10 septembre 2009

Passe au milieu de nous

 

Sans titre 1


Seigneur, provoque-nous aussi !
Passe au milieu de nous,
Là où nous sommes,
Que ce soit au milieu de la foule,
Dans le lieu de la prière
Ou dans les réalités de la vie quotidienne !
Fais que nous ne renions pas
Dans la vie quotidienne
Celui que nous voulons connaître
Sur la montagne.
Fais qu'il y ait l'unité
Entre les divers moments
De notre existence.

 

Cardinal Martini 

 

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

09 septembre 2009

Comment garder la foi ?

 

Comment pouvons-nous garder la foi dans un monde qui sombre, chaque jour un peu plus, dans le scepticisme. ?

La foi est au cœur de notre vie spirituelle.

Elle vaut donc la peine qu'on se batte pour elle.

Voici quelques conseils qui aideront votre foi à survivre ; mieux encore, à s'épanouir. ....

(présentation reçue par mail...)

  

Le chargement peut-être plus ou moins long selon le débit de votre connexion.  Merci pour votre patience.
Cliquez sur la flèche pour démarrer la présentation.

info "technique" :
pour visionner cette présentation en "plein écran" cliquez sur l'icône à droite de la barre de commande "iSpring".
A+

Publié dans Général | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

Je parlerai à ton coeur

PICT0108 (2)

 

 

"Le bien suprême, c'est la prière, l'entretien familier avec Dieu. Elle est communication avec Dieu et union avec lui. De même que les yeux du corps sont éclairés quand ils voient la lumière, ainsi l'âme tendue vers Dieu est illuminée par son inexprimable lumière. La prière n'est donc pas l'effet d'une attitude extérieure, mais elle vient du cœur. Elle ne se limite pas à des heures ou à des moments déterminés, mais elle déploie son activité sans relâche, nuit et jour.


En effet, il ne convient pas seulement que la pensée se porte rapidement vers Dieu lorsqu'elle s'applique à la prière; il faut aussi, même lorsqu'elle est absorbée par d'autres occupations - comme le soin des pauvres ou d'autres soucis de bienfaisance -, y mêler le désir et le souvenir de Dieu, afin que tout demeure comme une nourriture très savoureuse, assaisonnée par l'amour de Dieu, à offrir au Seigneur de l'univers. Et nous pouvons en retirer un grand avantage, tout au long de notre vie, si nous y consacrons une bonne part de notre temps.


La prière est la lumière de l'âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes.


Par elle, l'âme s'élève vers le ciel, et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable; assoiffée du lait divin, comme un nourrisson, elle crie avec larmes vers sa mère. Elle exprime ses volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible.


Car la prière se présente comme une puissante ambassadrice, elle réjouit, elle apaise l'âme.


Lorsque je parle de prière, ne t'imagine pas qu'il s'agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas des hommes et dont l'Apôtre parle ainsi: Nous ne savons pas prier comme il faut, mais l'Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables.


Une telle prière, si Dieu en fait la grâce à quelqu'un, est pour lui une richesse inaliénable, un aliment céleste qui rassasie l'âme. Celui qui l'a goûté est saisi pour le Seigneur d'un désir éternel, comme d'un feu dévorant qui embrase son coeur.


Lorsque tu la pratiques dans sa pureté originelle, orne ta maison de douceur et d'humilité, illumine-la par la justice; orne-la de bonnes actions comme d'un revêtement précieux; décore ta maison, au lieu de pierres de taille et de mosaïques, par la foi et la patience. Au-dessus de tout cela, place la prière au sommet de l'édifice pour porter ta maison à son achèvement. Ainsi tu te prépareras pour le Seigneur comme une demeure parfaite. Tu pourras l'y accueillir comme dans un palais royal et resplendissant, toi qui, par la grâce, le possèdes déjà dans le temple de ton âme."

 

08 septembre 2009

Don Bosco au quotidien - L'humanisme

a013

Les pieds sur la terre ... La tête dans le ciel
 
Ce n'est pas une découverte récente...mais voilà un aspect de la sainteté de Don Bosco qui est particulièrement apprécié ou remis en valeur. Il constitue un trait tout à fait caractéristique de la spiritualité salésienne de ce saint : les FIANCAILLES de l'ACTION et de la CONTEMPLATION.  
 
Don Bosco fascine les jeunes par son sens de l'avenir, ses projets, son dynamisme communicatif... Et puis sa bonté virile et réaliste, son cœur toujours ouvert, son respect du petit et du sans-voix, sa manière d'éduquer, sa volonté de partager dans tous les domaines, rayonnent de cette figure et de ces yeux et de ce sourire au point de subjuguer et de créer tout de suite la sympathie.  
 
Je pense maintenant qu'il y a plus.  
 
En fait, au contact de cet homme prodigieux, les jeunes ont l'intuition que toute cette façade brillante, cette activité sociale et pédagogique débordante, ces dons et talents multiples... cachent quelque chose, mieux, QUELQU'UN !
 
Ils sentent que Don Bosco a réussi à être, dans sa vie offerte aux jeunes, l'image humaine contemporaine de la tendresse de Dieu pour ce monde fragile de la jeunesse. " Comme le Père vous a aimés, moi aussi je vous ai aimés "... Comme Jésus vous a aimés, moi, Jean Bosco, j'ai essayé de vous aimer...au point que ses garçons ont pu affirmer : " Don Bosco ressemble à Notre Seigneur ".  
 
Les jeunes ont le sentiment, en face de Don Bosco, que Dieu n'est pas loin... Comme le disait une fille, dans un carrefour de notre Rencontre Régionale de Lyon le 20 mars 1982 : " Chez Don Bosco, dans les fêtes, j'ai appris à vivre la joie de l'Eucharistie : la joie de découvrir Quelqu'un. " Dans sa synthèse écrite, un groupe écrivait : " Don Bosco, c'est la route qui nous conduit à Jésus-Christ. " Et n'est-il pas symptomatique de constater qu'un autre carrefour donnait comme l'un des traits principaux de la figure de Don Bosco " sa foi rayonnante "?...
 
De manière plus ou moins explicite ou implicite, les jeunes sentent, reconnaissent et affirment que Jean Bosco c'est autre chose qu'un clown de génie, autre chose qu'un fin psychologue, autre chose que le roi de la débrouille ou que le rusé diplomate, le musicien ou le prestidigitateur doué, autre chose qu'un financier de talent ou un self-made-man prodigieux, autre chose qu'un sportif acrobate ou tout ce que vous voulez... mais véritablement " HOMME DE DIEU " au sens profond de l'expression. 
 
 Et c'est vrai! Ils rejoignent en cela ce que les jeunes qui vivaient près de Don Bosco, qui le voyaient et l'entendaient, pensaient de lui.
 
Un grand adolescent de la première maison de Don Bosco du Valdocco, écrivit plus tard : " A nous, qui n'étions plus des enfants, il ne se présentait d'autre explication raisonnable et plausible - devant tous ce que Don Bosco faisait et était - que celle de dons extraordinaires accordés à Don Bosco par le Seigneur "  
Comment Don Bosco a-t-il pu allier si royalement, presque en se jouant apparemment, ces deux dimensions : le vertical et l'horizontal, la contemplation et l'action, l'engagement et l'union à Dieu, " l'extension dans le temporel et la concentration dans le spirituel " (P. VARILLON) alors que cela nous semble si ardu et si contradictoire?   M. MOUILLARD   (extrait de " La spiritualité salésienne de Saint Jean Bosco " 1984)
 
-
 
Etre humaniste, pour moi, c'est ...
 
Regarder et accepter l'autre dans sa différence,
avancer ensemble, agir ,
 rencontrer l'autre, échanger, communiquer,
agir pour le bien commun,
mener sa tâche de son mieux,
réfléchir à son action,
oser l'Amour...,
être témoin de l'évangile aujourd'hui

 

Salésiennement vôtre, Jean Thibaut 

07 septembre 2009

Don Bosco au quotidien : la patience

a010


On imagine toujours les saints selon un schéma identique, une attitude sainte, les mains jointes, la tête bouclée déjà auréolée, sage, obéissant, miséricordieux pour les copains.
 
Douce illusion ! Je crois que Jean Bosco a été le champion du "tout, tout de suite", cher à nos jeunes aujourd'hui.
 
Il voulait des oiseaux à lui. Quoi de plus simple que de les dénicher malgré les conseils de Maman Marguerite.
 
Celle-ci, fille de la terre, avait un sens éducatif inné et savait profiter de toutes les occasions pour instruire et éduquer ses fils et en particulier son "préféré", Jean bien qu'elle les aimait tous les trois.
 
Le vilain dénicheur fut pris à son piège en restant coincé dans sa chute, suspendu à son arbre.
 
Les oiseaux, il les aimait mais le désir de possession était plus fort et puis il pouvait s'en servir pour d'autres fins: les faire chanter, Dieu qui les avait munis d'un tel don d'égayer la nature par leurs chants, et aussi satisfaire sa nature éducative en les faisant répéter, sous les regards ébahis des copains, ce qu'il leur apprenait.
 
Maman Marguerite, la leçon donnée savait positiver les moindres "défauts" et lui suggérer de choisir de bons copains.
 
C'est ainsi qu'il fit la connaissance de Louis COMMOLO.
 
Au collège, Jean le bagarreur était subjugué par les propos de son copain et les deux amis inséparables trouvèrent ensemble comment s'améliorer dans la sainteté.
 
Louis hélas, mourut et avait promis à Jean de venir lui dire s'il était bien sauvé, ce qu'il fit, à la grande frayeur de tout un dortoir effrayé par ce qu'il entendait, ce qui confirma le chemin pris par Jean.
-
 
Etre patient, pour moi, c'est ...
 
Savoir s'oublier pour laisser place à l'autre
Attendre le moment idéal
Savoir respecter le rythme de chacun
Regarder, observer, pour tendre vers son objectif
Accepter que chacun réagisse autrement
Accepter un moment en prévision d'un meilleur
Passer au travers,...

 

Salésiennement vôtre, Jean Thibaut