31 mai 2013

S’endormir dans les bras de Notre-Dame

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S’endormir dans les bras de Notre-Dame

Comme un petit enfant, lui offrir son âme,
Son amour et son esprit confiant.
La suivre dans la nuit,
Sans jamais se retourner,
La suivre dans la vie,
Sans jamais cesser d’aimer.

S’endormir dans les bras de Notre-Dame,
Le cœur rempli d’espérances,
Sécher toutes les larmes,
Donner un sens à l’existence.
La prier à tout moment,
Sans jamais douter,
La prier instamment,
Sans jamais la renier

S’endormir dans les bras de Notre-Dame,
Avec une fidélité sans faille,
S’incliner devant sa flamme,
Où l’amour jaillit tel un feu de paille.
La rechercher en toutes situations,
Implorer par elle son fils bien-aimé,
La rechercher sans jamais se décourager,
Sur les chemins de la vérité.

Florence Saillen

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30 mai 2013

Des fleuves de vie

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Les eaux d'un fleuve parviennent en des régions si lointaines que ceux qui habitent à sa source n'en ont jamais entendu parler. Jésus nous dit que si nous recevons Sa Plénitude, si petits que nous soyons, Sa Vie de bénédiction se répandra hors de nous jusqu'aux extrémités de la terre. Ce n'est certes pas nous qui produisons le fleuve ou qui en dirigeons le cours. "L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez..." Dieu permet bien rarement à une âme de se rendre compte à quel point elle fait du bien aux autres.

Un fleuve ne se laisse jamais arrêter, il triomphe de tous les obstacles. Tant qu'il le peut, il poursuit régulièrement son large cours. Survient une barrière : il suspend son cours un peu de temps, mais bientôt il a trouvé moyen de tourner l'obstacle. Quelquefois il disparaît des yeux, s'engouffre sous terre, et reparaît après plusieurs kilomètres, plus large et plus majestueux que jamais.

 II y a autour de vous des vies dont Dieu se sert, même si la vôtre semble arrêtée par un obstacle. Fixez vos regards sur Celui qui est la Source de votre vie. Dieu vous fera contourner l'obstacle ou l'enlèvera de votre route. Le fleuve de l'Esprit triomphe de tous les obstacles. Ne tenez pas vos yeux fixés sur la difficulté qui vous arrête, mais regardez à la Source, et le fleuve continuera de couler, sans se préoccuper d'aucun obstacle. Mais que rien ne vous sépare de Jésus-Christ, la Source suprême. Que rien n'intervienne entre vous et lui.

Quelle chose admirable qu'il puisse sortir de nos faibles petites âmes des fleuves abondants d'eau vive!  Dieu nous révèle des vérités merveilleuses, et chacune d'elles nous indique mieux et la puissance et la fécondité de ces fleuves de Vie.

Bruno LEROY.

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29 mai 2013

Savoir remercier Dieu

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Il est essentiel que nous sachions remercier Dieu. De quoi ? Mais tout d’abord d’être Dieu ; c’est la grande prière de reconnaissance à son égard. Merci, Seigneur, dit le Gloria de la messe, pour votre immense gloire. Remercier Dieu d’être Dieu, dans la communion à sa joie propre. Charles de Foucauld exprimait sa gratitude en disant à Dieu, au milieu de ses peines et de ses croix personnelles, ce mot qui est un élan d’adoration très pure et une mise en place de toutes choses : « Mon Dieu, votre bonheur me suffit. » Ce merci-là, c’est la charité théologale en toute logique.


Il faut remercier Dieu aussi pour tout ce que nous lui devons. Il y a là un motif permanent d’allégresse et de reconnaissance. On n’en finirait pas d’énumérer ses bienfaits. Qu’il nous suffise de dire qu’il nous faut remercier Dieu d’être notre Père, car nous avons la joie d’être en toute vérité ses enfants : nous sommes des naturalisés divins, des fils d’adoption.

Et remercier Dieu d’être notre Frère, d’être devenu l’un d’entre nous pour que, en lui et par lui, nous entrions dans la famille divine avec pleins droits et part entière.

Et remercier Dieu d’être sanctifiés par l’Esprit « qui fait les saints et les vivants », qui veut nous faire pénétrer dans la profondeur même de Dieu et nous associer à l’élan de son amour.

Il faut savoir remercier aussi pour chaque objet mis à notre disposition : pour cette maison qui nous abrite, cette table, se lit, ce fauteuil, ces livres, cette lampe qui brûle, ce feu qui réchauffe, ces amis rencontrés au hasard de la vie, et mille et mille autres choses à portée de la main. C’est Dieu qui nous a donné cela à travers les causes secondes. C’est vers lui que doit monter la gratitude comme vers la cause suprême de tous nos biens.

Il est souvent intéressant et éclairant de saisir au vol les dernières paroles prononcées ici-bas par quelque âme d’élite. Parfois elles traduisent toute une vie et ouvrent des horizons sur la spiritualité qui l’anima. Connaissez-vous l’ultime prière de sainte Claire, cette âme fraîche et pure qui fit écho si généreusement à l’Évangile ? Sentant qu’elle allait mourir, elle se tourna vers Dieu dans une ultime prière et on l’entendit murmurer ces mots : « Merci, Seigneur, de m’avoir créée. »

C’est le suprême merci que la créature doit à son Créateur, c’est le cri d’une âme qui a compris la splendeur de la reconnaissance.

Cardinal Suenens
Vie quotidienne, vie chrétienne
(Edts Desclée De Brouwer)

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28 mai 2013

Un écho implique une voix

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Il y a des personnes qui, aux yeux du monde, paraissent comme les autres, mais qui, en leurs cœurs, sont très différentes. Elles ne se distinguent pas particulièrement, et, comme les autres, vont tranquillement leur chemin dans une vie ordinaire; mais en réalité elles s’entraînent à devenir des saints du ciel. Elles font tout leur possible pour se changer, se transformer en image de Dieu.

La vraie religion se vit à I’intérieur du cœur, et, bien qu’elle ne puisse exister sans s’exprimer en actes, ceux-ci restent le plus souvent entourés de silence : discrètes charités, prières solitaires, renoncements secrets, luttes silencieuses et victoires silencieuses.

Bien que nous n’ayons aucun droit de juger les autres, mais devons laisser ce jugement à Dieu, il est très certain que quelqu’un qui est réellement un homme de bien, un vrai saint – bien qu’il paraisse semblable aux autres, possède cependant une force mystérieuse qui attire vers lui ceux qui sont d’une même disposition, et exerce une influence sur tous ceux qui ont quelque chose de commun avec lui. Et ainsi I’influence qu’ont sur nous les Saints de Dieu montre souvent dans quelle mesure nous leur ressemblons.

Bienheureux John Henri Newman
Extrait du sermon « Christ caché aux yeux du monde »

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27 mai 2013

Prière au pape François pour le soir de son élection

« Il est si simple que j’ai envie de l’embrasser »

J'entends que tu te fais appeler « François », François, d’Assise et de Buenos Aires... comme évêque de Rome. Mais pourquoi prendre ce nom, toi le premier pape à porter un nom si universel si fascinant ? Pourquoi le peuple immense qui te découvre sur la loggia des bénédictions reconnaît en toi le successeur de Pierre et t’aime déjà comme un père ?

À côté de moi je surprends un cri : « II est si simple que j’ai envie de l'embrasser. »

Je te vois silencieux, les bras ballants.  Je pense à l’ «Ecce Homo», l'homme de la Passion, et j'aurais envie d'essuyer tes larmes, car certains jours tu ne pourras nous les cacher… Mais j'ai moi-même, ce soir, pleuré de joie quand tu nous as invités tous à prier dans la diversité de nos conditions et de nos croyances.

Conduis-nous souvent sur tes traces, jusqu'à saint François et sainte Claire, pour accueillir à coups de conversions la première des Béatitudes : « Heureux les pauvres ».
Il ne faut pas trop se préoccuper de nuances avant d'avoir saisi la pensée du Christ dans sa tranquille plénitude et sa terrible nudité. Toi, notre guide, et encore plus notre compagnon de route, conduis-nous toujours plus fidèles à l'Église du Christ.

Face aux défis gigantesques de ce monde, l'Église, de l'Orient à l'Occident, peut paraître dérisoire, comme le petit David, avec une besace contenant, en plein âge nucléaire, des cailloux polis par le torrent de l'Esprit.

L'Église seule, pourtant, comme l'apôtre Pierre à l'infirme de la Belle Porte, ose nous dire : « De l'or ou de l'argent je n'en ai pas, mais ce que j'ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ le Nazaréen, marche » (Ac 3, 6)

Pape François, aide-nous à croire que sur tous les chemins de la Résurrection, le Christ nous précède toujours.

Cardinal Roger Etchegaray

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