même que nous nous écroulions un jour, pour faire l’expérience concrète de notre faiblesse, cette faiblesse dans laquelle la puissance de Dieu pourra enfin se déployer.

Nous connaissons bien notre faiblesse, mais nous ne savons pas comment la gérer.

Elle blesse inconsciemment l’image idéale de nous-mêmes que nous portons toujours avec nous. Nous pensons spontanément que la sainteté est à chercher dans la direction opposée au péché, et nous comptons sur Dieu pour que son amour nous délivre de la faiblesse et du mal, et nous permette ainsi d’atteindre la sainteté. Mais ce n’est pas ainsi que Dieu agit envers nous. La sainteté ne se trouve pas à l’opposé de la tentation, mais au cœur même de la tentation. Elle ne nous attend pas au-delà de notre faiblesse, mais à l’intérieur même de celle-ci.

Échapper à la faiblesse serait échapper à la puissance de Dieu qui n’est à l’œuvre que dans celle-ci. Il nous faut donc apprendre à demeurer dans notre faiblesse, mais armés d’une foi profonde ; accepter d’être exposés à notre faiblesse en même temps que livrés à la miséricorde de Dieu. C’est uniquement dans notre faiblesse que nous sommes vulnérables à l’amour de Dieu et à sa puissance. Demeurer dans la tentation et la faiblesse, voilà l’unique voie pour entrer en contact avec la grâce et pour devenir miracle de la miséricorde de Dieu.

André LOUF, cistercien
(Au gré de sa grâce)

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17 mars 2016

Choisis le Christ !

 

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Toi qui es captivé par le mystère de la condition humaine, l’ignores-tu ?
Le Christ ouvre en chacun une voie d’espérance. Avec toi il traverse même les contradictions intérieures, les peurs et la joie, les doutes et la confiance, les révoltes et le pardon.

Se résigner face aux contradictions ?
Non pas la résignation, mais lui donner ta confiance. Dans la condition humaine, le Ressuscité jamais ne refuse le secret d’une présence, et même d’un bonheur. Non pas la résignation, mais comme un lâcher prise intérieur, t’abandonner à l’Esprit Saint, au Christ vivant.

Abandonne-toi.
Lui, le Ressuscité, a déposé au-dedans de toi sa confiance. Il offre cette guérison des déchirures qui, dans l’Évangile, porte le non de réconciliation. Oui, repose-toi en paix sur Dieu seul. Sinon, comment découvrir jour après jour ce qu’il place en avant de toi ?

L’Évangile nous place devant un choix. Ou bien donner sa vie, non pas quelques fragments, mais toute son existence. Ou bien se servir soi-même et suivre sa propre ombre, entre autres dans la poursuite du prestige humain. Impossible de marcher sur ces deux voies. Choisir le Christ Jésus suppose de n’en suivre qu’une. Choisiras-tu le Christ ?

Le Christ n’attend que ton choix, un choix de l’essentiel repris sans cesse, en plein milieu de tes activités. Choisir ! Personne ne le peut pour toi. Toi, commence. Donne-lui ta confiance. N’attends pas que ton cœur soit changé : jour après jours, le Christ le changera.

Frère Roger, Taizé.

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