12 mars 2014

L’ATTENTION

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Attention chien méchant
Attention travaux.
Attention chute de pierres.
Attention route glissante.
Partout des appels à l’attention.
 
Mais où sont les appels à l’attention
Que nous devons aux autres :
Les appels à la délicatesse,
Les appels au respect,
Les appels au partage ?
 
Je suis distrait, Seigneur.
Comment pourrais-je les entendre, ces appels,
Quand je suis préoccupé par ma santé,
Enfermé dans mes rêves,
Épuisé par mon travail,
Fasciné par la télévision…
Pardon, Seigneur.
 
Et tes appels, Seigneur, les tiens,
Les petits signes que Tu m’adresses
À travers les gens proches ou lointains,
Les grands signes que Tu m’adresses,
À travers l’exemple des saints,
À travers les messages de ton Evangile,
À travers les invitations à la prière,
Tous ces appels ne rencontrent souvent
Que mon indifférence…
Pardon, Seigneur.
 
Apprends-moi, je t’en prie,
À être attentif
À toutes les attentes,
À toutes les souffrances,
À toutes les espérances.
 
Apprends-moi aussi
À déceler tout ce qui est bien
Derrière tout ce qui est mal,
Tout ce qui se cherche
Derrière tout ce qui semble acquis,
Tout ce qui est neuf
Derrière tout ce qui est vieux,
Tout ce qui bourgeonne
Derrière tout ce qui se fane,
Tout ce qui vit
Derrière tout ce qui meurt.
 
Montre-moi, Seigneur,
L’enfant sous le vieillard,
La plage sous les pavés,
Le soleil sous les nuages,
Et toutes les soifs cachées :
La soif de pureté,
La soif de vérité,
La soif d’amour
La soif de Toi, Seigneur.
 
Affine mon regard,
Réveille ma capacité d’amour,
Ouvre grand mon cœur,
Aiguise mon attention,
Développe mes attentions,
Tourne-moi vers les autres,
Tourne-moi vers Toi, Seigneur.
 
Auteur anonyme
 
 

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11 mars 2014

JE NE SUIS PAS SÛR DE SAVOIR PRIER

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Je ne suis pas sûr de savoir prier, mais je suis là,
Je veux être là avec toi Jésus :
Moi qui le regarde et lui qui me regarde.
Pas de mots, juste la présence.
Parfois, je m’assoupis,
Peut-être même de temps à autre je somnole pendant la prière.
Est-ce que ça compte comme de la prière ?
Est-ce important ?
 
A d’autres moments, des pensées traversent mon esprit,
Pas très intéressantes, puis mon esprit se calme de nouveau,
et mon âme retrouve un moment de quiétude.
 
Peut-être que prier c’est s’asseoir et attendre,
Attendre une rencontre avec Dieu
Qui a lieu quand on ne sait ni le jour ni l’heure.
Prier c’est se reposer dans cette rencontre.
C’est accueillir Dieu dans mon cœur.
 
Jean Vanier
 
 
Sur les chemins de la différence :  
« La place des personnes handicapées est assurément et heureusement mieux reconnue aujourd’hui dans la société. Des lois et des structures de tous ordres visent à établir une plus juste égalité de droits et une réelle intégration. Une conscience commune se diffuse ainsi plus largement. Il reste que doit continuer à grandir l’attention quotidienne à ce que vivent de l’intérieur et au jour le jour, les personnes déficientes et leurs accompagnants.
 
De confidences en confidences recueillies avec tendresse, ce livre nous invite à faire un bout de chemin avec plusieurs d’entre elles. Pages de longue écoute qui mettent des mots sur les maux multiples et les joies conquises…
 
Cadeau poignant que ces « brèves de vie » toutes simples : cris et chuchotements traversés d’humour. 
 
Un nouveau livre à découvrir en suivant ce lien
Merci de partager largement cette découverte avec vos amis et connaissances !
 

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10 mars 2014

Notre pauvreté

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« Il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens »
 
Nous ne considérons pas avoir le droit de juger les riches. Nous ne désirons pas une lutte entre les classes, mais une rencontre entre les classes, rencontre dans laquelle le riche sauve le pauvre, et le pauvre sauve le riche. 
 
Face à Dieu, notre pauvreté est notre humble manière d’admettre et d’accepter notre état de péché, d’impuissance et d’extrême néant ; notre manière de reconnaître notre état de dénuement, mais qui s’exprime comme une espérance en lui, comme une attente à recevoir toute chose de lui en tant que notre Père. Notre pauvreté devrait être une authentique pauvreté évangélique — aimable, tendre, heureuse, vécue d’un cœur ouvert, toujours prête à donner un signe d’amour. La pauvreté est amour avant d’être renoncement. Pour aimer, il est nécessaire de donner. Pour donner, il est nécessaire d’être libre de tout égoïsme.
 
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997) 
"Il n’y a pas de plus grand amour", Lattès 1997, p. 104 
 
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09 mars 2014

Découragement.

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Au secours !

Ce sont les seules paroles que je lance encore du fond de mon cœur.  Tout se consume en mon malheur. Même l’envie de parler me manque. Dans mon désarroi, je ne compte plus.
 
Il est urgent, Seigneur, que je te ressente en moi. Je m’en remets à toi, car moi, je n’existe plus ! Tout se vide…  Advienne que pourra !
 
Dans mon désespoir je perds de ma superbe. Voilà que tout repose sur ce seul acte de foi. Et doucement, moi, s’efface pour toi. Ce que je criais comme désespérance devient espérance. « C’est lorsque je suis faible, que je suis fort ».
 
La nudité de mes limites m’attache à ton trésor.
Pourquoi faut-il attendre le désarroi pour que je me coule en toi ?
Seigneur, sois vraiment le seigneur de mon cœur.
Merci pour ça. 
 
Daniel Federspiel, sdb
Prier avec Don Bosco
 
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08 mars 2014

La vie c'est beaucoup trop

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«J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J’ai agi par impulsion, j’ai été déçu par des gens que j’en croyais incapables, mais j’ai déçu des gens aussi. J’ai tenu quelqu’un dans mes bras pour le protéger. J’ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J’ai aimé et l’ai été en retour, mais j’ai aussi été repoussé. J’ai été aimé et je n’ai pas su aimer. J’ai crié et sauté de tant de joies, j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur, tant de fois ! J’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J’ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d’un sourire. J’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial (que j’ai fini par perdre)… Mais j’ai survécu ! Et je vis encore !

Et la vie, je ne m’en passe pas…

Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer. Vis !!! ..

Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose et que LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante. »

Charlie Chaplin

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