25 avril 2011

Phrophète.

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Chacun, grand ou petit est élevé à une fonction privilégiée : prophète.

Fonction unique et précieuse, car chacun est appelé à être révélateur de Dieu, à parler le langage de Dieu, à livrer à la vie de tous, la joie, la consolation et la lumière venant de Dieu, ainsi que son projet de bonheur pour tous.

Cette fonction n’est pas réservée à des spécialistes, à ceux qui parlent dans les églises ou les temples.

Ce n’est pas une fonction liée aux chefs. C’est une fonction commune. Car chaque croyant est chargé de l’exercer, dans tous les lieux quotidiens où se déroule la vie humaine, dans sa banale répétition sans relief.

 

Ch. Singer (Terres)

 

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24 avril 2011

Sois Christ pour le monde

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Sois Christ pour le monde (par le père Léonard)

“Au milieu de vous se tient quelqu'un que vous ne connaissez pas!” (Jn 1,26)

C'est parce que ces paroles sont aussi actuelles aujourd'hui qu'au temps où Jean-Baptiste les adressait aux pharisiens, que j'aimerais vous partager une page splendide de Maurice Zundel(*) intitulée Vous êtes le Christ des autres. En plein carême, ce prêtre qui fut aussi un mystique génial nous adresse des phrases de feux qui agissent sur nous comme un puissant stimulant. Elles nous rappellent que nos efforts tendent à la rénovation de l'image du Christ que nous sommes, afin de le laisser transparaître et rayonner à partir de nous, tout autour de nous.

“Vous êtes le Christ des autres. Ils n'ont pas d'autres Christ que vous, parce que c'est uniquement à travers vous qu'ils voient le Christ. Où voulez-vous que l'homme de la rue, où voulez-vous que nos contemporains découvrent Dieu comme une expérience vivante, sinon à travers nous? Pour eux, ce ne sont pas les livres, ce ne sont pas les discours qui pourront jamais rien changer à rien... Il s'agit uniquement d'un témoignage où, dans une vie dont la noblesse et le rayonnement porteront partout la lumière et la joie, nous avons à devenir, que l'homme d'aujourd'hui découvrira ce Dieu caché au plus intime de lui et qui ne cesse de l'attendre...”

Ainsi donc, nous sommes l'expression du visage de Dieu qui choisit souvent de n'avoir d'autre révélation que nous-même dans le milieu où nous vivons. Saint Augustin le disait: “Nous n'avons pas seulement été faits chrétiens, nous avons été faits Christ.” Afin d'être pour les autres lumière et réconfort de sa présence!

L.B.

(*) Maurice Zundel: Avec Dieu dans le Quotidien, Éditions Saint Augustin, 1988, pp. 83 ss.

 

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23 avril 2011

Le doute.

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Le doute:
le premier pas vers l'humilité...
la part de vérité qu'il y a en l'autre...
le contraire de la suffisance
et l'apologie de la tolérance...

Le doute c'est aussi l'étape obligée avant le choix,
c'est remettre en question ce que l'on pensait pour acquis
afin d'user continuellement de notre liberté.

Le doute, c'est être assailli dans le désert ou sur la croix
et remettre en question, à chaque instant,
notre foi en l'autre pour nous permettre
une  démarche, un désir, un geste,
un désir toujours renouvelés.

L'amour,
c'est cette démarche, ce geste,
ce désir mille fois recommencés
et qui nous fait ressembler à Dieu!

Le doute:
un chemin obligé vers l'amour,
la Foi, la liberté, la tolérance et l'humilité.

Le doute:
le rempart contre la violence,
l'"intégrisme", les sectes...

Le doute,
c'est la première condition mais aussi
la qualité de notre humanité.

Patrick Loodts

 

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22 avril 2011

La désespérance.

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Là aussi, c’est une réaction fréquemment décrite dans la Bible. Le prophète Jérémie finit par maudire le jour où sa mère l’a mis au monde. « Si j’avais pu ne pas naître », quelle désespérance que de dire cela ! Combien de fois avons-nous entendu cela : « J’aurais mieux fait de ne pas exister, j’en veux à mes parents de m’avoir conçu ». Une des réactions devant la souffrance, c’est le sentiment d’abandon, de solitude, de gâchis : « tout fiche le camp », tout casse, tout lâche !

Alors, que faire ? Ici, on est très démuni tant l’amour ne semble plus exister. En premier lieu, il faut du bon sens de la part de ceux qui essaient d’aider ces personnes. Et tout d’abord savoir reconnaître que l’on est quelquefois devant un problème physique de dépression. Il faut avant tout autre chose recourir aux médicaments qui sont une béquille provisoire, mais nécessaire pour retrouver pied. Quand on est devant la vraie dépression, inutile de se bagarrer seulement à coups de spiritualité. Mais quand bien même, j’aurais dépassé la phase purement dépressive, que je me serais aidé de médicaments ou d’une psychothérapie, il reste encore le problème de l’angoisse humaine que jamais une solution médicale ne fera disparaître. L’angoisse de se dire : « Mais pourquoi suis-je ainsi atteint ? »

Dans ces moments-là, christianiser la souffrance, c’est se faire suppliant envers Dieu. Relisons ces psaumes qui disent : « Du fond de l’abîme ». Ce mot abîme est très fort. Dans ces moments de désespérance, il faut avoir le courage, l’ascèse d’exercer sa mémoire sur ce que  Dieu a fait pour moi, car enfin, c’est vrai, je souffre, j’éprouve un sentiment d’abandon, mais rares sont les personnes qui peuvent dire : « Tout n’a été qu’échec dans ma vie ».Il y a eu aussi des moments de joie, de réussite. Et il faut savoir les regarder. Mais il est vrai que pour un grand nombre de personnes, quand la désespérance est forte, même ce regard n’est plus possible. Il arrive même que le fait de regarder ce qu’il y a de positif dans sa vie enfonce encore un peu plus. C’est pour cela que c’est si difficile. En tous cas, il faut contempler la figure de Jésus qui mène le combat de l’espérance au cœur du sentiment d’abandon. Jésus ne fait pas le malin, il ne dit pas à ceux qui sont au pied de la Croix : « Regardez comme je souffre bien ».Il ose dire la vérité et la parole de Paul s’applique tout à fait à Jésus : « C’est quand je suis faible qu’alors je suis fort ».

Dans les moments de désespérance, il faut avoir le courage du premier pas. C’est vrai que lorsqu’on désespère, on a rarement ce courage. Il faut donc demander à Dieu d’avoir la force d’aller au-devant de l’autre pour lui dire : « Tu sais, je touche le fond »C’est très important car il y a une seule façon de croire encore à l’amour quand on désespère, c’est d’expérimenter la présence de quelqu’un qui auprès de vous, humblement, est là en train de vous respecter. Quand je désespère, quand l’amour semble loin, c’est d’expérimenter qu’il y a une petite source d’amour pour moi ici et maintenant : la présence d’un ami. Alors, s’il y a une petite source d’amour, c’est peut-être qu’il y a une grande nappe d’amour qui l’alimente.

Comment ne pas souhaiter que chacun d’entre nous puisse, lorsqu’il souffre, prononcer ces merveilleuses paroles de saint Paul (Romains VIII) :

« Seigneur, si tu es pour nous, qui sera contre nous, qui nous séparera de l’amour du Christ ? La tribulation, l’angoisse, la persécution, les périls ? Non, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs par celui qui nous a aimés. Oui, j’en ai l’assurance, ni mort, ni,vie, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus ».

Puisse le Seigneur nous donner le courage pour le combat victorieux de l’espérance !


Xavier THEVENOT.

 

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21 avril 2011

Jésus, Sacrement de l'Amour...

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Jésus est le Sacrement de l’amour qui touche l’homme aujourd’hui
Rencontre du Dieu vivant et de la liberté de l’homme.

Jésus, hier, tu as plongé ton corps dans les eaux du Jourdain,
aujourd’hui, ton Esprit touche les eaux de notre baptême.

Jésus, hier, tu as relevé la belle-mère de Simon,
aujourd’hui, tu touches les malades que nous allons visiter.

Jésus, hier, tu as osé tendre la main vers les lépreux,
aujourd’hui, par nos mains, tu touches les vieillards grabataires,
les malades du sida, les sans domicile fixe aux plaies nauséabondes.

Jésus, hier, tu as pardonné au paralytique ses péchés,
aujourd’hui, tu mets encore l’homme debout et tu l’invites à marcher.

Jésus, hier, tu as rompu le pain de vie pour nourrir les foules
aujourd’hui, tu partages ton pain dans chacune de nos communautés.

Jésus, hier, tu as pris le sourd par la main et tu l’as guéri,
aujourd’hui, tu touches nos oreilles, loin de l’agitation et du bruit.

Jésus, hier, tu as mis ton doigt sur la bouche du muet,
aujourd’hui, tu touches notre langue qui se met à chanter.

Jésus, hier, tu as imposé les mains sur les petits enfants,
aujourd’hui, tu touches le coeur de l’homme simple et droit.

Jésus, hier, tu as traversé les ténèbres de Gethsémani,
aujourd’hui, tu touches nos souffrances et nos agonies.

Jésus, hier, tu es mort et ta foi a roulé la pierre du tombeau,
aujourd’hui, tu touches notre mort et tu crées un homme nouveau.

Jésus , toi le Vivant,
tu es l’unique Sacrement de la Vie et du Pardon;
tous les sacrements sont ton corps, tes mains, ta compassion,
la frange de ton manteau que tout homme peut encore toucher,
Aujourd’hui.

 

Michel Hubaut

 

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