20 septembre 2009

ballotin du dimanche 20 septembre

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"C'est faire exellemment les actions petites, que de les faire avec beaucoup de pureté d'intention et une forte volonté de plaire à Dieu..." (TAD XII, 7)

 

" Qui sont les fleurs de nos coeurs, ô Philothée, sinin les bons désirs ?" (IVD 1, V)

 

"Si Dieu vous fait marcher sur les flots de l'adversité, ne doutez point, ma fille, n'appréhendez point.  Dieu est avec vous; ayez bon courage et vous serez délivrée." (lettre à Mme de la Baume 1618  n°1420)

 

"Plus nous sommes misérables, plus nous nous devrons confier en la bonté et miséricorde de Dieu; car entre la miséricorde et la misère, il y a une certaine liaison si grande, que l'une ne peut s'exercer sans l'autre." (Entretien de la confiance et abandonnement)

 

"Vivez joyeuse, puisque vous êtes dédiée à la joie immortelle qui est Dieu même, qui veuille à jamais régner au milieu de nos coeurs." (PAR)

19 septembre 2009

Le bénévolat ...

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DÉFINITIONS DU BÉNÉVOLAT

Le bénévolat,
c'est l'art de la gratuité du cœur,
du geste et du temps.

Le bénévolat
ne connaît d'autres lois
que le besoin de l'autre,
percevoir avec lui et trouver ensemble les solutions nécessaires.

L'engagement bénévole,
ne serait-ce pas là une façon d'humaniser
une société qui s'individualise
de plus en plus?

Le bénévolat,
c'est une fleur que l'on s'offre.

Le bénévolat,
c'est un cheminement personnel :
c'est une fenêtre ouverte sur le monde.

Le bénévolat
a tellement de valeur
qu'il n'a pas de prix.

 

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18 septembre 2009

L'engagement dans la société

 

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« L'attente que l'humanité nourrit au milieu de tant d'injustices et de souffrances est celle d'une nouvelle civilisation à l'enseigne de la liberté et de la paix.  Mais, pour une telle entreprise, il faut une nouvelle génération de bâtisseurs qui, animés non par la peur ou par la violence, mais par l'urgence d'un amour authentique, sachent poser une pierre après l'autre pour édifier dans la cité des hommes la cité de Dieu.

Chers jeunes, acceptez que je vous confie mon espérance : vous devez être ces bâtisseurs.  Vous êtes les hommes et les femmes de demain ; dans vos cœurs et dans vos mains est contenu l'avenir.  

À vous, Dieu confie la tâche, difficile mais exaltante, de collaborer avec Lui pour édifier la civilisation de l'amour. »

 

Jean-Paul II                                                        (à TORONTO - 27 juillet 2002)

 

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17 septembre 2009

Don Bosco au quotidien - la simplicité

 

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  • Portrait d'un saint.

En se référant à l'humilité, la simplicité est la cousine de cet état d'esprit qui caractérise Jean Bosco.

La simplicité est une des qualités essentielles de la personne qui se comporte avec franchise et naturel, sans prétention aucune. La ligne de conduite d'une recherche de vie simple mène à la sainteté.

 La simplicité chez Don Bosco fut " simplement " : " aimer Dieu, être ce que Dieu veut et faire ce que Dieu veut ". Cette recherche de perfection qu'il voulait pour les autres, il l'a voulue davantage encore pour lui. C'est à partir de cette recherche de cette simplicité de fond qu'il va répondre librement à son rêve de 9 ans.

Mettre en pratique cet état a signifié pour lui l'obligation de mettre très tôt un frein à un sentiment exagéré de sa propre valeur. Pensons à sa mémoire prodigieuse, à sa dextérité extraordinaire, à ses dons de comédien, à ses prédications directes. Il va les utiliser pour mettre en confiance ceux qui étaient dépourvus d'affection.

La simplicité va le mener à la pauvreté pour lui-même et à donner tout pour les jeunes; sa vie fut comme une spiritualité " à vélo " soit celle de l'équilibre, tantôt amusante, tantôt enivrante selon les déclivités du terrain, basée sur l'humour, sur le rire et la joie de vivre, pour y installer une paix intérieure profonde. La liberté envers les jeunes se vit dans la passion du respect, dans le vécu des patiences envers tous ceux qui en sont dépourvus. 

La vie simple qu'il menait était favorable au silence pour l'écoute, à la docilité et au courage pour résoudre les problèmes que la réalisation de son œuvre lui causait.

  • Prendre le train de la simplicité aujourd'hui.

Tous ceux et celles qui, aujourd'hui, mènent une vie riche de sens, doivent faire appel à une sélection toute personnelle de choix de vie. Ils vivent au même diapason que Jean Bosco il y a deux siècles.

Il est impossible de faire des choix sans se débarrasser des grains de sables qui grincent en nous et nous empêchent d'aller à l'essentiel.   

Cela mène à la simplicité dans notre vie et celle-ci favorise l'éclosion en profondeur de nos aspirations intérieures. 

La vie stressante que nous menons en ce début de millénaire, rend la simplicité très aléatoire si nous ne manifestons pas en nous une volonté d'aller plus en avant.

D'où l'exigence de faire silence en nous pour mieux entendre et traduire avec réalisme les échos de notre conscience profonde qui souvent se rebellent contre nos insatiables besoins.

Nous sommes des éducateurs. Cela signifie que nous sommes des références pour les jeunes que nous côtoyons.

" Que nous soyons parents, éducateurs, enseignants, nous faisons l'expérience de notre inadéquation à notre travail et en particulier en ce qui concerne les difficultés à communiquer de façon appropriée, non seulement en fonction de nos connaissances mais surtout dans le sens de notre présence.

Le style démocratique semble être le meilleur, celui qui permet d'arriver à une compréhension profonde qui fait mûrir la relation dans le cadre de l'échange. C'est le meilleur fruit d'une personnalité solide et équilibrée sur le plan affectif. "

D'où l'importance d'une réflexion sur la notion de simplicité et d'entrer dans une dynamique d'amélioration personnelle.


Cultiver la simplicité pour moi, c'est ...

Avoir la volonté d'une amélioration personnelle du sens de sa vie;
Croire que vivre la simplicité améliore les contacts humains;
User d'humour rimant avec amour;
Se méfier des pommades qui font briller;
Faire de cette recherche un mode de perfectionnement spirituel;
Vouloir d'abord la simplicité pour soi avant d'en reprocher le manque aux autres;
Discerner la volonté de notre père de la nôtre ;
Dire les choses qui sont à dire, non les choses que l'on aime dire;
Ne pas faire de ses nerfs le baromètre de la maison;
Ne pas donner des ordres, mais demander des services;
Être vrai, ouvert et bienveillant; ...

 

Salésiennement vôtre, Jean Thibaut

 

16 septembre 2009

le rôle des chrétiens en Europe ?

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En cinquante ans, la paix et la prospérité ont progressé en Europe, mais aussi la sécularisation et l'individualisme. Et l'économie a fini par infiltrer toute la société, y compris les rapports humains.
 
Ayant pris ses distances avec Dieu et se méfiant de l'autre, l'homme, aujourd'hui, se retrouve seul avec comme unique horizon son bien-être matériel. La société glorifie les droits individuels et perd de vue la notion de bien commun.
 
 Dans ces conditions, il devient urgent de rétablir une image de l'homme comme personne, avec toute la dimension relationnelle que cela suppose. Une image que l'Église a toujours soutenue et que les chrétiens doivent promouvoir.
 
 Dans le diocèse de Rotterdam, nous avons essayé de faire comprendre cela autour de trois mots qui commencent chacun avec la lettre S.
 
 Le premier S est pour « spiritualité » : notre relation à Dieu.
 
 Le deuxième S est pour « solidarité » : notre relation à l'autre, à notre prochain.
 
Mais si nous voulons, dans notre société actuelle, rétablir les liens avec Dieu et avec l'autre, il faut ajouter un troisième S, celui en néerlandais de « soberheid ». En français, on pourrait le traduire par « sobriété », mais je suppose que le mot juste serait « tempérance », une des quatre vertus cardinales.
 
Il s'agit d'aller à contre-courant de la société actuelle dont l'impératif économique nous pousse à courir après toujours plus d'argent, de biens, de loisirs, d'honneurs, de luxe et de confort, au détriment d'autres personnes aussi bien que de notre planète.
 
 La sobriété ou la tempérance s'impose comme limite à notre égoïsme et doit nous permettre de redécouvrir notre responsabilité envers les autres.
 
Responsabilité qui implique de revoir nos modes de consommation pour que tous, aujourd'hui et demain, puissent vivre dignement.
 
Responsabilité qui implique aussi concrètement de faire de la place et de prendre du temps pour Dieu et pour les autres dans notre vie.
 
C'est un changement de mentalité qui relève d'un choix délibéré et pour lequel les chrétiens peuvent être moteurs.
 
Si nous pouvons regarder l'autre comme une sœur ou un frère, issu(e) du même Père, nous nous sentirons responsables de son bien-être et bien des obstacles tomberont, en Europe comme ailleurs.
 

Mgr Adrianus van Luyn,  archevêque de Rotterdam (03/2007)

 

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