20 janvier 2012

Demander

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« Si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous le donnera »

      Mes enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l'élargit et le rend capable d'aimer Dieu. La prière est un avant-goût du ciel, un écoulement du paradis. Elle ne nous laisse jamais sans douceur. C'est un miel qui descend dans l'âme et adoucit tout. Les peines se fondent devant une prière bien faite, comme la neige devant le soleil. La prière fait passer le temps avec une grande rapidité, et si agréablement, qu'on ne s'aperçoit pas de sa durée...

      On en voit qui se perdent dans la prière comme le poisson dans l'eau, parce qu'ils sont tout au bon Dieu. Dans leur cœur, il n'y a pas d'entre-deux. Oh, que j'aime ces âmes généreuses ! Saint François d'Assise et sainte Colette voyaient notre Seigneur et lui parlaient comme nous nous parlons. Tandis que nous, que de fois nous venons à l'église sans savoir ce que nous venons faire et ce que nous voulons demander ! Et pourtant, quand on va chez quelqu'un, on sait bien pourquoi on y va. Il y en a qui ont l'air de dire au bon Dieu : « Je m'en vais vous dire deux mots pour me débarrasser de vous ». Je pense souvent que, lorsque nous venons adorer notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous le lui demandions avec une foi bien vive et un cœur bien pur.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), prêtre, curé d'Ars

 

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19 janvier 2012

La prière selon Saint François de Sales (5)

 

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La prière en tout temps :

« Rappelez le plus souvent que vous pourrez parmi la journée votre esprit en la présence de Dieu...; regardez ce que Dieu fait et ce que vous faites : vous verrez ses yeux tournés de votre côté, et perpétuellement fichés sur vous par un amour incomparable... Ressouvenez-vous, Philothée, de faire toujours plusieurs retraites en la solitudes de votre coeur, pendant que corporellement vous êtes parmi les conversations et affaires ; et cette solitude mentale ne peut nullement être empêchée par la multitude de ceux qui vous sont autour, car ils ne sont pas autour de votre coeur, ains autour de votre corps, si que votre coeur demeure lui tout seul en la présence de Dieu seul. Retirez-donc quelquefois votre esprit dedans votre coeur, où séparé de tous les hommes, vous puissiez traiter coeur à coeur de votre âme avec son Dieu...» (I.VD. II,12)

« On se retire en Dieu parce qu'on aspire à lui, et on y aspire pour s'y retirer (...). Aspirez donc bien souvent en Dieu, Philothée, par des courts mais ardents élancement de votre coeur : admirez sa beauté, invoquez son aide, jetez-vous en esprit au pied de la croix, adorez sa bonté... Comme ceux qui sont amoureux d'un amour humain et naturel ont presque toujours leurs pensées tournées du côté de la chose aimée, leur coeur plein d'affection envers elle, leur bouche remplie de ses louanges, et qu'en son absence, ils ne perdent point d'occasion de témoigner leurs passions par lettres, et ne trouvent point d'arbre sur l'écorce duquel ils n'écrivent le nom de ce qu'ils aiment ; ainsi ceux qui aiment Dieu ne peuvent cesser de penser en lui, respirer pour lui, aspirer à lui et parler de lui, et voudraient, s'il était possible, graver sur la poitrine de toutes les personnes du monde le saint et sacré nom de Jésus. » (I.V.D. II,13)

La prière : une affaire de persévérance


Lorsque surviennent les sécheresses et le manque de goût, François de Sales conseille de rester en paix et de ne pas se troubler.

« Si après tout cela vous n'êtes point consolées, pour grande que soit votre sécheresse, ne vous troublez point, mais continuez à vous tenir en une contenance dévote devant Dieu. »
(I.V.D II,9)


«Tenez pour règle que la grâce de la méditation ne se peut gagner par aucun effort d'esprit, mais il faut que ce soit une douce et bien affectionnée persévérance pleine d'humilité. »
Lettre à Madame Bourgeois, Abbesse du Puits-d'Orbe, 22 novembre 1604

 


source

 

 

 

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Pour info et + :

TELECHARGER ICI le document complet préparé conjointement par le Conseil Pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et la Commission Foi et Constitution du Conseil œcuménique des Eglises.

 

 

18 janvier 2012

Cherche d'urgence ...

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Cherche :

un électricien pour rétablir le courant entre les gens qui ne se parlent plus...
Un opticien pour changer le regard des gens....
Un artiste pour dessiner un sourire sur tous les visages....
Un maçon pour bâtir la paix....
Un jardinier pour cultiver la pensée ...
Et un professeur de maths pour nous réapprendre...... à compter les uns sur les autres !!!!


... Faites circuler.  Merci !

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La prière selon Saint François de Sales (4)

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La prière au fil des heures : matin et soir


Le matin comme le soir, la prière salésienne est enracinée dans l'action de grâce. Le matin, François conseille de rendre grâce à Dieu pour l'existence qu'il nous donne, le remercier pour cette grâce d'être là, aujourd'hui, en vie .

« Remerciez et adorez Dieu profondément pour la grâce qu'il vous a faite de vous avoir conservée la nuit précédente ; et si vous aviez en icelle commis quelque péché, vous lui demanderez pardon. » (I.V.D II,10).

Puis ils s'agit de regarder la journée qui commence pour la confier au Seigneur, avec ce qui est déjà inscrit dans l'agenda et avec sa part d'inconnu et d'imprévu :

« Voyez que le jour présent vous est donné afin qu'en icelui vous puissiez gagner le jour à venir l'éternité, et ferez un ferme propos de bien employer la journée à cette intention.  Prévoyez quelles affaires, quels commerces (relations sociales) et quelles occasions vous pouvez rencontrer cette journée-là pour servir Dieu, et quelles tentations vous pourront survenir pour l'offenser. » (I.V.D II,10).

Quant au soir, il est propice à une reprise de la journée, il permet de regarder de quoi a été faite la journée. C'est le moment de faire mémoire des diverses rencontres et actions de la journée. Ce temps est encore celui de l'action de grâce, mais aussi celui de la demande de pardon :

«Quant à l'examen de conscience qui se doit toujours faire avant qu'aller coucher, chacun sait comme il faut le pratiquer. On remercie Dieu de la conservation qu'il a faite de nous en la journée passée.  On examine comment on s'est comporté en toutes les heures du jour ; et pour faire cela plus aisément, on considérera où; avec qui, et en quelle occupation on a été.  Si l'on trouve d'avoir fait quelque bien, on en fait action de grâce à Dieu ; si au contraire l'on a fait quelque mal, en pensées, en paroles ou en oeuvres, on en demande pardon à sa divine Majesté....  Après cela, on recommande à la Providence divine son corps, son âme, l'Église, les parents, les amis...» (I.V.D. II,11).

 

(à suivre)

  source

 

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Pour INFO :
lorsqu'un simple clic nous (re)unit...

PARTICIPER AUX JOURNÉES DE SPIRITUALITÉ DE LA FAMILLE SALÉSIENNE DE LA MAISON

À quelques jours du début de la XXXème édition des Journées de Spiritualité de la Famille salésienne (GSFS), le site sdb.org ouvre une section dédiée à l’évènement qui verra réunis, du 19 au 22 janvier, environ 300 membres de la Famille salésienne. "Pour ceux qui restent à la maison", il est possible de participer virtuellement à l’évènement et suivre le déroulement du parcours thématique.

Cliquez ICI pour accéder au site


17 janvier 2012

La prière selon Saint François de Sales (3)

 

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La prière : une relation plus qu'une méthode

« Plusieurs se trompe grandement, croyant qu'il faille tant de choses, tant de méthodes pour la bien faire. L'on en voit certains qui sont en un grand empressement afin de rechercher tous les moyens possibles pour trouver un certain art qu'il leur semble nécessaire de savoir pour bien la faire, et ne cesse jamais de subtiliser et pointiller autour de leur oraison pour voir comme ils pourront faire ainsi qu'ils désirent... Je ne dis pas qu'il ne faille se servir des méthodes qui sont marquées ; mais l'on ne doit pas s' attacher et les affecter tellement que nous mettions toute notre confiance en elle (...). Il n'y a qu'une seule chose nécessaire pour bien faire l'oraison, qui est d'avoir notre Seigneur entre nos bras : cela étant, elle est toujours bien faite, de quelque façon que nous nous y prenions. »    Sermon du 2 février 1620.

(à suivre)

  source

 

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