11 août 2011

Les icônes (1)

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Un chemin de prière …où le temps devient espace
un espace de reconnaissance,
d’écoute, de rencontre
un lieu de naissance,
un lieu présence
un lieu source où la vie se prie

 

Les icônes (1ère partie)

L'icône est, en résumé, une peinture sur bois d'inspiration divine.  Elle sert à la contemplation et surtout à la transmission d'un message venu d'en haut.  L'artiste qui crée l'œuvre s'appelle un iconographe.  Celui-ci a reçu un don de Dieu,  qui lui permet avec une profonde humilité d'évangéliser et d'annoncer la Bonne Nouvelle par l'image.  Comme l'Esprit est le principal maître d'œuvre, la majorité des icônes ne sont pas signées et les iconographes, habituellement des moines,  restent anonyme. 

Il y a des éléments essentiels et importants qui font qu'une icône est vraiment une oeuvre spirituelle :

1.  La densité de la prière : l'icône représente en une image la condensation de la prière, du jeûne et de la vénération de l'artiste.  Encore plus, comme la technique et le symbolisme sont traditionnels, l'icône est inspirée par des siècles de prière et d'inspiration de milliers de chrétiens.

2.  L'évocation spirituelle : l'icône est l'image de ce qui est invisible habituellement à l'humain.  Elle est une esquisse visible de la sainteté.  Elle est le soutien visuel de la contemplation.

3.  Une présence : l'icône évoque à l'esprit la présence de Jésus qui s'est incarné, la présence des saints et de l'Esprit à travers les personnages et les scènes représentés.

4.  Un apaisement : la contemplation de l'icône entraîne un allègement des tensions, des tentations, des angoisses et des difficultés.  Elle purifie le cœur et rapproche de Dieu.   

Pour apprécier une icône, il faut savoir quelques détails, surtout nous occidentaux, car nous ne sommes pas habitués à l'art oriental ni sensible aux symbolismes.

En vrac, voici quelques éléments susceptibles d'aider à comprendre ce précieux outil de prière, idéal pour les visuels qui ont de la difficulté avec les litanies ou autres moyens basés sur les mots..

Au départ, il faut croire d'abord au mystère de l'Incarnation.  Jésus s'étant incarné, il a une image spirituelle que l'on peut contempler.  Tandis que les saints nous réfléchissent la lumière de Dieu.  Nous regardons les icônes pour anticiper le grand festin eucharistique qui se déroule dans le Ciel.

Habituellement, les personnages principaux d'une icône sont présentés de face.  Ils nous regardent et nous les regardons.  Il semble nous parler de  salut, de miséricorde, de bienveillance, d'effusion de la grâce sur nous et sur le monde.

Les icônes sont peintes sur fond sombre en souvenir de l'argile primitif dont l'humain est issue.  Ensuite, Dieu a fait jaillir la lumière, l'artiste pose une couche d'or sur le fond sombre.  Ceci créera un effet de miroir où la lumière viendra réfléchir les couches de couleur suivantes.

L'absence de mouvement semble sévère pour nous mais cet immobilité est une invitation à s'arrêter soi-même, à se recueillir pour prier.  Les attitudes des personnages sont des manifestations de leur être profond et de la place occupée par eux dans le dessein de Dieu.   L'icône est simple, elle évite les trompe-l'œil et utilise beaucoup de symboles.  Ce n'est pas une représentation réaliste, il faut bien le comprendre, elle est une inspiration profonde symbolisée.  Les proportions du corps sont démesurées par rapport à la   réalité, l'icône représente la proportion spirituelle.



… à suivre

Références :
Les icônes pour aider à mieux prier, Encart du journal Jésus Marie et notre temps, Montréal.
ROY Lucien s.j., Une icône de la Mère de Dieu (Notre-Dame de la Porte), Editions InterRenouveau, Sillery, 1985.
SAINT-ONGE, Michel ETHIER, Mireille, Parole pour nos yeux, Anne Sigier, Ste-Foy, 1992

 

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10 août 2011

Tu es le soleil

 

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Tu es le Soleil éclaté de l'Amour du père
Seigneur crucifié et ressuscité,
Apprends-nous à affronter
Les luttes de la vie quotidienne,
Afin que nous vivions
Dans une grande plénitude.

Tu as humblement et patiemment accueilli,
Les échecs de la vie humaine
Comme les souffrances de la crucifixion.
Alors les peines et les luttes
Que nous apporte chaque journée,
Aides-nous à les vivre
Comme des occasions de grandir
Et de mieux te ressembler.

Rends-nous capable de les affronter,
Plein de confiance en ton soutien.
Fais nous comprendre
Que nous n'arrivons à la plénitude de la vie
Qu'en mourant sans cesse à nous mêmes
Et en nos désirs égoïstes.

Car c'est seulement en mourant avec Toi
Que nous pouvons ressusciter avec Toi.
Que rien désormais
Ne nous fasse souffrir ou pleurer
Au point d'en oublier la joie de ta résurrection.

Tu es le soleil éclaté de l'amour du père,
Tu es l'espérance du bonheur éternisé
Tu es le feu de l'amour embrasé.

Que la joie de Jésus soit force en nous
Et qu'elle soit, entre nous, lien de paix
D'unité et d'amour.

Mère Térésa (1910 –1997)

 

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09 août 2011

« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant »

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Concile Vatican II - Message aux jeunes  

« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant »

C'est au nom du Dieu juste et bon et de son Fils Jésus que nous vous exhortons, jeunes gens et jeunes filles du monde entier, à élargir vos cœurs aux dimensions du monde, à entendre l'appel de vos frères et à mettre hardiment à leur service vos jeunes énergies.

Luttez contre tout égoïsme. Refusez de laisser libre cours aux instincts de violence et de haine qui engendrent les guerres et leur cortège de misères.

Soyez généreux, purs, respectueux, sincères. Et construisez dans l'enthousiasme un monde meilleur que celui de vos aînés !

L'Église vous regarde avec confiance et avec amour.  Riche d'un long passé toujours vivant en elle, et marchant vers la perfection humaine dans le temps et vers les destinées ultimes de l'histoire et de la vie, elle est la vraie jeunesse du monde.

Elle possède ce qui fait la force et le charme des jeunes : la faculté de se réjouir de ce qui commence, de se donner sans retour, de se renouveler et de repartir pour de nouvelles conquêtes.

Regardez-la et vous retrouverez en elle le visage du Christ, le vrai héros, humble et sage, le prophète de la vérité et de l'amour, le compagnon et l'ami des jeunes.

C'est bien au nom du Christ que nous vous saluons, que nous vous exhortons et vous bénissons.

 

(source : www.levangileauquotidien.org)


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08 août 2011

Silence

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Deviens en toi-même une maison de paix,
un point tranquille tourné vers Dieu.

Mets-toi à l'école du silence profond et vrai qui n'est pas mutisme
mais passerelle vers l'écoute et la communion.

N'emplis pas tes jours de mots inutiles et d'agitation.

Nos villes surchargées de bruit tuent dans l'homme ce qu'il a d'essentiel.

Ouvre-lui une porte, au cœur purifié de ton amitié.

 

Soeur Myriam, ancienne prieure des diaconnesses de Reuilly


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07 août 2011

Un affaire de coeur

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Jean Bosco sait regarder et voir et entendre. Qualités exceptionnelles de l’éducateur qui lui font comprendre sans arrêter la marche avec l’autre ; aimer l’autre sans le forcer ou le retenir dans quelque piège. Don Bosco, on le sait, a depuis longtemps cette perspicacité qui lui donne un certain ascendant naturel sur les autres. Mais il y a bien plus ici. Le jeune prêtre et éducateur est et possède cette corde précieuse qui vibre à la joie comme à la douceur de l’autre, secrète ou exprimée.

L’éducation est vraiment une affaire de cœur. On a tôt fait de la déclarer ; il y faut une vie, celle de chacun, pour en pratiquer la voie. Parce qu’il est libre, Jean Bosco peut aimer l’autre puisqu’il n’a pas besoin de lui pour exister ou se « confirmer » lui-même.

Don Bosco réalise ici qu’évangéliser c’est conscientiser. Si l’accueil est profond et vrai, si la rencontre a lieu, si la parole est dite qui devance l’appel et dénoue les peurs ou les nœuds, alors l’autre se met debout et se prend en main.

Don Bosco découvre que pour évangéliser il faut entrer en relation. Respecter l’autre, apprendre sa langue et découvrir de l’intérieur ce qui le meut ou le laisse inerte. Don Bosco découvre qu’en éducation, comme pour évangéliser, le porte-greffe est aussi important que le greffon. Que seul l’autre peut-être l’agent de son propre développement.


Extrait de « Un homme et un saint » Edition Don Bosco

 

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