11 novembre 2010

MON DIEU , JE SAIS QUE TU PEUX TOUT

Sans titre 1.jpg

MON DIEU , JE SAIS QUE TU PEUX TOUT ...  SAUF NOUS ÔTER LA LIBERTE !


Merci mon Dieu, pour cette belle et effrayante liberté cadeau suprême de ton amour infini.
Nous sommes libres !
Libres !

Libres de conquérir peu à peu la nature pour la mettre au service de nos frères,
Ou libres de la dénaturer en l’exploitant à notre seul profit.

Libres de défendre et développer la vie,
De combattre toutes souffrances et toutes maladies.

Ou libres de gaspiller intelligence, énergie, argent, pour fabriquer des armes,
Et tous nous entre-tuer.

Libres de te donner des fils ou de te les refuser,
Libres de nous organiser pour partager nos richesses,
Ou de laisser des millions d’hommes mourir de faim sur la terre fertile.

Libres d’aimer ou de haïr,
Libres de te suivre
Ou libres de te refuser.

Mais nous sommes libres… mais aimés INFINIMENT ;

Mon Dieu, je crois alors,
Que parce que tu nous aimes et que tu es notre Père,
Depuis toujours tu rêves pour nous d’un bonheur éternel,
Que sans  cesse tu nous proposes
Mais jamais nous imposes.

 

(extrait de Chemins de Prières de Michel Quoist)

10 novembre 2010

Prier

Par le Cardinal Lustiger    

Sans titre 1.jpg

Il faut prier chaque jour. Je dis bien : chaque jour. Vous me demandez pourquoi chaque jour ? Parce que c'est ainsi que l'homme est fait. Nous sommes des êtres pétris du sol de notre terre.

Nous sommes solidaires de cette terre et des êtres vivants qui nous entourent. Il y a des jours et des nuits, des soirs et des matins, comme le dit le premier chapitre de la Genèse.

Notre vie se déroule dans le temps. Notre liberté est la liberté d'un être de chair et de sang qui doit vivre dès à présent dans l'éternité de Dieu, mais au jour le jour.

Quand on veut ainsi remettre à Dieu sa vie, il faut la lui remettre chaque jour. Vous connaissez bien la demande du Notre Père : "Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour." Quelles qu'en soient la traduction et l'interprétation, elle porte sur "l'aujourd'hui".

Prendre sa vie pour l'offrir à Dieu, c'est accepter chacun des jours comme un don que Dieu fait et le lui rendre, dans une prière d'action de grâce, de bénédiction, de demande, de supplication.

Prier dans le secret. Je dirai plus : prier au moins matin et soir.

Je vais m'endormir et me livrer à la nuit. Par l'abandon au sommeil, je me dispose au repos dont mon corps, mon esprit, mon psychisme ont besoin, le repos qui va refaire mes forces.

L'Église met sur nos lèvres la prière du Christ qui, sur la croix, avant de mourir, prononce (Lc 23, 46) cette phrase du psaume 30, 6 : "Entre tes mains, Seigneur, je remets mon esprit." Nous sommes donc associés à l'abandon du Christ entre les mains de son Père, non seulement à l'heure de notre mort, mais chaque soir, dans cette remise de nous-mêmes à la souveraine liberté de Dieu.

Ainsi, l'endormissement devient un acte de confiance en la bonté de Dieu ; il nous dénoue des tensions de la journée, des duretés de la vie. Prier le soir, c'est s'endormir avec le Christ ; c'est, avec le Christ, s'abandonner entre les mains de Dieu.

La prière du matin. Quand je me réveille, au lieu de sortir péniblement du sommeil en secouant ma fatigue comme une bête et en me dépêchant pour ne pas être en retard, avant les premières occupations, prendre un moment, si court soit-il, pour magnifier le jour qui vient, ce réveil qui m'est donné comme un événement de la création et du monde et de notre vie, comme un instant où je peux à neuf recevoir l'existence jaillissant gratuitement de la main de Dieu, comme une résurrection, un surgissement avec le Christ.

Chaque jour de notre vie est un événement ! Un événement qu'il faut prendre comme un cadeau que Dieu nous fait, comme un espace où nous sera donnée la liberté de l'aimer et d'aimer nos frères ; de l'adorer et de faire connaître sa splendeur aux hommes créés à sa ressemblance et à l'image de son Fils bien-aimé ; de vivre et d'accomplir notre tâche d'homme et de femme, la mission que Dieu nous confie, lui qui nous fait exister et qui nous donne la vie. Chaque jour doit être reçu comme le présent qui nous est fait en cet instant par Dieu, notre Créateur et Père.

Chrétiens, par la grâce qui nous est donnée, nous pouvons de tout le jour - et non seulement "sept fois par jour" - faire la matière d'une offrande et d'une louange adressées à Dieu notre Père.

09 novembre 2010

Dans le silence de ce jour...

Voici notre prière "FLASH" de la semaine : 

 



pour accéder aux prières des semaines précédentes, cliquez ICI

Abonnez-vous (voir formulaire notre site )et recevez notre prière sous format .ppt, directement sur votre messagerie

 

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

Venez et voyez ...

 

Sans titre 1.jpg

 

 

L’appel de ton Amour vient de loin
Dès le premier matin de la création,
Dès l’aurore de l’éclatement de la vie,
Dès l’aube de la longe histoire de l’homme en gestation,
Ton Amour, Seigneur, est un appel gratuit.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.
Il a traversé la chair, le sang et le cœur,
Et l’itinérance d’un peuple pèlerin,
Poussé par ton Esprit, infatigable marcheur.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.
Il a traversé les rêves de mon enfance,
Les sentiers imprévus, les croisée des chemins
De mon aventureuse adolescence.

Il a traversé les carrefours de ma vie,
Mes tristes désillusions et mes lâchetés,
Mes idoles d’argile, mes peurs, mes conflits
Et les lents tâtonnements de ma liberté.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.
Il a traversé tant de témoins rencontrés,
Tant de visages amis, proches et lointains,
Jean et Philippe, Nathanaël et André.

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.
Jean-Baptiste fixa les yeux sur Jésus-Christ
Qui passait sur les vertes rives du Jourdain
Et dit aux disciples qui l’écoutaient : “c’est Lui !”

L’appel de ton Amour vient de loin, de très loin.
Jésus regardé Simon et dit : “Voici Pierre !” ;
Ton appel, depuis ce jour, a pris visage humain
Pour venir à la rencontre de notre terre.

Ton Amour, ton Appel s’est incarné,
Pour nous demander en notre langage d’Homme :
“Que cherchez-vous ?”
Et que chacun puisse répondre :
“Seigneur où demeures-tu ?”
Et entendre au plus profond de son être,
Séduit et émerveillé : “Venez et voyez !”

 

 

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

08 novembre 2010

SOLIDARITE

Sans titre 1.jpg

 

La solidarité consiste à partager, sans restriction, aucune la condition de ceux qui appellent au secours, qu'on veut rejoindre et soutenir.

Quand la solidarité va  jusqu'au bout, elle aboutit au partage intégral de la condition car c'est le seul moyen de sauver de l'intérieur ceux qu'on aime.

Afin d'être solidaire avec les hommes, Dieu prend le chemin de tout être humain: il naît d'une femme et il est mis dans les langes!

Dans cet enfant, dans ce Jésus à peine né de sa Mère Marie, dans ce bébé, dans ce Christ dérisoire en son impuissance, on contemple la solidarité accomplie de Dieu avec l'humanité.

Dans ce petit humain sur la paille, Dieu se lie à tout ce qui fait la condition humaine: l'amour, la fragilité, la mort, la grandeur, la souffrance, le don, le désir éperdu de beauté.

C'est fait pour l'éternité: Dieu est lié à l'humanité!  À tout moment, en tout endroit, en tout événement de la vie humaine, désormais Dieu avance avec nous, supporte tout avec nous, travaille avec nous au bonheur des vivants et par son Esprit renouvelle avec nous la face humaine.

C'est fait pour l'éternité: désormais quand nous disons: «Nous», Dieu est de la partie!

Pour ceux qui s'inspirent de l'Évangile du Christ Emmanuel, la  solidarité entre les hommes est  l'enchaînement logique à l'incarnation de Dieu.  Car si Dieu est solidaire, il est naturel, il est humain, il est divin qu'en tout endroit, en tout temps et sur toute la terre, les hommes soient solidaires les uns avec les autres.

Le temps de l'Avent est le temps donné aux croyants pour suivre Dieu dans la solidarité.

Il nous faut Dieu, au moins, pour nous entraîner dans la  pratique de la solidarité.  Il nous faut le Fils de Dieu, au moins, pour nous enseigner avec son Évangile des attitudes et des comportements de solidarité.

Il nous faut l'Esprit de Dieu, au moins, pour imaginer les moyens de déblayer le chemin sur lequel les hommes pourront marcher enfin ensemble et solidaires!

Ch SINGER