26 juillet 2010

Il faut donner ce qui vous coûte quelque chose.

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« Ils ont donné de leur superflu, mais elle, de son indigence »

 

 

      Il faut donner ce qui vous coûte quelque chose. Il ne suffit pas de donner seulement ce dont vous pouvez vous passer mais aussi ce dont vous ne pouvez ni ne voulez vous passer, des choses auxquelles vous êtes attaché. Votre don devient alors un sacrifice qui aura du prix aux yeux de Dieu… C’est ce que j'appelle l'amour en action. Tous les jours, je vois grandir cet amour, chez des enfants, des hommes et des femmes.

 

      Un jour je descendais la rue ; un mendiant vint vers moi et me dit: « Mère Teresa, tout le monde te fait des cadeaux ; moi aussi, je veux te donner quelque chose. Aujourd'hui, je n'ai reçu que vingt-neuf centimes pour toute la journée et je veux te les donner. » Je réfléchis un moment ; si je prends ces vingt-neuf centimes (qui ne valent pratiquement rien), il risque de n’avoir rien à manger ce soir, et si je ne les prends pas, je lui ferai de la peine. Alors j'ai tendu les mains et j'ai pris l'argent. Jamais sur aucun visage, je n'ai vu autant de joie que sur celui de cet homme, tellement heureux d'avoir pu faire un don à Mère Teresa ! C'était un énorme sacrifice pour lui, qui avait mendié toute la journée au soleil cette somme dérisoire dont on ne pouvait rien faire. Mais c'était merveilleux aussi, car ces piécettes auxquelles il renonçait devenaient une fortune, puisqu'elles étaient données avec tant d'amour.

 

 

Bienheureuse Teresa de Calcutta

 

24 juillet 2010

C'est l'Esprit qui vous enseignera tout

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« L’Esprit Saint vous enseignera tout ; il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit »

 

 

      C'est l'Esprit qui vous enseignera tout. Car si l'Esprit ne touche pas le cœur de ceux qui écoutent, vaine est la parole de ceux qui les enseignent. Que personne n'attribue donc à un maître humain l'intelligence qu'il a de son enseignement. Si le Maître intérieur n'est pas là, la langue du maître extérieur qui parle travaille dans le vide.

 

      Tous ici, vous entendez ma voix de la même manière ; et cependant vous ne saisissez pas également ce que vous entendez. La parole du prédicateur est inutile si elle n'est pas capable d'allumer le feu de l'amour dans les cœurs. Ils avaient reçu ce Feu, de la bouche même de la Vérité, ceux qui disaient : « Notre cœur n'était-il pas brûlant tandis qu'il nous parlait en chemin, et qu'il nous expliquait les Écritures ? » (Lc 24,32) Lorsqu'on entend une homélie, le cœur s'échauffe et l'esprit se prend à désirer les biens du Royaume de Dieu. L'amour authentique qui le remplit lui arrache des larmes, mais cette ardeur le remplit aussi de joie. Comme il est heureux d'entendre cet enseignement qui vient d'en haut et devient en nous comme une torche qui brûle, qui nous inspire des paroles enflammées ! C'est l'Esprit Saint qui est le grand artisan de ces transformations en nous.

 

 

Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape, docteur de l'Église

 

23 juillet 2010

« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous »

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« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous »

 

« Dieu aime celui qui donne avec joie » (2Co 9,7). Le meilleur moyen de  manifester notre gratitude à l'égard de Dieu, ainsi qu'aux autres, est de tout accepter avec joie. Un cœur joyeux s'accorde naturellement avec un cœur embrasé par l'amour. Les pauvres se sentaient attirés par Jésus parce qu'il était habité par quelque chose de plus grand que lui ; il rayonnait de cette force dans ses yeux, ses mains, dans tout son corps. Tout son être manifestait le don qu'il faisait de lui-même à Dieu et aux hommes.

 

 

Que rien ne puisse nous faire du souci au point de nous remplir de tristesse et de découragement et de nous laisser enlever la joie de la résurrection. La joie n'est pas une simple question de tempérament lorsqu'il s'agit de servir Dieu et les âmes ; elle est toujours à accueillir. Et c'est là une raison de plus pour tâcher de l'acquérir et la faire    grandir dans nos cœurs. Même si nous avons peu à donner, il nous restera néanmoins la joie qui jaillit d'un cœur amoureux de Dieu.

 

 

Partout dans le monde les gens sont affamés et assoiffés de l'amour de Dieu. Nous répondons à ce manque lorsque nous semons la joie. Elle est aussi l'un des meilleurs remparts contre la tentation. Jésus ne peut prendre pleine possession d'une âme que si elle s'abandonne à lui joyeusement.

 

 

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997)

 

22 juillet 2010

Aux artisans de paix !

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Seigneur, je te rends grâce

Pour les hommes et les femmes politiques.

Je te rends grâce pour leur courage

Et leur persévérance

Pour leurs veilles et leurs fatigues,

Pour leur attention aux faibles,

Pour leur exigence de justice.

Pardonne-leur les moments de colère,

De doute ou de cynisme,

De mépris ou d'agressivité.

Préserve-les des tentations

Du mensonge et de l'hypocrisie.

Donne-leur, Seigneur, la vraie paix

Qui est celle du serviteur

Ne recherchant pas son intérêt

Mais le bien de tous...

Qu'ils soient des artisans de paix

Passionnés par l'édification

De la civilisation de l'amour !

 

Philippe Warnier

 

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21 juillet 2010

« Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres »

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« Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres »

 

 

      Je dis toujours que l'amour commence à la maison. Il y a d'abord la famille et ensuite votre ville. C'est facile de prétendre aimer les gens qui sont très loin, mais beaucoup moins facile d'aimer ceux qui vivent avec nous ou tout près de nous. Je me méfie des grands projets impersonnels car seule chaque personne compte. Pour parvenir à aimer quelqu'un, il faut se rendre proche d'elle. Tout le monde a besoin d'amour. Chacun de nous a besoin de savoir qu'il compte pour les autres et qu’il a une valeur inestimable aux yeux de Dieu.

 

      Le Christ a dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai      aimés. » Il a dit aussi : « Ce que vous faites au plus petit de mes frères    humains, c'est à moi que vous le   faites » (Mt 25,40). C'est lui que nous aimons dans chaque pauvre, et  chaque être humain sur la terre est pauvre de quelque chose.

 

Il a dit : « J'avais faim et vous m'avez rassasié. J'étais nu et vous m’avez vêtu » (Mt 25,35). Je rappelle toujours à mes sœurs et à nos frères que    notre journée est faite de vingt-quatre heures avec Jésus.

 

 

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997)