18 janvier 2018

L'eau qui n'a pas de prix

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Seigneur j’ai faim et j’ai soif
De donner à ma vie plus de sens,
De savoir pourquoi je suis là,
De connaître ce qui a de l’importance
Et ce qui n’en a pas.

Seigneur, j’ai faim et soif,
De rompre la monotonie de mes jours
Lorsque l’enthousiasme n’a plus cours
Lorsque les déceptions ont eu raison
De tout ce qui faisait la joie de ma maison.

Seigneur j’ai faim et j’ai soif,
Plus encore le jour où la maladie est là
Et comment à l’avenir je ferai face
Lorsqu’elle me laissera bien las
Devant la peur et ses menaces.

Donne-moi Seigneur de marcher vers toi
Et de te trouver comme cette femme de Samarie
Assis au bord du puits attendant que je te prie
De me donner l’eau qui n’a pas de prix.

Donne-moi Seigneur de m’asseoir près de toi,
Comme les gens de la plaine de la Galilée d’autrefois
Que tu as comblés bien au-delà de leur faim
Lorsqu’ils ont partagé le pain reçu de ta main.

Aloyse SCHAFF
Site web : Port Saint Nicolas 

La Famille Salésienne en route vers le Synode sur les Jeunes !

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Ouverture ce jeudi des 36e journées de Spiritualités de la Famille salésienne   PLUS

Tout un programme, rencontres et témoignages, autour de l'ÉTRENNE 2018 

« Seigneur, donne-moi de cette eau » (Jn 4,15)
 CULTIVONS L’ART D’ÉCOUTER ET D’ACCOMPAGNER  

 

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Du 18 au 25/01/2018 :
Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens 

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Commentaires

Merci !

Encore dans l' esprit de l' Epiphanie , et dans l' idée de l' unité des chrétiens - en Jésus- Christ - connaissez- vous ce texte:

JE CHERCHE , SEIGNEUR, TON VISAGE :

Il y a de cela longtemps, vivait en Sicile un moine du nom d' Epiphane . Un jour , il se découvrit un don qu' il ne connaissait pas: il savait peindre de très belles icônes .
Il n' en eut plus de répit , car il voulait peindre le visage du Seigneur .

Mais où trouver le modèle qui lui permettrait d' exprimer tout ensemble  la souffrance et la joie , la mort et la résurrection, la divinité et l' humanité ?

Epiphane se mit en route. Il parcourut toute l' Italie, la France et l' Allemagne, scrutant tous les visages .

Rien : il n' y avait pas de visage qui permît de représenter le Christ . Un jour , fatigué, il s' endormit en se répétant les paroles du Psaume :
" Je cherche, Seigneur , ton visage. Montre- moi ton visage! " .

Il fit un rêve. Un ange lui apparut et lui fit revoir les personnes qu' il avait rencontrées. Sur chacun de leur visage, il indiquait une particularité qui le rendait
semblable à celui du Christ :

... la joie d' une jeune épouse, l' innocence d' un enfant , la force d' un paysan, la souffrance d' un malade, la peur d' un condamné,
la bonté d' une mère, l' effroi d' un orphelin, la sévérité d' un juge, l' allégresse d' un bouffon , la miséricorde d' un confesseur, le mystère sur le visage bandé
d' un lépreux .

Epiphane rentra dans son couvent et se mit au travail. Un an plus    tard , l' icône du Christ était prête . Il la présenta à son Abbé, qui en resta stupéfait :

elle était merveilleuse ! Celui- ci voulut en connaître le modèle pour le présenter   à d' autres artistes du monastère     .

Le moine répondit : " Personne, Père , ne m' a servi de modèle, car personne n' est  identique au Christ , mais le Christ est semblable à tous .

Ne cherchez pas le visage du Christ sur le visage d' un seul homme , mais cherchez en chaque homme un fragment du visage du Christ .
"- in : revue KERIT n° 113, nov , déc . 1993 -

Très bonne journée !

Écrit par : Myriam de Terwangne | 18 janvier 2018

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