16 octobre 2015

Une recette...

Pour obtenir une famille savoureuse
 
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Une mesure bien tassée d'amour vrai, 
Beaucoup d'écoute et de compréhension, 
Une bonne dose de disponibilité 
Mélangée à quelques grammes de douceur et de calme.
 
Ajoutez un rien de fermeté. 
Cherchez un peu de bonne volonté. 
Assaisonnez avec de la droiture et de la sincérité. 
Afin de conserver le bon goût de la vérité.
 
Râpez les désirs égoïstes, 
Les brusqueries et les impatiences. 
Faites fondre votre orgueil et votre suffisance.
 
Trouvez dans vos réserves quelques grains de foi inébranlable, 
Une espérance sans conditions,
Saupoudrez de tendresse.
 
Faites revenir à la surface
Des tranches entières d'accueil et de partage.
Additionnez de dialogue, menus services,
Mercis bien placés, don de soi sans retour.
Laissez mijoter longtemps dans la patience.
 
Avant de présenter, flambez dans la joie
Et, si possible, dans un grand élan de prière.
 
Complétez par un petit verre d'humour.
 
Père Guy Gilbert
 

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15 octobre 2015

Comme une feuille de platane

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Notre Dieu,
Notre foi est une feuille de platane qui flotte au vent,
Une flamme de bougie qui tremblote,
Un filet de voix qui cherche son timbre. 
Nous ne disons pas que notre foi est par terre
     Ni qu'elle est éteinte
     Ni qu'elle est muette.
 
Mais voici, notre foi est menue et mal assurée.
Nous ne sommes pas des surdoués en la matière.
Et même, nous n'aimons pas les surdoués,
     Qui savent par cœur les versets et les réponses,
     Qui ont dans leur valise un complet dogmatique toujours
                   bien repassé,
                         Qui chantent leurs évidences à cœur  joie
Et dont les joues ruissellent de ferveur huileuse.
Nous n'aimons pas trop les croyants, 
Nous qui sommes des menu-croyants,
     Des demi-croyants,
     Des incroyants qui doutent de leur incroyance,
     Des mal-croyants qui nagent entre les eaux
     de la présence et de l'inexistence,
     Des croyants, qui ont mal au cœur avec leur foi.
 
Alors, mon Dieu, que peux-tu faire pour nous
Et que pouvons-nous faire pour toi ?
Pourrais-tu avoir l'obligeance de nous accepter tels que nous sommes,
Comme tu as ouvert tes bras à l'enfant prodigue,
Sans l'obliger d'abord à se repentir,
A proclamer ta foi et à chanter ta grandeur
 
Pourrais-tu avoir l’obligeance et la gentillesse,
La bonté et la générosité
De préférer notre visage réel
A tout masque, trop sérieux, trop serein, trop assuré,
Qu’il faudrait revêtir pour te plaire
Et pourrions-nous croire
Que tu n'es pas venu pour les surdoués de la religion, 
Mais pour les mal doués de l'existence,
Quand ils viennent à toi
Le cœur aussi simple, démuni et confiant
     Qu'une feuille de platane entre deux vents,
     Qu'une flamme de bougie entre deux souffles,
     Qu'une voix d'homme entre deux tremblements ?
 
Car tu ne convoques pas les surdoués dans une Église d'élite.
Tu cherches, tu trouves les mal doués,
Et c'est avec eux que tu chemines
Jusqu'au Royaume de ta vie et de leur vie.
 
André Dumas
 

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14 octobre 2015

Apprends-moi l'humilité

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Seigneur,
Fais de moi un être un peu moins con,
sourd et abruti par une société qui s'incruste en moi
sans que je ne la combatte vraiment.
Par lassitude, par démission, par opportunisme, par facilité. 

Tu veux que je sois dans le monde,
protège-moi et guide-moi
afin que je sois un témoin de ton amour.
Un témoin par l'humilité et non un juge !
Un frère et non un censeur.

Fais que je Te voie dans tous les hommes. 
Tu es mort et ressuscité pour moi,
pour toutes tes créatures, pour toute la création.
Seigneur, aide-moi à ne pas faire de différences.....

Seigneur apprend-moi l'humilité et cultive-la en moi.
Seuls les vrais humbles ne savent pas qu'ils sont humbles.

A toi la gloire aux siècles des siècles.
Amen.
 
Abbé Claude De Grand-Rivière
 

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13 octobre 2015

La lettre de Jacques

à lire et à relire ...
 

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La lettre de Jacques contient une série de directives pratiques adressées « à l'ensemble du peuple de Dieu dispersé dans le monde » (1.1). 
 
Dans un langage vivant et énergique, aux images frappantes, Jacques (en qui certains voient le frère du Seigneur) écrit aux chrétiens pour dénoncer la façon dont ils se comportent tant dans leurs relations mutuelles que vis-à-vis des non-chrétiens.
 
Les sujets traités se succèdent sans qu'on puisse dresser un plan général nettement articulé. Jacques évoque tout d'abord la sagesse: elle vient de Dieu et doit lui être demandée avec une foi entière (1.2-8). Après quoi ses instructions concernent successivement la pauvreté et la richesse, les épreuves et les tentations, la vraie religion, qui doit se traduire par des actes (1.9-27). L'auteur s'en prend vigoureusement ensuite à toute discrimination dans la communauté (2.1-13), puis aborde ce qu'on peut considérer comme le thème fondamental de sa lettre: la relation entre la foi et les actes (2.14-26). Dans un passage plein de comparaisons expressives, il dénonce les maux commis par la langue (3.1-12). Il revient ensuite au thème de la véritable sagesse (3.13-18). Il réprimande sévèrement les gens qui causent des disputes, qui sont amis du monde, qui s'arrogent le droit de juger leurs frères, et il attaque les riches qui exploitent leurs ouvriers (4.1-5.6). En terminant, il recommande la patience, la prière persévérante et l'entraide spirituelle (5.7-20).
 
L'exigence posée par cette sorte de lettre circulaire aux chrétiens est claire: il ne suffit pas de croire théoriquement à la Bonne Nouvelle de Jésus; il faut que la foi s'exprime dans un comportement particulier, car « la foi sans les actes est morte » (2.26).
 
Société biblique française 
http://www.interbible.org
 
 

12 octobre 2015

CONNAIS TON DÉSIR

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Viens, viens
Ne meurs pas de soif
Au bord des Eaux vives. 
Creuse  en la terre de ton cœur 
Le lieu de ta soif,
Creuse et creuse encore,
Fore profond.
 
Fore profond,
Ne t’arrête pas aux scories, 
À l’épaisseur du non-désir, 
Ne cède pas au désenchantement, 
Aux impatiences de la route.
 
Imprime à ta vie un rythme de silence. 
C’est au-dedans qu’il faut aller.
 
N’entends-tu pas bruire les eaux 
De ton baptême ?
Déjà elles sont grosses 
Et montent pour irriguer tes rives. 
 
Ne sens-tu pas venir cette crue de printemps 
Qui te fera ruisselant de fraîcheur ?
 
Ranime ton âme, ô vivant, 
Pour qu’elle n’entre pas dans la tombe.
 
Parle à ton cœur 
Et dis-lui : viens.
 
Sœur Myriam