04 mars 2008

La vocation des Salésiens : rendre « actuel et fécond » le charisme de don Bosco

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Message de Benoît XVI au chapitre général  ROME, Lundi 3 mars 2008 (ZENIT.org) - La vocation des Salésiens de rendre « actuel et fécond » le charisme de don Bosco : une consécration totale à Dieu et aux jeunes, souligne Benoît XVI dans un message adressé au recteur majeur, le P. Pascual Chávez Villanueva, à l'occasion de leur 26e chapitre général. 
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Benoît XVI souligne les deux grands défis de l'éducation et de l'évangélisation, caractéristique de la famille spirituelle salésienne. 
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C'est pourquoi il encourage les Salésiens à être toujours davantage des « signes crédibles de l'amour de Dieu pour les jeunes », de façon à ce que les nouvelles générations soient vraiment l'espérance de l'Eglise et de la société. 
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« Une profonde spiritualité, une créativité entreprenante, un dynamisme apostolique, un travail inlassable, de l'audace pastorale », caractérisent, selon Benoît XVI, le charisme de saint Jean Bosco, ainsi qu'une « consécration sans réserve à Dieu et aux jeunes ».
Et c'est ce que le pape recommande aux religieux d'avoir toujours à l'esprit. Le renoncement à tout pour suivre le Christ fait du baptisé consacré un « signe de contradiction », souligne le pape, parce que la façon de vivre et de penser de la personne consacrée finit par se trouver souvent « en contradiction avec la logique du monde ». 
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« C'est un motif de réconfort parce cela témoigne que son style de vie est alternatif par rapport à la culture » actuelle, a fait observer le pape. 
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C'est pourquoi, il faut « être vigilant sur les possibles influences de la sécularisation », en dépassant un « modèle libéral de vie consacrée et en conduisant une existence toute centrée sur le primat de l'amour de Dieu et du prochain ». 
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Pour ce qui est de l'évangélisation, le pape y voit « la frontière principale et prioritaire » de la mission des salésiens. 
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« Dans les situations de pluralisme religieux et de sécularisation, il convient, encourage le pape, de trouver des chemins inédits pour faire connaître, spécialement aux jeunes, la figure de Jésus, afin qu'ils en perçoivent la fascination éternelle ». 
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Pour le pape « l'annonce de Jésus Christ et de son Evangile, et l'appel à la conversion, à l'accueil de la foi et de l'insertion dans l'Eglise » ont un caractère central. 
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Pour ce qui concerne la pastorale des jeunes, le pape souligne l'importance de l'éducation - il a récemment mobilisé son diocèse sur ce thème - dans le domaine de l'évangélisation des jeunes.
Sans éducation, précisait le pape, « il n'y a pas d'évangélisation durable et profonde, il n'y a pas de croissance et de maturation », ni de promotion d'un « changement de mentalité et de culture ». 
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Les jeunes, poursuit le pape, « nourrissent des désirs profonds d'une vie pleine, d'amour authentique, de liberté constructive, mais souvent, hélas, leurs attentes sont trahies et n'arrivent pas à une réalisation ». 
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C'est pourquoi, insiste le pape, « il est indispensable d'aider les jeunes à mettre en valeur les ressources qui portent en eux un dynamisme et un désir positif, les mettre en contact avec des propositions riches en humanité et en valeurs évangéliques ». 
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Or, cela exige de leurs guides, précise le pape, qu'ils élargissent les frontières de leur engagement éducatif, en prêtant attention aux « nouvelles pauvretés » des jeunes, à « l'enseignement supérieur », à « l'immigration », mais aussi de tenir compte des « familles » et de leur participation. 
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Les jeunes, sont, fait observer le pape, « sensibles aux propositions d'engagement exigeant, mais ont besoin de témoins et de guides, qui sachent les accompagner dans leur découverte et dans l'accueil d'un tel don ». 
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Le pape salue aussi le travail de recherche et de formation de l'université pontificale salésienne de Rome, qui a formé certains de ses plus proches collaborateurs. Il encourage notamment cette université à contribuer à la « question anthropologique ».  
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« A une époque de fragmentation et de fragilité, il est nécessaire, souligne le pape, de dépasser la dispersion de l'activisme et de cultiver l'unité de la vie spirituelle grâce à l'acquisition d'une mystique profonde et d'une solide ascèse ». 
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Il indique la lectio divina et l'eucharistie, « quotidiennes », comme  « lumière et force de la vie spirituelle du salésien consacré ». 
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Le pape recommande aussi aux salésiens une « vie simple, pauvre, sobre, essentielle et austère » : de façon à « fortifier leur réponse vocationnelle, face aux risques et aux menaces de la médiocrité et de l'embourgeoisement », de façon à être « plus proches des nécessiteux et des marginaux ». 
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Anita S. Bourdin


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Ecouter Dieu qui nous parle dans le silence

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La Bible, une fois encore, nous montre un Dieu à la recherche de l’homme, un Dieu qui appelle l’homme. C’est Lui qui a l’initiative de cette relation. Dieu ne cesse d’appeler chacun à cette vie d’alliance. Nous nous émerveillons de la présence de Dieu qui nous devance « Seigneur, tu étais là, et je ne le savais pas » (Gn 28, 16). Dieu nous attend, Il nous appelle, Il nous invite à L’écouter et à L’accueillir.
 
Sa parole nous précède. A nous de désirer l’écouter. Salomon, sages parmi les sages, demandera à Yahvé « un cœur qui écoute » (1R 3, 5-9).L’écoute, c’est la condition de tout croyant.
 
Cette écoute est un silence habité, à l’opposé du mutisme. Un état paisible, disponible à la parole de l’autre.
 
Le silence est une manière d’exprimer le vide que nous désirons voir rempli par Dieu. Creuser en nous ce vide immense que le silence exprime et qui est attente de la venue de Dieu.
Le silence, le chrétien le goûte en effet à une double profondeur. D’abord le silence nous permet de nous retrouver nous-même. « Ce silence est l’expression du besoin que l’on a de se taire, de se taire sans plus, pour retrouver le calme et la paix. Dans ce silence, l’homme se concentre sur son cœur intime. Il sera ensuite plus capable de supporter les tracas de la vie. L’homme aspire au silence, comme il aspire au repos, au sommeil » ( Revue « Christus », n°176, octobre 1997). Au-delà, le silence permet une attention très simple au mystère de Dieu.
 
Dans la foi, nous pratiquons plusieurs niveaux d’écoute. Intellectuelle d’abord, par la méditation des Ecritures. Le Maître illumine la parole reçue, nous la fait goûter intérieurement. Elle peut pénétrer notre cœur « Il donne à la parole de prendre possession de notre cœur » (Christus).
 
La parole oriente nos cœurs vers l’amour de Dieu. Elle est source d’unité retrouvée face à la multiplicité de nos désirs. « O Maître, mon désir est devant Toi » (Ps 37, 20).
 
Au niveau le plus profond de la personne, nous découvrons une parole agissante et vivante qui nous re-crée. « Nous devons apprendre à écouter avec tout notre être, à accepter de comprendre tout ce qui nous est dit, à vaincre toutes nos résistances et toutes nos peurs, à aimer tout ce qui nous est demandé. Se laisser porter par l’amour de Dieu et l’abandon à sa volonté, et permettre ainsi à l’œuvre de Dieu de se faire [en nous, par nous]. Là où nos propres forces ne suffisent pas. Accueillir la parole telle qu’elle est et la laisser agir sans lui opposer de résistance » ( Christus)
 
Nous entrons dans la prière de Jésus « Père, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ». Abandon de notre vouloir pour accueillir le dessein bienveillant de Dieu qui désire notre salut et le bonheur de tous.
 
Faire silence, se rendre disponible à la parole, suppose un apprentissage. La communication entre deux personnes demande du temps. Comme Samuel, le croyant prête l’oreille, attentif aux motions intérieures, aux aspirations profondes qui l’animent. Dieu nous parle ainsi par la médiation de notre humanité.
 
Pour appréhender ce qui se joue, un travail de discernement est nécessaire : de ce qui monte de notre cœur et de notre esprit, pouvoir repérer les élans qui viennent de Dieu.
Notre conscience individuelle a ses limites et nos motions profondes demandent à être « vérifiées » par l’Eglise. L’accompagnement spirituel est une balise essentielle pour suivre le Christ. C’est son maître Elie qui comprend « que Yahvé … appelait l’enfant Samuel » et lui indique le chemin de sa rencontre personnelle avec Dieu.
 
L’écoute de la présence et de la voix de Dieu dans notre quotidien nous conduit à choisir notre vie avec Lui, à discerner la route qu’Il nous montre.

03 mars 2008

S'il te plaît Seigneur, ne m'interromps pas, je prie !

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"NOTRE PÈRE QUI ES AUX CIEUX..."
 
- Oui ?
"S'il te plait ne m'interromps pas, je prie."
- Mais tu viens de m'interpeller.
"Moi, t'interpeller ? Enfin oui, non, à vrai dire non. Nous prions ainsi : Notre Père qui es aux cieux... "
- Tu vois tu m'appelles encore. Veux-tu me parler ?
 
"QUE TON NOM SOIT SANCTIFIÉ"
- Crois-tu cela sérieusement ?
"Que dois-je prendre au sérieux ?"
- Veux-tu vraiment sanctifier mon nom ? Sais-tu au moins ce que cela signifie ?
"Cela signifie, cela signifie... Bonté divine, je ne sais pas ce que cela signifie. Comment le saurais je ?"
- Cela veut dire que tu veux m'honorer, que je suis unique pour toi, que mon nom t'est précieux.
"Ah oui, cela je le comprends…
 
QUE TON RÈGNE VIENNE, QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL."
- Fais-tu quelque chose pour cela ?
"Pour que ta volonté se fasse ? Bien sûr, je vais régulièrement à l'église, je donne à la quête, pour les missions."
- Mais je veux plus. Je voudrais que ta vie soit en ordre. Que tu domines tes habitudes qui énervent les autres. Que tu apprennes d'eux. Je voudrais qu'une aide soit apportée à tous les hommes, afin qu'ils arrivent à la vérité. Je veux que les malades soient guéris, consolés ceux qui sont dans le tristesse et libérés les prisonniers. Tout ce que tu feras pour ces gens, tu le feras pour moi.
"Pourquoi me reproches-tu cela à moi. Sais-tu combien de riches hypocrites sont assis dans les églises ? Adresse-toi d'abord à eux."
- Excuse-moi, je pensais que tu priais pour que mon règne vienne et que ma volonté soit faite ? Cela commence toujours concrètement chez celui qui prie pour cela. C'est seulement lorsque tu voudras la même chose que moi, que tu pourras être le messager de mon Royaume.
"Oui, je pige. Pourrais-je continuer maintenant ma prière ?
 
DONNES-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN DE CE JOUR."
- Te rends-tu compte combien de kilos tu as de trop ? Si tu pries ainsi tu t'engages à faire quelque chose afin que les millions d'hommes affamés aient tous les jours leur pain.
 
"PARDONNES-NOUS NOS OFFENSES, COMME NOUS PARDONNONS AUSSI À CEUX QUI NOUS ONT OFFENSÉ."
- Et quelle est donc cette histoire avec Daniel ?
"Je t'en prie, ne me parle pas de celui-là. Tu sais combien il me décrie, il est tellement insolent envers moi, que je vois rouge avant même qu'il ouvre la bouche. En plus, il le sait et il se fiche de moi. Ce type a …"
- Je sais, je sais… et ta prière ?
"Ce n'est pas ainsi que je l'ai compris."
- Au moins tu es sincère. Est-ce que cela t'amuse de te balader avec tant d'aigreur et d'antipathie ?
"Cela me rend malade."
- Je veux te guérir. Tu y perdras peut être un peu de ta gloriole, mais cela t'apportera la paix.
"Hm ! je ne sais pas si j'arriverai."
- Je t'aiderai.
 
"ET NE NOUS SOUMETS PAS À LA TENTATION, MAIS DÉLIVRE NOUS DU MAL."
- Moi, rien ne me tient plus à cœur que cela ; encore faut-il que tu évites les personnes et les situations qui te mettent en tentation.
"Que veux-tu dire par là ?"
- Tu connais tes points faibles : manque de caractère, ton attitude ambiguë face à l'argent, le sexe, la violence... Ne donne pas prise à la tentation.
"Je crois que voilà le "Notre Père" le plus difficile que j'ai jamais prié. Mais c'est bien la première fois que cela a un rapport avec ma vie."
- Vois-tu, c'est ainsi que nous avancerons. Termine maintenant tranquillement.
 
"CAR C'EST A TOI QU'APPARTIENNENT LE RÈGNE, LA PUISSANCE ET LA GLOIRE, POUR LES SIÈCLES DES SIÈCLES."
- Sais-tu ce que je trouve merveilleux ? C'est quand des hommes comme toi commencent à me prendre au sérieux, à prier sincèrement, à me suivre et à faire ensuite ce qui correspond à ma volonté. Quand ils remarquent que leur action pour mon Royaume les rend heureux eux-mêmes.

source web

02 mars 2008

W-E COOP FARNIERES 2008

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notre week-end annuel se déroulera les 23, 24 et 25 mai prochain à FARNIERES.

Sur le thème de "MARIE, MERE ET EDUCATRICE", notre réflexion se développera au départ de l'interpellation du prochain Chapitre Général des Filles de Marie-Auxiliatrice (septembre 2008):


« Comment Marie,  Mère et éducatrice,

nous aide-t-elle à grandir dans l’amour

et à en être signe et expression selon le système préventif aujourd’hui ? »


Nous vous invitons à découvrir sur notre site la présentation de ce w-e ainsi que les infos pratiques au départ de cette page spéciale "FARNIERES 2008".

Retrouvez également au départ de ce lien, le compte-rendu de nos précédents w-e.

Pour toute infos complémentaires, envoyez-nous votre courriel à l'adresse : coopdonbosco@skynet.be

 

Tu veux jeûner ?

 pissenlit[1]
- Jeûne de paroles blessantes :
que tes lèvres ne prononcent que paroles de bénédiction.
- Jeûne de critiques et de médisances :
bienveillance et miséricorde doivent habiter ton âme.
- Jeûne de mécontentement :
que douceur et patience deviennent tes compagnes de chaque jour.
- Jeûne de ressentiment :
que ton cœur cultive la gratitude.
- Jeûne de rancune :
que le pardon ouvre toutes les portes qui t'ont été fermées.
- Jeûne d'égoïsme :
que la compassion et la charité fleurissent à chacun de tes pas.
- Jeûne de pessimisme :
que l'espérance ne quitte jamais ton esprit.
- Jeûne de préoccupations et d'inquiétudes inutiles :
que règne en toi la confiance en Dieu.
- Jeûne d'occupations superficielles :
que la prière emplisse tes journées.
- Jeûne de paroles futiles :
que le silence et l'écoute t'aident à entendre en toi le souffle de l'Esprit.

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