21 janvier 2018

Si tu prends soin de moi

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Si tu espères en moi, même quand je doute,
Si pour m’accompagner, tu modifies ta route,
Si tu comprends sans mot mes peurs et mes soucis,
Si le geste convient et aussi la tendresse,
Si, avec moi, silencieusement, tu pries,

Le soleil de ta présence réchauffera mon corps endolori.
comme le grain de blé tombé en terre
Devient herbe nouvelle au sortir de l’hiver,
Je comprendrais alors, qu’avec moi, tu choisis la vie.

Hubert Renard

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20 janvier 2018

Le sens des autres

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Le sens des autres, c’est non pas une vertu, mais un composé de mille vertus, humbles ou brillantes.

Le sens des autres, c’est la politesse qui sait écouter et se présenter sous les aspects les plus aimables ; c’est la compréhension qui fait qu’on se met à la place d’autrui, qu’on entre dans sa peau comme disent les gens de théâtre ;
c’est la serviabilité par laquelle on diffère aux besoins et aux désirs du prochain avant même qu’il les ait exprimés ; c’est la libéralité qui paie ses dettes avec le sourire et ne chicane pas sur les détails ; c’est la générosité toujours prompte à donner et à se donner ; c’est la douceur mille fois plus conquérante que la force ; c’est la gentillesse, cette aimable disposition qui consiste à faire plaisir à tous ; c’est la bonté, portée à l’indulgence et au pardon ; c’est enfin le sens social qui mesure les effets de nos actes sur les communautés et les institutions.

Joseph Folliet

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19 janvier 2018

Le petit garçon qui aimait dessiner

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Un matin, alors que le petit garçon était à l’école depuis un certain temps, la maîtresse dit : « Aujourd’hui, nous allons faire un dessin ». Il aimait faire des dessins. Il savait en faire de toutes les sortes : des lions et des tigres, des poules et des vaches, des trains et des bateaux. Et il prit sa boîte de crayons et commença à dessiner.

Mais la maîtresse dit : « Attendez ! Ce n’est pas le moment de commencer ! » et elle attendit jusqu’à ce qui tout le monde ait l’air prêt.

« Maintenant, dit la maîtresse, nous allons faire des fleurs ». Chic ! pensa le petit garçon, il aimait faire des fleurs, et il commença à en faire des magnifiques avec ses crayons rose et orange et bleu.

Mais la maîtresse dit : « Attendez ! Je vais vous montrer comment faire ». Et elle fit une fleur rouge avec une tige verte. « Voilà, dit la maîtresse, maintenant vous pouvez commencer ».

Le petit garçon regarda la fleur dessinée par la maîtresse. Puis il regarda ses fleurs à lui. Il aimait mieux ses fleurs que celle de la maîtresse mais ne le dit pas. Il retourna simplement son papier et il fit une fleur comme celle de la maîtresse. Elle était rouge avec une tige verte.

Et bientôt le petit garçon apprit à attendre, à bien regarder et à faire des choses juste comme la maîtresse. Et bientôt, il ne fit plus de choses de lui-même du tout.

Il arriva que le petit garçon et sa famille déménagèrent dans une autre maison, dans une autre ville, et le petit garçon dut aller dans une autre école.

Cette école était encore plus grande que l’autre et il n’y avait pas de porte pour aller directement de dehors dans sa classe. Il devait monter, monter des grandes marches et marcher le long d’un grand corridor pour arriver à sa classe.

Et le premier jour où il était là, la maîtresse dit : « Aujourd’hui nous allons faire un dessin ». Chic ! pensa le petit garçon et il attendit que la maîtresse dise quoi faire. Mais la maîtresse ne dit rien. Elle se promena simplement autour de la classe.

Quand elle arriva près du petit garçon, elle dit : « Tu ne veux pas faire un dessin ? ». « Si, dit le petit garçon, qu’allons-nous faire ? » « Je ne sais pas, avant que tu le fasses, dit la maîtresse ».

« Comment vais-je faire ce dessin ? », demanda le petit garçon. « Oh, vraiment comme tu veux ! », dit la maîtresse. « Et avec n’importe quelle couleur ? », dit le petit garçon. « Si tout le monde faisait le même dessin, comment saurais-je qui a fait quoi ? et lequel est à qui ? », dit la maîtresse. « Je ne sais pas », dit le petit garçon.

Et il commença à faire une fleur rouge avec une tige verte.

Helen E. Buckley

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18 janvier 2018

L'eau qui n'a pas de prix

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Seigneur j’ai faim et j’ai soif
De donner à ma vie plus de sens,
De savoir pourquoi je suis là,
De connaître ce qui a de l’importance
Et ce qui n’en a pas.

Seigneur, j’ai faim et soif,
De rompre la monotonie de mes jours
Lorsque l’enthousiasme n’a plus cours
Lorsque les déceptions ont eu raison
De tout ce qui faisait la joie de ma maison.

Seigneur j’ai faim et j’ai soif,
Plus encore le jour où la maladie est là
Et comment à l’avenir je ferai face
Lorsqu’elle me laissera bien las
Devant la peur et ses menaces.

Donne-moi Seigneur de marcher vers toi
Et de te trouver comme cette femme de Samarie
Assis au bord du puits attendant que je te prie
De me donner l’eau qui n’a pas de prix.

Donne-moi Seigneur de m’asseoir près de toi,
Comme les gens de la plaine de la Galilée d’autrefois
Que tu as comblés bien au-delà de leur faim
Lorsqu’ils ont partagé le pain reçu de ta main.

Aloyse SCHAFF
Site web : Port Saint Nicolas 

La Famille Salésienne en route vers le Synode sur les Jeunes !

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Ouverture ce jeudi des 36e journées de Spiritualités de la Famille salésienne   PLUS

Tout un programme, rencontres et témoignages, autour de l'ÉTRENNE 2018 

« Seigneur, donne-moi de cette eau » (Jn 4,15)
 CULTIVONS L’ART D’ÉCOUTER ET D’ACCOMPAGNER  

 

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Du 18 au 25/01/2018 :
Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens 

 PLUS  (Belgique)  

 PLUS  (France)

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17 janvier 2018

Le Christ revient sans cesse

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Christ revient sans cesse avec les personnes en détresse

Il fut un temps où l’on attendait le messie; il devait venir pour tout arranger, tout allait changer pour le mieux. Ce messie est venu et on ne l’a pas reconnu. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas répondu à nos attentes …

Le Christ ne cesse de venir, il ne cesse de venir jusqu’à nous, certes de manière incognito, mais pourtant tout à fait reconnaissable puisqu’il vient à nous sous la figure de l’homme et de la femme en détresse.

Le Christ est venu il y a deux mille ans pour nous apprendre qu’il ne cesse de venir en s’identifiant à celles et ceux qui manquent de nourriture, d’attention et d’amour. Il est de coutume de dire que le Christ reviendra à la fin des temps; mais cette conception est naïve et, pour tout dire, assez fausse…

Le testament du Christ ne nous demande pas de l’attendre mais de le recevoir dans la personne de celui qui souffre. Ou, s’il convient de désirer la venue du Christ, son attente n’est pas autre chose que notre vigilance à le rencontrer tous les jours, lorsque nous acceptons de fendre la cuirasse de notre égoïsme. Il faut donc le dire avec force: il n’y a pas d’autre venue du Christ à espérer que celle-là, quotidienne, en quelque sorte ordinaire.

Frère Dominique Collin

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