Des rameaux à la Joie main menu

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Jésus à nos portes


Dieu est aux portes de Jérusalem,
à nos portes, aujourd’hui comme hier.
Jésus est dans nos murs, et quand il vient,
il ne vient pas comme les autres,
il ne fait pas comme les autres.
Regarde autour de toi, les grands, les puissants,
quand ils veulent crever l’écran,
ils utilisent toute la force
et toute la séduction des médias.
Ils jouent autant avec le corps qu’avec le cœur.
Ils jouent aussi avec les mots et les sentiments.
Tout est bon pour parvenir à leurs fins.
Il s’agit de plaire et de plaire à n’importe quel prix.
Le spectacle fini, ils s’en vont…

Jésus, aujourd’hui,
est aux portes de notre Jérusalem à nous.
Lui, ne joue pas avec nos cœurs ou nos sentiments.
Il vient à nous au nom de la paix,
il vient à nous au nom de l’amour.
Et quand l’Amour arrive jusqu’à nous,
il ne fait pas que passer…
Il nous accompagne dans tous nos passages,
les plus joyeux comme les plus difficiles,
ceux qui mènent à la croix,
ceux qui mènent à la vie.

« Quand à nos portes se tient la croix,
il faut croire, quand-même, que la vie est plus forte. »



Robert Riber
Mille Textes, FENÊTRES OUVERTES

Changer le temps

«La logique du monde nous pousse vers
le succès, le pouvoir, l’argent;
la logique de Dieu vers l’humilité, le service et l’amour.»

Pape François

Tandis que la société s’enlise dans ses égoïsmes, nous avons la possibilité de mettre notre cœur au dehors pour lui permettre de prendre l’air de l’Humanité.

Crise, Europe, Élections en tout genre… Nous sommes gavés de slogans et il est difficile de vivre notre identité chrétienne et humaine tout simplement. Plus largement, nous nous débattons dans une société qui ne cesse d'harceler son avenir. L'humanité change d'auxiliaire, elle privatise sa liberté : il faut Avoir pour Être !

Chrétiens nous le savons, l’Évangile n’est pas un catalogue de "ni-ni" à vendre et ne peut se brader au prix rabais d’ambitions personnelles…

Alors ouvrons grande notre âme pour y laisser naître l'émotion de la vie... celle d’un idéal toujours à inventer, d’un monde meilleur à construire.

Laissons cette bonne nouvelle demeurer en nous, laissons-la nous changer et nous changerons le temps ! Apprenons ensemble une autre société.
Franz DEFAUT, sc

Comment changer le monde ?

Que vienne en moi ta Parole

Ta Parole me tourne vers les autres,
mais moi, je n’entends pas Seigneur.
En fait, je n’entends
que ce que je veux bien entendre.
Je ne vois, vraiment,
que ce que j’ai bien envie de voir.
Mon Dieu, que de jugements…
et de jugements sans appel.
Et si j’étais jugé par les autres
comme je les juge moi-même ?
Et si j’étais condamné
comme je condamne moi-même ?
Mes paroles,
celles que je profère tous les jours,
sont-elles des paroles qui détruisent
ou qui construisent ?

Et les mots, les mots que je dis,
les mots que je lance
à la tête des gens,
sont-ils des mots qui tuent
ou des mots qui font vivre,
des mots qui ressuscitent ?
Que se passe-t-il en moi, Seigneur ?
Qu’y a-t-il que je porte si mal,
au point de projeter sur les autres
ce que je ne supporte pas en moi ?
Que vienne en moi ta Parole.

Robert Riber
Mille Textes, FENÊTRES OUVERTES

Il est bon que je m'en aille


Il faut parfois que l’autre s’en aille,
Pour pouvoir prendre sa vraie place
Et donner le meilleur de soi.
C’est souvent quand il est parti,
Qu’on joue le risque d’oser la vie.

Il faut parfois que l’autre s’en aille,
Pour qu’au cœur de nos arrachements,
On ait la patience d’attendre,
D’autres surgissements
D’autres paroles, d’autres refrains.


Il faut parfois que l’autre s’en aille,
Pour donner tout ce que l’on a,
Dans les tripes et dans le cœur,
Et vivre enfin son propre destin,
À fond la caisse, à fond la vie.

Il a bien fallu,
Seigneur, que tu t’en ailles,
Pour que naissent
les audaces de Pierre,
Pour que surgisse la foi de Thomas,
Et peut-être qu’à notre tour aussi,
Nous puissions continuer
la mission.



Robert Riber
Mille Textes, FENÊTRES OUVERTES

La table

Il y a des jours où la table est sacrée,
parce que le pain que l’on rompt
a le goût merveilleux
de la rencontre et de l’amour.
Ce jour-là, Dieu est au seuil de chez toi.

Il y a des jours où le vin est sacré,
parce qu’il dit l’ivresse,
non celle qui rend fou l’esprit
mais l’ivresse qui te prend au cœur.
Ce jour-là, Dieu est tout proche de toi.

Il y a des jours où l’accueil est sacré,
parce que ton frère est à la porte,
il cherche sa place,
il a faim de pain et soif de fin et peut-être plus...
Ce jour-là, Dieu pour servir est à genoux.

Il y a des jours où le peuple est sacré,
parce qu’il est appelé à partager en mémoire de Jésus...
Et, si toi aussi, tu les rejoins
pour recevoir et pour donner,
ce jour-là, Dieu, c’est sûr,
est assis à côté de toi.

Robert Riber
Mille Textes, FENÊTRES OUVERTES

Maintenant, n’en parlons plus


Maintenant, n’en parlons plus, rentrez tous chez vous.
Il est enseveli et la pierre est posée.
La famille pleure, les amis sont désemparés.
Tout est fini cette fois.

Seigneur, ce n’est pas fini.
“Tu es en agonie jusqu’à la fin des temps”, je le sais.
Les hommes se relayent sur le Chemin de la Croix.
La résurrection ne sera complète que tout au bout de la Route du Monde.

Je suis en marche, j’ai ma petite part et les autres ont la leur.
Ensemble, nous détaillons dans le temps
ce que Tu as pris en charge pour le diviniser.
C’est là mon espérance, Seigneur, et mon invincible confiance.
Il n’y a pas une parcelle de ma petite souffrance
que Tu n’aies déjà vécue et transformée en infinie rédemption.

Si la route est dure et monotone, si elle mène au tombeau,
je sais qu’au delà du tombeau, Tu m’attends glorieux.

Seigneur, aide-moi à fidèlement parcourir mon chemin,
bien à ma place dans la grande Humanité.
Aide-moi surtout à Te reconnaître et à T’aider
en tous mes frères de pèlerinage
car il serait menteur de pleurer devant Ta froide image,
si je ne Te suivais Vivant sur la route des hommes.

Michel Quoist

CHEMIN de CROIX





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Encore quelques heures


Encore quelques heures,
encore quelques minutes,
encore quelques instants.

Voilà trente-trois ans que ça dure.
Trente-trois ans
que Tu as vécu sérieusement,
minute après minute.

Tu ne peux plus échapper maintenant;
Tu es là,
tout au bout de ta vie,
au bout de ta route.

Te voici à la dernière extrémité, acculé au vide.
Il faut faire le pas,
le dernier pas du don,
le dernier pas de la vie
qui donne dans la mort.
Tu hésites!

C’est long trois heures,
trois heures d’agonie;
plus long que trois ans de vie,
plus long que trente ans de vie.
Il faut Te décider, Seigneur,
tout est prêt,
pour l’extérieur du moins.
Tu es là, immobile sur ta croix.


Tu as réussi à mourir à toute activité
autre que celle d’embrasser
ces bois croisés
pour lesquels Tu es fait.

Pourtant la vie circule encore
dans ce corps attaché.
Allons, meurs donc, chair mortelle,
et que pousse ton éternité!

Cette fois la vie s’enfuit,
désertant chaque membre un à un.
Elle se réfugie,
traquée par la mort,
dans ce cœur qui bat encore,
cœur immense, cœur débordant,
cœur lourd
comme un monde de péchés
et de misères qu’il porte.

Seigneur, un effort encore,
l’Humanité est là
qui attend sans le savoir
le cri de son Sauveur.

Tes frères sont là,
ils ont besoin de Toi.
Ton Père se penche
et déjà tend les bras.
Seigneur, sauve-nous,
Sauve-nous!



Michel QUOIST

Aube nouvelle



Ô Christ ressuscité, en ce matin de Pâques,
une aube nouvelle se lève.
Tu as traversé la mort, tu as fait jaillir la vie.
Viens rouler la pierre de nos tombeaux,
viens nous relever de toutes nos morts.
Fais de nous tes témoins,
sois notre compagnon de route.
Rends nos cœurs brûlants comme ceux des disciples d’Emmaüs.
Toi, le vivant, pour les siècles des siècles.
Amen.

Yves Chamberland

Via Lucis, un chemin de lumière



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