20 septembre 2014

Une grille de lecture...

POUR CEUX QUI MANQUENT DE TEMPS

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Voici une grille de lecture pour interpréter mon manque de temps chronique: tout ce stress que j’accumule vient de l’énergie que je dépense pour résister à ma vie. 

Je résiste à ma vie, quand je n’accepte pas de consacrer du temps aux autres : au bout du fil, quelqu’un a besoin de moi, mais je n’ai pas le temps.

Je résiste, quand quelque chose vient m’interrompre dans une activité : la colère me prend parce qu’on me vole mon temps.
 
Je résiste, quand mon enfant ne fait pas ce que je dis : cela m’ennuie parce que cela m’oblige à m’occuper de lui au moment même où je n’ai pas le temps.
 
Je résiste, quand je repousse à plus tard une décision difficile : je ne trouve jamais le temps, parce que je m’empresse de l’occuper avec mille choses qui me détournent de ce que je dois faire.
 
Je résiste, à chaque fois que j’essaie de changer une personne, un événement ou des circonstances, au lieu de me changer moi-même.
 
En résistant, je perds de l’énergie.
 
Seigneur, fais moi accepter l’instant présent, et apprends-moi à accueillir les situations comme elles viennent. Elles ne sont jamais fortuites.
 
Le remède au stress c’est la liberté...   
 
Lore Dardanello 
Prières pour ceux qui n’ont pas le temps. 
Editions Salvator.
 

19 septembre 2014

Sur l'amour...

C’est dans la rosée des petites choses
que le cœur trouve son matin et se rafraîchit.
 

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Aimez-vous l’un l’autre,
mais de l’amour ne faites pas des chaines:
Qu’il soit plutôt une mer
se mouvant entre les rives de vos âmes.
 
Remplissez vos coupes l’un pour l’autre
mais ne buvez pas dans une seule coupe.

Donnez-vous du pain l’un à l’autre
mais ne mordez pas dans le même morceau.
 
Chantez et dansez ensemble, et soyez joyeux,
mais que chacun puisse être seul,
comme sont seules les cordes du luth
alors qu’elles vibrent d’une même musique.
 
Donnez vos cœurs,
mais pas à la garde l’un de l’autre.
Car seule la Vie peut contenir vos cœurs dans sa main.
 
Restez l’un avec l’autre,
mais pas trop près l’un de l’autre:
Car les piliers du temple sont éloignés entre eux,
et le chêne et le cyprès ne poussent pas
dans l’ombre l’un de l’autre.
 
Khalil Gibran
 

18 septembre 2014

Si j’avais suffisamment de foi.

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Seigneur, 
si j’avais suffisamment de foi pour me laisser conduire par toi, tu ferais de moi un artisan de paix ne ménageant pas sa peine, acceptant de courir des risques pour rapprocher les hommes tes frères et leur donner le goût de s’accueillir sans réserve.
 
Seigneur,
si j’avais suffisamment de foi pour m’abandonner entre tes bras tels le lys des champs ou les oiseaux du ciel. Je vivrais le présent intensément sûr que tu pourvoies à tous mes besoins. Je n’aurais d’autre préoccupation que de travailler à la construction d’un monde juste et pacifique.
 
Seigneur,
si j’avais suffisamment de foi pour ouvrir l’oreille à ta voix, je m’entendrais me murmurer « tu es mon enfant bien aimé ». Alors, le cœur joyeux, la démarche légère je courrais annoncer cette Bonne Nouvelle.
 
Béatrice GAHIMA
 
 

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17 septembre 2014

Petite fleur des champs.

 

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Beauté, simplicité, fidélité, confiance, toutes ces qualités, si nécessaires à l’homme, petite fleur des champs tu les possèdes toutes.
 
Que ce soit dans le creux du rocher, sur le bord d’un sentier ou cachée sur le gazon, superbe pâquerette ou violette discrète, ta présence conduit jusqu’au Dieu Créateur.
 
Si un jour, par mégarde, de mon soulier trop grand, j’ai abîmé ta robe et froissé tes pétales, tu ne m’en tiens pas rigueur…  La rosée du matin en qui tu fais confiance, saura te redonner ta beauté de toujours.
 
Avec tes grandes sœurs, tu nous traces une route me redisant tout bas la devise si belle: « Il faut savoir fleurir où Dieu nous a semé ».
 
Comme toi, j’ai connu des journées de brouillard et des soirées d’orage et des gelées parfois, quelques pauvres victoires et de nombreux matchs nuls. La route du matin redonnait du courage, cette dose d’amour que Dieu met en nos cœurs.
 
Comme toi, j’ai suivi la consigne: « Servir sera pour moi ma façon de fleurir ».
 
Avec toutes les fleurs et toutes créatures, avec toux ceux qui ont croisé ma route, tous ceux que j’ai aimés, chantons amen, alléluia !
 
Marcel DAROLLES.
 
 

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16 septembre 2014

Le miroir

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Jamais vous ne pourrez vous voir vous-même dans un miroir. Un miroir peut être utile à votre toilette, voire indispensable, mais ce n’est pas dans un miroir que vous trouverez la révélation de vous-même. Vous ne pouvez pas vous regarder priant dans un miroir, vous ne pouvez pas vous voir comprenant dans un miroir. Votre vie profonde, celle par laquelle vous vous transformez vous-même, c’est une vie qui s’accomplit dans un regard vers l’autre.
 
Dès que le regard revient vers soi, tout l’émerveillement reflue et devient impossible. Quand on s’émerveille, c’est qu’on ne se regarde pas. Quand on prie, c’est qu’on est tourné vers un autre ; quand on aime vraiment, c’est qu’on est enraciné dans l’intimité d’un être aimé. Il est donc absolument impossible de se voir dans un miroir autrement que comme une caricature si l’on prétendait y trouver son secret.
 
La vie profonde échappe à la réflexion du miroir ; elle ne peut se connaître que dans un autre et pour lui. Quand vous vous oubliez parce que vous êtes devant un paysage qui vous ravit, ou devant une œuvre d’art qui vous coupe le souffle, ou devant une pensée qui vous illumine, ou devant un sourire d’enfant qui vous émeut, vous sentez bien que vous existez, et c’est même à ces moments-là que votre existence prend tout son relief, mais vous le sentez d’autant plus fort que justement l’événement vous détourne de vous-même. C’est parce que vous ne vous regardez pas que vous vous voyez réellement et spirituellement, en regardant l’autre et en vous perdant en lui. C’est cela le miracle de la connaissance authentique. Dans le mouvement de libération où nous sortons de nous-mêmes, où nous sommes suspendus à un autre, nous éprouvons toute la valeur et toute la puissance de notre existence…
 
Dans ce regard vers l’autre, nous naissons à nous-mêmes.
 
M. Zundel