15 avril 2015

Pour mieux rejoindre les jeunes

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Essaie de dire bonjour et de sourire à chaque jeune que tu rencontreras.
Tu ouvriras ainsi la porte au dialogue et à l’amitié. 
Sème la joie et les jeunes se rassembleront autour de toi. 
 
Essaie de te méfier des idées toutes faites sur les jeunes. 
Tu découvriras ainsi leurs côtés positifs.
Surtout ne dis jamais contre les jeunes des paroles que tu n’oserais écrire ou signer. 
 
Essaie de donner à chaque jeune la chance de s’exprimer. 
Tu comprendras davantage ce qui l’habite et ce à quoi il aspire. 
Essaie de t’intéresser aux jeunes que tu côtoies,
fais-leur confiance, encourage-les et confie-leur des responsabilités. 
Tu grandiras à leurs yeux et tu deviendras pour eux un ami. 
 
Essaie de prendre le temps de regarder l’être avant l’avoir,
le jeune avant le projet, l’étudiant avant la matière. 
Tu pourras ainsi faire grandir la vie. 
 
Essaie d’être vrai auprès des jeunes. 
Tu pourras ainsi créer des liens plus durables.
Sois « correct » avec eux.
Admets tes erreurs avec simplicité et souligne leurs bons côtés. 
 
Essaie de comprendre les jeunes avant de les juger.
Tu verras, ils sont plus merveilleux que tu ne l’aurais pensé.
Ils t’apprendront qu’au fond de leur cœur habite un immense besoin d’amour et d’absolu. 
 
Essaie de ne pas faire la sourde oreille aux propos des jeunes.
Prends le temps de les écouter
et utilise leur langage pour te mettre sur la même longueur d’onde. 
 
Essaie de rejoindre les jeunes dans leurs lieux de rencontres,
de marcher avec eux.
Petit à petit, ils se révéleront à toi et tu deviendras un confident.
Toutefois, demeure toi-même. 
 
Essaie de retenir le prénom des jeunes que tu rencontres. 
Tu démontreras ainsi que les jeunes sont importants à tes yeux
et que tu les aimes.
 
Bruno LEROY, éducateur et écrivain
 
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14 avril 2015

Une croix, c'est une fenêtre.

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Vous qui traversez l'épreuve, cette petite histoire vraie est pour vous. C'est une maman qui raconte ce que sa petite fille de quatre ans lui a fait découvrir.
 
"Ce soir-là, mon cœur est lourd, mon corps pesant. J'entre dans la chambre de Céline pour l'embrasser, à l'heure où s'endort. "Tu sais maman, une croix... (Aurait-elle perçu ce que je vis ? Mes pensées défilent plus vite que ses mots. Une croix ? Oui, je sais !) Une croix c'est une fenêtre.
- ?
- Tu ne comprends pas... Regarde, maman".
 
Ma petite fille, qui ne sait pas écrire mais seulement dessiner, s'assied sur son lit, prend un crayon- feutre et un papier pour m'aider à voir. Elle trace une croix et l'entoure d'un carré :"Tu vois maman, une croix c'est une fenêtre.
 
"Mon cœur s'allège comme l'éclair, mon cœur à nouveau bat à l'endroit :"Ce que tu me dis est merveilleux. Je l'écrirai dans mon cahier pour te le redire quand tu seras grande." Et ma petite fille, déjà si grande, qui ne s'embarrasse pas avec la subtilité des verbes irréguliers, me répond l'air très assuré :"Ce n'est pas la peine, maman, je le saverai toujours !"
 
Cette petite Céline rejoignait ce proverbe Rwandais qui nous apprend la même espérance, la même confiance. "Quand le diable jette des pierres contre l'Église, les anges les ramassent pour continuer la construction."
 
Pierre Trevet.
(Paraboles d'un curé de campagne)
 
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13 avril 2015

Aux carrefours de ta vie

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Sur les sentiers des jours et sur les sentiers des heures
 
Où chacun de tes pas te conduit vers un Ailleurs,
Quand la nuit succède au jour et le jour à la nuit,
Quand le temps qui passe ouvre au temps qui suit,
Sur les sentiers de ta vie,
Ne l'as-tu jamais entendu marcher près de toi ?
Te frapper sur l'épaule ou te frôler le cœur ?
Alors, peut-être, fais-tu trop de bruit en marchant !
 
Car, il n'est pas loin de toi, le Vivant...
Sa présence discrète te fait signe,
Aux carrefours de chacune des saisons,
Aux carrefours de tes choix et de tes décisions,
Aux carrefours de tes joies et de tes souffrances,
Aux carrefours de tes échecs et de tes nouveaux départs.
 
Ne l'as-tu jamais croisé, 
Ce compagnon qui te fait signe,
Dans la nuit du doute et l'attente du matin ?
 
Ne l'as-tu jamais entrevu ce Vivant,
Qui fait de chaque carrefour de ta vie un sacrement,
Une rencontre de ta liberté et de son amour,
 
Ne l'as-tu jamais entrevu ce Dieu,
Qui fait de ton chemin d'homme,
Un passage, une Pâques vers son Éternité ?
 
 
Michel HUBAUT
 
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12 avril 2015

La tendresse de Dieu

Le beau doit être notre monde

La pire des maladies actuelles n'est ni la lèpre ni la tuberculose, mais le sentiment d'être indésirable, mal aimé, abandonné de tous. Le pire des péchés est le manque d'amour et de générosité, la terrible indifférence envers son prochain...  Mère Teresa

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Dans le très beau livre « Confession d'un Cardinal »,
l'auteur, Olivier Le Gendre, rapporte les propos de ce Prince de l'Eglise,
ancien membre de la Curie romaine âgé de plus de 75 ans,
aujourd'hui, en Asie du Sud/Est au chevet de Poo,
jeune orphelin atteint du SIDA.

Confession d'un Cardinal, Olivier Le Gendre - Editions JC Lattès - Paris

 

«  Être chrétien, voyez-vous, ce n’est pas seulement croire qu'il existe un Dieu. Ce n'est même pas seulement croire en un Dieu d'amour ni même acquiescer aux articles d'un credo.  C'est s'accepter comme les mains de ce Dieu dans le monde.  C'est se mettre à la disposition du plan de Dieu pour le monde, c'est se ressentir comme les continuateurs de l'acte de création divin.

Quand je suis au chevet de Poo, je crois, de manière insensée peut-être mais avec une totale certitude, que je suis la main de Dieu et le regard de Dieu sur Poo, homme qui souffre, qui ne sera jamais baptisé, qui ne fera jamais partie des statistiques de l'Eglise, qui mourra demain peut-être.  Je lui apporte cette tendresse de Dieu.

Je préférerais bien sûr qu'il connaisse l'origine de ma présence, Celui au nom de qui je suis à son chevet, mais cette connaissance, de l'ordre de la foi, vient en second dans l'ordre des priorités.  Ce qui compte pour Poo, c’est qu'il ressente cette tendresse.  Ce qui compte pour moi, c'est de la lui offrir.  Et vous me pardonnerez mon audace, je crois que, ce qui compte pour Dieu, c’est que Poo reçoive cette tendresse qu'il réserve à chacun de ses enfants. »

 

2 questions pour une réflexion:

Comment voulez-vous que quelqu'un croie en Dieu
s'il n'a pas l'occasion de ressentir quelque chose de Lui ?

Comment voulez-vous que la tendresse de Dieu soit ressentie
s'il n'y a pas des gens pour la transmettre et l'incarner ?

 

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11 avril 2015

Prie et aime !

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A ceux qui déclarent : " Je préfère agir que prier !", je conseille cette prière de trois mots : "Prie et aime".
 
Si tu pries, tu aimeras davantage parce que la prière nous donne le feu intérieur.  Si tu aimes, tu percevras les limites de ton amour, alors tu demanderas au Seigneur de t'aider.
 
Prier nous permet de mieux aimer, c'est le point de départ. Quelle force la prière me donne !
 
Vous dites que vous n'êtes pas digne de prier. Mais si vous avez le sens de Dieu, comment ne pas obéir au Seigneur qui nous demande de Le prier ? Dans tout l’Évangile, Il le répète : "Priez sans esse, demandez à notre Père."
 
Enfin, priez en couple. Souvent on hésite à le faire. Je me souviens d'un chrétien qui m'avait soumis un problème très difficile. J'ai proposé : "Allez, prions une minute."  Avant, j'osais rarement engager à prier.
 
Eh bien faites de même dans votre couple. N'ayez pas de mauvaise pudeur.
 
Je connais des amoureux séparés par dix mille kilomètres qui conviennent de prier ensemble à la même heure. Ils se retrouvent dans la prière, c'est magnifique. Vous constaterez la force que vous aurez en priant à deux.
 
Guy Gilbert. (Lutte et aime là où tu es)
 
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