21 janvier 2015

Seigneur, je crois...

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Seigneur, je crois ...
 
Ô Seigneur, fais que ma foi soit entière, sans réserves, 
et qu’elle pénètre dans ma pensée, 
dans ma façon de juger les choses divines et les choses humaines.
Ô Seigneur, fais que ma foi soit libre ; 
qu’elle ait le concours personnel de mon adhésion, 
accepte les renoncements et les devoirs qu’elle comporte 
et qu’elle puisse exprimer le meilleur de ma personnalité : 
je crois en toi, Seigneur.
 
Seigneur, je crois ...
 
Ô Seigneur, fais que ma foi soit forte, 
qu’elle ne craigne pas les contrariétés des problèmes 
dont est remplie l’expérience de notre vie avide de lumière, 
qu’elle ne craigne pas l’adversité de ceux qui la discutent, 
l’attaquent, la refusent, la nient ; 
mais qu’elle se renforce de la preuve de ta vérité. 
 
Seigneur, je crois ...
 
Ô Seigneur, fais que ma foi soit joyeuse 
et qu’elle donne paix et allégresse à mon esprit, 
le rende capable de prier avec Dieu 
et de converser avec les hommes, 
de telle manière que transparaisse dans le langage sacré et profane 
la béatitude intérieure de son heureuse possession.
 
Seigneur, je crois ...
 
Ô Seigneur, fais que ma foi soit active 
et donne à la charité les raisons de son développement, 
de manière qu’elle soit vraiment amitié avec toi, 
et qu’elle soit dans les travaux, dans les souffrances, 
dans l’attente de la révélation finale, une recherche continue de foi, un témoignage, 
un alignement d’espérance.
 
Seigneur, je crois ...
 
Ô Seigneur, fais que ma foi soit humble, 
qu’elle rende témoignage à l’Esprit Saint 
et qu’elle n’ait d’autre garantie que dans la docilité à la Tradition 
et à l’autorité du magistère de la Sainte Eglise.
 
Amen.
Bienheureux Paul VI
 
 
 

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20 janvier 2015

Si un ange

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« Si un ange venait visiter mon jardin intérieur et me demandait quel cadeau je souhaiterais recevoir dans l’instant, je ne lui demanderais ni la fortune ni la réalisation immédiate de mes rêves les plus fous ou de mes vœux les plus chers. Non. Je veux garder intact tout le palpitant de la vie ! Que les choses ne soient écrites à l’avance, ni servies toute faites, ni accomplies hors de ma présence et de mon libre arbitre.

Ce que je demanderais ce sont des graines. Des graines d’émerveillement. Et qu’il en sème partout en abondance, qu’elles envahissent tout mon jardin intérieur, jusqu’à placer en moi des désirs à ne plus savoir qu’en faire, des attentes de fraternité aiguës comme la soif, des élans de réconciliation d’une folle audace, des paris sur l’avenir que personne n’aura osé faire avant moi.

Je deviendrais herboriste du bon Dieu, je ferais des décoctions d’émerveillement, je composerais des parfums ré-enchanteurs, des onguents et baumes réparateurs pour apaiser, guérir et bien cicatriser ; j’introduirais d’irrépressibles poudres de rires pour les cœurs mélancoliques, des lotions spéciales de confiance pour ceux qui n’y croient plus !

Je deviendrais saltimbanque de la joie de vivre !

On me prendrait pour un bonimenteur en me voyant disqualifier les plaisirs multiples après lesquels chacun court, pour inviter à célébrer l’Unique, la noble cause ou le grand amour. »

Extraits du livre « Le maître des liens inaltérables »
de François Garagnon

Voir la vidéo du jour

et notre ballotin de douceurs salésiennes...

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19 janvier 2015

Pas de péché si grave qu'il ne puisse trouver son rachat.

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Dans la vie de Gandhi, le libérateur de l'Inde, il y a cet épisode bouleversant. Nous sommes en 1948. L'Inde vient de gagner son indépendance. Aussitôt, des heurts d'une violence inouïe éclatent dans beaucoup de villes entre hindous et musulmans. Pour y mettre un terme, le mahatma s'est lancé dans une nouvelle grève de la faim, à Calcutta. Et lui, qui est hindou, choisit de la vivre chez un musulman pour inviter tout le monde à la fraternité.
 
La grève dure depuis trop longtemps, le pouls de Gandhi est très faible, ses reins ne fonctionnent plus. Mais - enfin ! - ses prières sont exaucées : les chefs des clans musulmans et hindous qui avaient provoqué la violence viennent déposer les armes au pied du grabat.  
 
Alors s'avance un hindou au regard apeuré : il lui jette un morceau de pain sur son ventre et lui crie : "Tenez...Mangez...Allez... Ma place sera en enfer, mais pas avec votre mort sur la conscience."

Gandhi lui répond d'une voix à peine audible mais tellement paisible : "
Dieu seul décide de ceux qui vont en enfer."

" J'ai tué un enfant...J'ai tapé sa tête contre un mur." 
 
Alors Gandhi lui demande simplement : "Pourquoi ?"
 
"Ils ont tué mon fils, mon petit. Les musulmans ont tué mon fils."
 
Alors, Gandhi reprend : "Je sais comment sortir de l'enfer. Prend un petit enfant dont la mère et le père ont tous deux été tués. Un petit garçon pas plus grand que ça...Et élève-le comme ton propre fils. Veille seulement à ce que ce soit un...musulman, et élève-le comme un vrai musulman."
 
Alors, l'homme se retourne pour en silence dire son étonnement plein d'espérance aux autres témoins de la scène. Puis il s'agenouille aux pieds de "Bapou".
 
Pendant qu'il sanglote, Gandhi, le père de tous, lui dit en le caressant : "Va... Va... Que Dieu te bénisse..."
 
Pierre Trevet.
(Paraboles d'un curé de campagne)
 
 

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18 janvier 2015

Prière quotidienne pour la bonne humeur

Dans son discours à la Curie Romaine avant Noël, le Pape François a dit réciter souvent cette prière de Saint Thomas More, chancelier du Roi Henri VIII.
 

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« Donne-moi une bonne digestion, Seigneur,
et aussi quelque chose à digérer.
Donne-moi la santé du corps
avec le sens de la garder au mieux,
Donne-moi une âme sainte, Seigneur,
qui ait les yeux sur la beauté et la pureté,
afin qu’elle ne s’épouvante pas en voyant le péché,
mais sache redresser la situation.
Donne-moi une âme qui ignore l’ennui,
le gémissement et le soupir.
Ne permets pas que je me fasse trop de souci
pour cette chose encombrante que j’appelle « moi ».
Seigneur, donne-moi l’humour pour que je tire
quelque bonheur de cette vie
et en fasse profiter les autres. »
 
 
 
 
 

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17 janvier 2015

Les pauvres partagent aussi

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Personne n’est trop pauvre pour n’avoir rien à partager.
La fraternité n’est pas une option, c’est une nécessité.
Ensemble, osons le changement de regard sur les plus fragiles.
Abandonnons un regard qui juge et qui humilie 
pour un regard qui libère.
Ensemble, osons le changement d’attitude au sein des communautés chrétiennes, 
pour que les pauvres y tiennent toute leur place.
 
Diaconia 2013
 
 
Et quelques douceurs à partager : cliquez ICI 

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