10 septembre 2014

P'tit Téo

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P’tit Téo est venu ce matin. A la plaine de jeu, on est montés sur le cocoban et sur la balançoire qui monte jusqu’au ciel. On a joué magasin en échangeant des copeaux de bois contre d’autres copeaux de bois. Puis on a couru très loin très loin dans la forêt-bois, au coeur des dix arbres qui poussent au fond de notre jardin, et Téo a fermé la porte. On a cueilli des parsimenlits (pissenlits) pour nourrir les poules. On a ramassé des noix et des noichouettes. Puis on a été au bac à sable, et comme c’était l’heure du dîner, on a dit au revoir au sable.

A l’école plus tard, Téo apprendra à orthographier correctement le terme « toboggan ». Au cours de physique, on lui enseignera les lois de la gravité et les limites du mouvement des balançoires. Il étudiera l’économie, qui consiste généralement à échanger des biens ou des services contre de l’argent. Il apprendra les synonymes et la botanique, que les arbres ne se ferment pas à clé et que le sable n’a pas d’oreilles…

Mais plus tard encore, Téo aura peut-être la chance de lire ceux qu’on appelle les poètes. Michaud qui invente des mots inédits et truculents, Hugo qui parle aux arbres et Rimbaud qui dialogue avec les flots, les jeux de mots de Raymond Devos, et l’Auvergnat de Brassens qui se promène « à travers ciel ».

Peut-être raviveront-ils chez Téo les étincelles magnifiques de ses premiers regards sur le monde. Car je lui souhaite de tout cœur que jamais elles ne s’éteignent.
 
Max Vandervorst
 
 
 

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09 septembre 2014

Des matins de tendresse

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SEIGNEUR…
Il y a de ces matins de tendresse où tout, les gens et les choses, vous disent :
" Je t'aime... "
Il y a de ces midis de lumière où la nature tout entière vous répète : 
" C'est bon la vie... "
Il y a de ces soirées de beauté où les étoiles elles-mêmes vous murmurent :
" Tu n'en finiras jamais de t'émerveiller... "

On a l'impression de marcher sur des tapis de velours,
de naviguer sur des eaux moirées et de voler dans des ciels d'azur.
On se sent capable de tenir l'univers dans ses bras,
d'abattre des forêts entières, de vivre mille vies.

C'est merveilleux !
 
Mais il y a aussi de ces nuits de grande noirceur
où l'on se répète sans cesse :
" Quand cela va-t-il finir ? "
Il y a des hivers de tristesse où l'on se dit comme Job :
" Périsse le jour où je suis né ! "
Il y a de ces nuits de douleur où l'on crie à s'époumoner :
" Je n'en peux plus ! "

On a des nœuds dans l'estomac,
des questions sans réponse plein la tête,
des problèmes plein les bras.
On est sans espoir, sans élan, sans souffle.
On voudrait mourir. On est las de traîner sa vie.

C'est terrible !

Aux jours de doux temps comme aux jours de tempête,
"reste avec nous. "

Pour la lumière, merci ! Et pour les ténèbres, à l'aide !

Que je ne t'oublie pas quand il fait beau
et que je ne t'accuse pas quand il fait mauvais.

Jules Beaulac
 

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08 septembre 2014

Nous croyons savoir tant de choses...

 

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Nous savons aller vers les étoiles,
mais nous ne savons pas respecter le ciel
et encore moins l'immensité du cosmos.
 
Nous savons parler d'amour,
mais nous avons tant de difficultés
à aimer dans le respect de l'autre et de soi.
 
Nous savons fabriquer du pain
mais nous avons du mal à le partager.
 
Nous savons faire des enfants
mais nous peinons à les élever.
 
Nous savons créer des œuvres d'art
mais nous avons tendance à saccager la beauté.
 
Nous savons prévoir le temps
mais nous violentons la nature.
 
Nous savons nous émouvoir de la misère du monde
mais nous gaspillons le meilleur de nos ressources
en productions inutiles et en objets dérisoires.
 
Nous savons soigner avec une redoutable efficacité 
mais dans beaucoup de cas nous ne savons pas encore guérir.
 
Nous savons déclencher des guerres et les entretenir longtemps,
mais nous avons tant de mal à oser vivre en paix !
 
Nous savons greffer des cœurs et des mains,
mais nous manquons de confiance
dans la relation avec notre propre corps.
 
Nous savons modifier des plantes, cloner des animaux
mais nous détruisons des milliers d'espèces chaque année.
 
Nous savons nous déplacer
de plus en plus vite, de plus en plus loin,
mais nous mettons tellement d'obstacles
qui nous empêchent de communiquer
avec ceux qui nous sont proches.
 
Nous savons que nous savons beaucoup,
beaucoup de choses,
mais nous ne savons pas encore
que nous ne savons pas l'essentiel,
à savoir le respect de la vie sous toutes ses formes. 
 
Jacques Salomé
( de « A qui ferais-je de la peine si j’étais moi-même ?)
 

07 septembre 2014

Visite au Saint Sacrement

 

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La pratique de la « visite », s’arrêter pour adorer le Saint Sacrement, est la conséquence logique de la « présence réelle », substantielle : dans le Corps, le Sang, l’âme et la Divinité, comme on disait autrefois, du Seigneur Jésus, sous les « espèces » eucharistiques.

La visite au Saint Sacrement n’est pas (et ne doit pas s’y réduire) une simple récitation de prières et de formules : elle est une véritable Adoration

Si tu veux bien prier, essaie de te baser sur les suggestions suivantes:

Le temps : réserve un temps bien précis à ta prière ;

Le lieu : choisis bien le lieu de ta prière ; il est nécessaire que ce soit un lieu silencieux, recueilli et le plus « pratique » possible.

La position : si tu apprends à faire prier aussi ton corps, ta prière sera plus attentive.

Le début : commence par le signe de la croix bien fait : en te touchant le front, consacre tes pensées au Père ; en te touchant la poitrine, consacre ton cœur et ta capacité d'aimer au Christ ; en te touchant les épaules, consacre à l'Esprit tes actions, ta volonté.>

Répartis ta prière en trois moments précis:

Dédie le premier moment à l'Esprit Saint, c'est lui le maître de la prière

Concentre-toi sur la présence de l'Esprit Saint en toi. Essaie de dialoguer avec lui, essaie de lui parler d’un problème difficile du moment. Invoque-le avec foi : « Viens, Esprit Créateur »

Dédie le deuxième moment à Jésus.

Mets- toi à l'écoute, prends entre tes mains des textes de la Parole de Dieu et essaye de les lire comme si Jésus te parlait personnellement. Fais aussi l'expérience de l'écoute de ta conscience. Interroge-toi : « Seigneur, que veux-tu de moi ? ». « Seigneur, qu'est-ce qui te déplaît en moi ? »

Dédie le troisième moment au Père. Aime ! Tiens-toi en silence devant Lui, tu es immergé en Lui. Aime ! Aide ton silence, si nécessaire, en disant : « Mon Père et mon Tout ! ».

La conclusion: ne termine pas ta prière sans une décision pratique à actualiser au plus vite, prends l'habitude d'aimer en actes. Comme toute prière, l'Adoration doit te mener à l'Action. Conclus avec une pensée à la Vierge Marie ; avec un "Je vous salue, Marie", implore d’elle la grâce d'apprendre à prier ainsi que le don de goûter la prière et d'y être fidèle.

source : e-devotion

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06 septembre 2014

La source des larmes

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Où se trouve la source des larmes ?  D'où viennent ces eaux qui affleurent soudain à la surface de nous-mêmes et que nous ne pouvons pas retenir ?

Eau brûlante de la douleur, eau amère du remords, eau douce de la compassion, eau apaisante du repentir et de la consolation, eau pétillante de la joie... les larmes jaillissent quand quelque chose en nous est touché très profondément. Quand nous sommes ébranlés par la souffrance bien sûr, brisés par elle, mais aussi quand nous sommes bouleversés par la douleur d'un autre, émus par sa faiblesse, saisis par sa détresse ou quand nous sommes éblouis par les retrouvailles, par l'amour reçu, par le pardon donné.

Quand nos cœurs de pierre se fissurent, il en coule de l'eau, comme du rocher de Mériba a coulé de l'eau dans le désert (Ex 17, 6).

D'où naissent les larmes, sinon du plus profond du secret de notre être ?

Jean Vanier
(extrait "la source des larmes")

 

INVITATION:
Vendredi 10 octobre à Liège - Église St François de Sales
Conférence de Stan Rougier
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