10 novembre 2015

UN SIMPLE GESTE

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Tout le monde peut accomplir de grandes choses...
parce que tout le monde peut servir.

Vous n’avez pas besoin
d’un diplôme universitaire pour servir.

Vous n’avez pas besoin
d’accorder le verbe avec le sujet pour servir.

Vous avez simplement besoin
d’un cœur plein de grâce,
d’une âme régénérée par l’amour.

(Auteur inconnu)

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09 novembre 2015

L'échec

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« Il est temps d'admettre que non seulement l’échec n'est pas un drame, mais qu'il peut bien souvent devenir un événement positif.
 
Son premier atout, qui est loin d'être négligeable, consiste à nous remettre dans une attitude d'humilité face à la vie. Il nous contraint à accepter la vie telle qu'elle est et non pas telle que nous la voulons ou la rêvons.
 
La vraie souffrance, comme je l'ai rappelé à la suite des philosophes stoïciens, mais aussi taoïstes, naît de notre résistance au changement, au mouvement de la vie, à son flux. Alors, réjouissons-nous quand il y a des hauts; et quand des bas se présentent, acceptons-les et faisons en sorte qu'ils nous servent de tremplin.
 
En ce sens, je considère nos échecs comme autant de maîtres spirituels, c'est-à-dire de guides qui nous aident à rectifier notre trajectoire. Ils appartiennent à la loi de la vie, et je pense que leur présence, qui nous est naturellement désagréable sur le moment, est néanmoins indispensable à la globalité de notre parcours. 

Pour qu'ils soient de vrais maîtres, néanmoins nous devons transformer le regard que nous portons sur eux. Plutôt que vivre chaque échec comme un drame, entendons-le comme l’occasion d’un éveil, d’une prise de conscience. Essayons d’en tirer des leçons plutôt que de perdre notre énergie à ressasser ses causes et ses conséquences. Considérons d’emblée que la difficulté qui nous frappe n’est pas un drame, mais une occasion de réfléchir à notre vie, de l’appréhender autrement. »
 
Frédéric Lenoir
(Extrait de « Petit traité de vie intérieure »)
 
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08 novembre 2015

Délivre-nous du mal

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Dieu, toi, l’Au-delà de tout, aucun mot ne t’exprime.
Tu as tous les noms et comment te nommerai-je ?
Toi, l’Au-delà de tout.
 
Un jour, Jésus de Nazareth a dévoilé ton nom à ses amis…
Mais un jeune qui n’a jamais connu son père
ou qui a mal connu son père,
pourra-t-il dire à Dieu : père, notre Père ?
Quelqu’un qui n’a jamais été aimé, peut-il aimer ?
Qui lui fera découvrir l’amour de Dieu pour lui ?

Notre mission n’est-elle pas d’être pour les jeunes
signe et porteur de l’amour de Dieu pour eux ?
 
Seigneur, « que ton nom soit sanctifié »…
On ne sanctifie pas le nom de Dieu, Père,
par des guerres, des massacres, des oppressions,
des intolérances, des vengeances, des infidélités…
On ne sanctifie pas le nom de Dieu, Père,
dans un monde où l’esclavage des enfants existe encore
dans des proportions à peine croyables…
 
Mais en disant « Notre Père »,
nous acceptons, avec Jésus Christ,
de porter ensemble le péché du monde,
le péché des autres,
notre péché de repus partageant mal avec les affamés…
 
Que ta volonté soit faite et non la mienne.
La volonté de Dieu, c’est de rendre heureux ses fils.
Il veut ce que nous voulons si notre volonté ne s’oppose pas au Bien.
Si nous disons finalement « que ta volonté soit faite ».
C’est parce que deux amours, deux volontés
doivent aboutir à une seule
et que Dieu sait mieux que nous ce qui est Bon.
 
Alors, Dieu libérateur,
Dieu sauveur,
Notre Père,
révèle-nous le sens profond de ton Nom divin,
délivre-nous du mal, de l’erreur, du mensonge.
Fais de nous les messagers de ta vérité et de ton amour
 
Jean-Marie Singlis
 
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07 novembre 2015

Dans le sable ou sur la pierre

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C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.
À un moment ils se disputèrent et l’un des deux donna une gifle à l’autre.
Ce dernier endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable : 
« Aujourd’hui mon meilleur ami m’a donné une gifle. »
 
Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent une oasis, dans laquelle ils décidèrent de se baigner. Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre : 
« Aujourd’hui mon meilleur ami m’a sauvé la vie. »
 
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda :
« Quand je t’ai blessé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre. Pourquoi ? »
 
L’autre lui répondit : 
« Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire sur le sable, où les vents du pardon peuvent l’effacer. Mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons l’écrire dans la pierre, où aucun vent ne peut l’effacer.
 
Apprends à écrire tes blessures dans le sable et à graver tes joies dans la pierre. »
 
Attribué à Lao-Tseu
Philosophe chinois 
 
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06 novembre 2015

Silence du matin

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Seul le silence, le silence des choses, le silence de la nature, le silence de la lumière, le silence du chant des oiseaux lui-même, ce silence seul peut faire contrepoids à la folie des hommes.
 
(...) Il est absolument indispensable, si nous voulons garder notre équilibre, et si nous voulons être dans le monde le ferment d'une paix chrétienne, il est indispensable de revenir continuellement au silence.
 
Les hommes pourraient se rencontrer et se retrouver frères infailliblement, dans la mesure, justement, où chacun consentirait à se démettre de lui-même en écoutant l'appel de sa vie intérieure. 
 
Quelle merveille si chacun pouvait, le matin, en se recueillant au plus intime de lui-même, se charger de toute la lumière du Christ et écouter, comme dit saint Ignace d'Antioche, les mystères de la clameur qui s'accomplissent dans le silence de Dieu.
 
Maurice Zundel (1897-1975)
 
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