18 janvier 2016

Savoir aimer

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Quand j'étais petit,
Je voulais voir le monde heureux,
Entendre les rires joyeux,
Des adultes, des enfants qui vivaient à mes côtés.
Je voulais repousser la lune noire de leurs pensées.
C'est vrai quand j'étais petit je rêvais.

Puis j'ai grandi dans les larmes de sang,
Au milieu des trahisons des faux-semblants,
Je me suis révolté en me brisant moi-même
Sur la jetée trop ferme...
Les vagues étaient trop rudes,
Pour l'adolescent que j'étais devenu.
Je voyais la terre comme un cercueil de misères,
Je ne retenais jamais mes cris même injustifiés.

Puis j'ai encore grandi mes révoltes se sont épurées,
Mon Espérance depuis est devenue une muraille,
Mes révoltes je les vis dans la rue, la violence,
La baston de certains jeunes autant révoltés,
Que je l'étais...

Mes révoltes ont pris sens dans le regard des autres,
Pour les aider à grandir debouts et libres,
Pour les accompagner dans leur vérité,
Je ne suivrai jamais les chemins tracés,
Je serai toujours proche des plus blessés,
J'aime la marge quand elle contemple la page,
Je serai toujours un pauvre au milieu des pauvres,
Et défendant leurs droits au sein des illusions,
Ou des insultes des adultes arrivés,
Devenus indifférents ou rancuniers.
Mes révoltes disent aussi les devoirs,
Que les jeunes sont capables d'accomplir.

Mes rêves d'enfant je les vis à cinquante ans,
Chaque jour Dieu m'accompagnant,
Peu importe la fatigue avec les rides du temps,
Mes révoltes ont toujours ce sourire d'enfant,
Que je communique aux autres enfants,
Pour que le monde devienne vivant,
Comme un éclat de rire aux senteurs de joie de vivre,
Car la priorité n'est point de changer la société,
Mais de se convertir pour se transformer,
Afin que les autres voient qu'on peut être Heureux,
Sans être arrogant mais en cultivant le jardin de Dieu,
Qui ne veut que notre Bonheur au-delà de nos révoltes.

Puis transmettre partout transmettre la beauté d'exister,
Malgré les ombres et les impuretés se savoir aimé.
Alors transmettons nos rêves, nos passions, nos illusions,
Et la terre deviendra l'arche de Noé insufflé par l'Esprit.
Oui réaliser ses rêves c'est déjà exister dans la vie des autres,
Qui aimeraient réaliser aussi leurs désirs secrets,
Dites comme c'est contagieux d'aimer, non ?

Bruno Leroy

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17 janvier 2016

L’Église, hôpital de campagne

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En suivant le Seigneur, l’Église est appelée à répandre sa miséricorde sur tous ceux qui se reconnaissent pécheurs, responsables du mal qu’ils ont accompli, qui sont demandeurs de pardon. L’Église n’est pas là pour condamner, mais pour permettre la rencontre avec cet amour viscéral qui est la miséricorde de Dieu.

Pour que cela se produise, je le répète souvent, il est nécessaire de sortir. Sortir des églises et des paroisses, sortir et aller chercher les gens là où ils vivent, où ils souffrent, où ils espèrent.

L’hôpital de campagne, l’image avec laquelle je me plais à représenter cette “Église en sortie”, a pour caractéristique de naître là où l’on se bat : ce n’est pas la structure solide, pourvue de tout, où l’on va soigner les maladies bénignes ou gravissimes. C’est une structure mobile, de sauvetage, d’intervention rapide, pour éviter que les combattants ne succombent. On y pratique la médecine d’urgence, et non les check-up spécialisés.

J’espère que le jubilé extraordinaire fera émerger, de plus en plus, le ventre maternel de la miséricorde, et qu’elle ira à la rencontre des nombreux “blessés” qui ont besoin d’écoute, de compréhension, de pardon et d’amour. »

Pape François
"Le nom de Dieu est miséricorde" (éd. Robert Laffont)

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16 janvier 2016

Christ

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Christ n’a pas de mains, il n’a que nos mains
Pour faire son travail aujourd’hui.

Il n’a pas de pieds, il n’a que nos pieds
Pour conduire les hommes et les femmes sur son chemin.

Christ n’a pas de lèvres, il n’a que nos lèvres
Pour parler de lui aux humains.

Il n’a pas d’aide, il n’a que notre aide
Pour mettre les hommes et les femmes à ses côtés.

Nous sommes la seule bible que le public lit encore.

Nous sommes le dernier message de Dieu,
Écrit en actes et en paroles.

Prière du XIV e siècle

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15 janvier 2016

Apprends-nous le bon usage du temps

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Mon Dieu, apprenez-moi à bien user
Du temps que vous me donnez
Et à le bien employer sans en rien perdre.

Apprenez-moi à prévoir sans me tourmenter.

Apprenez-moi à tirer profit des erreurs passées
Sans me laisser aller au scrupule.

Apprenez-moi à imaginer l’avenir
En sachant qu’il ne sera pas comme je l’imagine.

Apprenez-moi à pleurer mes fautes
Sans tomber dans l’inquiétude.

Apprenez-moi à agir sans me presser
Et à me hâter sans précipitation.

Apprenez-moi à unir la sérénité et la ferveur,
Le zèle et la paix.

Aidez-moi quand je commence,
Parce que c’est alors que je suis faible.

Veillez sur mon attention quand je travaille.

Et surtout comblez vous-même les vides de mes œuvres.

Jean Guitton

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14 janvier 2016

L’Évangile intérieur

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La prière fait de notre vie un don et nous établit dans une relation filiale avec notre Créateur.

Elle n’a donc point pour fin de renseigner Dieu sur nos besoins, qu’Il connaît infiniment mieux que nous; elle ne se propose pas non plus de l’amener à consentir à leur satisfaction, car sa bonté infinie ne cesse de vouloir notre bien, mais de faire coïncider bien plutôt notre volonté avec la sienne, pour que son amour ait dans le nôtre une réponse de plus en plus parfaite.

La prière a donc un caractère essentiellement spirituel et désintéressé.  Nous pouvons, sans doute, implorer les biens matériels qui nous sont nécessaires, mais en tant que moyens d’une vie tout ordonnée à l’Esprit.

Ce que nous demandons, au fond, c’est toujours Dieu lui-même.

À ce titre, toute prière est exaucée, dès qu’elle est vraiment ce qu’elle doit être : l’ouverture de notre cœur à l’appel du premier Amour.

Maurice Zundel (1897-1975) Extrait de L’Évangile Intérieur, ed. St-Augustin.

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etrenne 2016.jpgCe jeudi, ouverture des XXXIV Journées de Spiritualité de la Famille Salésienne (GSFS).  Jusqu’au dimanche 17, le ‘Salesianum’ de Rome sera rempli, comme d’habitude, par les représentants des 30 groupes de la Famille Salésienne, appelés à réfléchir sur le thème de étrenne du Recteur Majeur.

Cette année le thème est : « Avec Jésus, parcourons ensemble l’aventure de l’Esprit » 

Vous pouvez télécharger le texte complet de l'Étrenne en suivant ce lien.