30 septembre 2009

main tendue

Sans titre 1
Personne n'est à l'abri des orages de la vie. Ils infiltrent des fêlures dans les rêves et les désirs et parfois ils nous mènent au bord de l'abîme, risquant de briser ce que nous croyons, ce que nous aimons... ce que nous sommes !
 
Mais comment se fait-il que nous ayons constamment peur de sombrer ? Car Dieu lui-même intervient, nous tendant la main avec les moyens de lutter contre les vagues et de passer de l'autre côté.
 
Il nous tend l'Evangile et l'Evangile ouvre des passages à travers les obscurités et permet de maintenir le cas vers l'autre rive. Il nous tend l'Eucharistie, et l'Eucharistie, pain de Dieu, introduit en nous le courage du Christ, nous entraînant dans le mouvement qui lui a fait traverser les tentations, le doute, la mort.
 
Il nous tend les Sacrements, et les Sacrements nous communiquent l'amour de Dieu, sa présence, au long des jours.
 
Dieu nous donne de quoi affronter les vagues qui se lancent à l'assaut de notre vie. Et surtout, jusque sur l'autre rive, sa main nous retient. Toujours !

 

Charles SINGER (Terres)

29 septembre 2009

Demande de pardon

Sans titre 3

A quoi sert-il de prier, Seigneur, si la réponse jamais ne nous parvient ?

A quoi sert-il de te suivre, Seigneur, si tu n'es pas celui qui vient pour nous tirer enfin de nos rêves blessés ?

A quoi sert-il de t'écouter, Seigneur, si tu n'es pas vraiment au milieu de nous ?



Et Alors, quel est le sens de mes paroles ?
Et alors, quelle est la valeur de mes actes ?

Tu le vois Seigneur, il y a cette défiance qui embrume notre foi, et ces questions qui harcèlent notre amour.
Tu le vois Seigneur, c'est l'aveu de notre faiblesse.

Relève-nous, nous qui avons conscience de notre faute.

Pardon Seigneur.

 

Ch. SINGER

 

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28 septembre 2009

Ecoute.

 

Sans titre 4

 

Je suis souvent partie ailleurs. Loin. A Chypre... En Iran. En Syrie. En Jordanie. Au Népal.

J'ai couru, j'ai couru des tas d'ailleurs. Entendu des langues auxquelles je ne comprenais rien.
Ecorché des langues que j'essayais de bredouiller sans succès. Fait des gestes pour remplacer les mots qui m'étaient inconnus.

Retrouvé les gestes essentiels, ceux qui disent : « J'ai faim, j'ai soif. J'ai sommeil, Merci ».

Mes plus beaux souvenirs, ceux qui surnagent, qui durent, que le temps ne cesse de me ramener, comme une écume , je les dois aux instants où, ayant croisé des gens que je ne comprenais pas, j'ai partagé leur présence, leur sourire, leur silence.

Ecoute...

 

Simone CONDUCHE

 

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27 septembre 2009

ballotin du dimanche 27 septembre

Sans titre 2

 

"Ou aimer ou mourir ? Mourire et aimer !  Mourir à tout autre amour pour vivre de celui de jésus, afin que nous ne mourions point éternellement"  (TAD XII, 13)

 

" Voyez-vous, ma Philothée, il est certain que le coeur de notre cher Jésus voyait le vôtre dès l'arbre de la croix et l'aimait, et par cet amour lui obtenait tous les biens que vous n'aurez jamais ..."  (IVD 5, XIII)

 

"Quand votre coeur s'égarera ou se distraira, ramenez-le tout doucement à son point, remettez-le tendrement auprès de son Maître ..."  (Lettre à Mme Louise de Ballon  1617  n°1325)

 

" ... Ainsi que mon Père m'a envoyé, je vous envoie;  -  allez et donnez la vie aux Hommes.  mais ne vous contentez pas de cela : faites qu'ils vivent d'une vie plus parfaite par le moyen de la doctrine que vous leur enseignerez; ils auront une vie plus abondante par le moyen du bon exemple que vous leur donnerez." (Entretien sur le sujet des fondations)

 

"gardez vos affections naturelles et surnaturelles pour la gloire de Dieu"  (PAR)

26 septembre 2009

Accueillir notre Humanité

Sans titre 1

La prise de conscience que nous appartenons à une humanité commune, et que cette appartenance est plus fondamentale que tout autre appartenance, a changé beaucoup de mes attitudes et ma vision de l'être humain. Elle m'a aidé à me libérer de compulsions égocentriques et de blessures intérieures, m'a incité à mieux accueillir ceux qui sont différents, les « étrangers », et même ceux qui nous agressent, les « ennemis ». Passer de l'égoïsme à l'amour, de l'esclavage à la liberté, de l'enfermement sur soi à l'ouverture aux autres, c'est grandir ; c'est le chemin vers la pleine maturité humaine.

Nous sommes tous appelés à la libération du coeur, à nous ouvrir aux autres et à découvrir ce qui fait le fond de notre être, notre humanité commune. Mais cette libération est un long cheminement, depuis l'angoisse et l'enfermement sur nous-mêmes, où nous nous sentons coupés des autres, jusqu'à un amour plénier qui nous transforme et nous permet d'aider les autres à se transformer. Ce cheminement, nous ne pouvons l'accomplir seuls. Il implique que nous appartenions, à un moment ou un autre, à un groupe ouvert qui aide chacun à vivre un dialogue harmonieux avec les autres, à l'intérieur comme à l'extérieur du groupe. [...]

On peut s'étonner que les faibles et les exclus puissent être des maîtres en humanité, mais c'est la vérité que je découvre en vivant avec eux.

Jean Vanier, Accueillir notre humanité, Ed. Presses de la Renaissance