Salésien(ne)s Coopérateurs de Don Bosco

Gaston LECLEIR ("Rythmes et Spirales vers Dieu")

Dieu est furtif !  C'est bien dans les manières de Dieu: ne rien faire comme prévu, venir alors qu'on ne l'attend pas, surgir là où il n'a rien à faire, emprunter des habits qu'on ne lui connaît pas, s'approcher de celui qui tend la main, se glisser dans les pages de l'agenda si serrées qu'il n'y a pas de place pour personne, se faire entendre dans le coup de téléphone énervant, souri­re dans les yeux remplis de     tendresse, demander de l'aide avec humilité…

 À croire que Dieu aime à surprendre !  Mais il est vrai que l'amour est la facul­té quotidienne de surprendre: quand il n'y a plus de surprise, l'amour est en grand danger.

 Dieu aime à surprendre: c'est sa façon de raviver notre foi et d'éveiller notre attente.

 L'Avent est le temps des surprises de Dieu.

Ch SINGER ("Terres")

 Préparer le chemin de Dieu...

Ch Singer ("Terres")

 Charles Singer

Le 8 décembre, à LYON, C’EST LA FÊTE DES LUMIÈRES !

Religieuse à l'origine, la tradition du 8 décembre est née il y a plus d'un siècle et demi.

Le 8 décembre 1852, une statue de la Vierge Marie devait être inaugurée sur la colline de Fourvière. Ce moment important pour tous les croyants de la ville avait été prévu à l'origine le 8 septembre. Mais, en raison d'une crue de la Saône, il fut reporté trois mois plus tard.

Le soir du 8 décembre, alors que la fête se préparait, un orage s'abattit sur Lyon et menaça une nouvelle fois la cérémonie. Fort heureusement le temps redevint clément au moment des solennités et la population, qui avait tant attendu cette manifestation, illumina spontanément ses fenêtres avec des bougies et descendit dans les rues.

" Tout à coup, selon le récit d'un chroniqueur, apparaissaient à quelques fenêtres inconnues des lignes de feu... La ville s'était embrasée en un instant. Bientôt, il ne restait plus, sur la vaste étendue des quais, des rues, des passages ignorés et des cours invisibles, aucune fenêtre obscure. Les petits marchands illuminaient leurs baraques, leurs voitures et jusqu'aux bordures des trottoirs... (...)  A huit heures, la population entière était dans la rue, circulant, paisible, joyeuse et attendrie. Les étrangers n'en revenaient pas de leur surprise, et les Lyonnais, tout emplis qu'ils étaient de cette fête improvisée, se demandaient comment, en un instant, une population de trois cent mille âmes avait pu être saisie de la même pensée".

Les Lyonnais conserveront cette coutume jusqu'à nos jours, tous les 8 décembre.

Les modestes lumignons sont toujours là, mais aujourd'hui, la fête attire chaque année plus de trois millions de visiteurs, séduits par les étonnantes mises en lumière de la ville devenue leader en ce domaine.  A la nuit tombée, les 7, 8, 9 et 10 décembre, le paysage urbain est transfiguré, balisé selon un parcours lumineux, constellé d'œuvres éphémères, d'interventions chromatiques, brillant, changeant,  joyeux et mystérieux tout à la fois.

source info :   http://chosesvues.blog.lemonde.fr/2005/12/