16 octobre 2012

PRIER

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Prier, c’est pénétrer doucement,
Tranquillement,
Dans le silence de Dieu,
Laisser Dieu se donner
et me donner son silence,
Pour que je puisse laisser mon cœur

Battre à l’unisson du sien,
Laisser ma respiration entrer
Dans la respiration de Dieu,
Me laisser pénétrer de Sa présence,
Prendre conscience de plus en plus
Que Dieu est à l’intérieur de moi,
Non pas, évidemment, pour fuir mes frères,
Mais pour les porter davantage,
Car il est vraiment impossible de
S’approcher du crucifié sans s’approcher
Des crucifiés du monde entier

Jean Vanier.

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15 octobre 2012

Prière de l'escargot

 

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Seigneur,

Essayez donc un peu
De marcher sur un pied
En portant Votre ciel sur le dos !

Moi,
Je me traîne, je me traîne.
Poursuivi par ma trace irisée,
Ballottant la montagne creuse
De ma petite maison...

Mais où se tirebouchonner
Contre jardiniers et volailles ?

Avouez-le, Seigneur,
Vous m'avez fait la vie dure !
M'avoir donné tant d'ennemis !

Et tout juste
pour mesurer l'étendue
de mon impuissance,
ces deux yeux au bout de leurs cornes
comme deux petits périscopes craintifs.

Seigneur, Vous le savez,
Quand on se traîne, on se plaint !
Ne vous offensez pas
De ce cœur misanthrope,
Mais que surviennent,
Pour son allégement,
Un solitaire paradis de salades
Et la tiédeur d'une pluie d'orage...
Ainsi soit-il !

Carmen Bernos de Gasztold.

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et la présentation diaporama de notre prière de la semaine : Donne-moi un coeur joyeux !

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14 octobre 2012

DES RÊVES POUR DIEU

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Il y a tellement de rêves en nous qui attendent.
On dirait même qu'ils se pressent à nos portes pour tout envahir.
Malgré nous pourtant… Ils sont là…
Rêves de grandeurs et de puissance,
les plus forts, les meilleurs, les plus performants: c'est nous!
Qui n'en rêve pas un jour pour lui ou pour les siens.
Qui ne porte pas dans son cœur les désirs de carrières réussies et fulgurantes!
Et parfois même, on va encore plus loin,
on ose rêver pour Dieu, pour son Royaume, pour son Église.
Ces rêves-là on se les pardonne facilement,
puisque ce sont des rêves pour la gloire de Dieu.
Pas des rêves de grandeur pour nous,
mais des grandeurs pour Dieu et Dieu seul.
Alors on se laisse aller à penser, à imaginer une liturgie, une catéchèse,
une morale capable de séduire,
une Église tellement pure, tellement transparente
que tout le monde aimerait y venir, y adhérer.
Une Église digne de Dieu, taillée par nous pour la gloire de Dieu.
Mais Dieu, toujours aussi étrange, nous dit à l'oreille:
"Israël, je ne laisserai subsister au milieu de toi qu'un peuple petit et pauvre
et qui aura pour refuge le nom du Seigneur
."
(Livre de Sophonie 3, 12)

Robert RIBER


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13 octobre 2012

Sans amour ...

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Le sens du devoir sans amour rend irritable, mécontent
La responsabilité sans amour rend inflexible, sans égard envers autrui.
La justice sans amour rend sévère, impitoyable, moraliste
La vérité sans amour rend critique, légaliste
L’éducation sans amour rend insensible, contradictoire et présomptueux
La Discipline sans amour provoque la rébellion et l’amour sans discipline incite au laxisme
L’intelligence sans amour rend rusé
L’amabilité sans amour rend hypocrite
L’expérience sans amour rend orgueilleux, insociable
Le savoir sans amour rend prétentieux, stupide
La richesse sans amour rend avare, spéculateur
La sagesse sans amour rend irritable, pénible
L’activité sans amour rend stérile, vide
Le dévouement sans amour rend propre injuste
Le devoir sans amour rend insatisfait
La foi sans amour rend fanatique
L’ordre sans amour rend tatillon
La compétence sans amour suscite la volonté d’avoir toujours raison
La force sans amour rend violent, querelleur
L’honneur sans amour rend hautain, suffisant
La vie sans amour est vide, absente
Les paroles sans amour sont comme un vent violent et détruisent
Les bonnes œuvres sans amour ne servent qu’à nous glorifier

L’Amour ne périt jamais
L’amour divin est la clef de la connaissance, la panacée !

Bruno LEROY.

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12 octobre 2012

L'ESSENTIEL: ETRE EN ROUTE

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« A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples: "...Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin." Thomas lui dit: "Seigneur nous ne savons même pas où tu vas, comment pourrions-nous savoir le chemin ?" Jésus lui répond: "Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie."... » (Jean 14- 1- 12.)

Lorsque les projets de voya­ge commencent à s'ébaucher, la première question qui vient à l'esprit c'est: « Où va-t-on aller? » et c'est ensuite qu'on se demande: « Comment allons-­nous y aller? »

Jésus vient curieu­sement bousculer la logique toute faite et les habitudes. Ce texte de Jean révèle que l'important n'est pas de savoir où il faut aller, ce qu'il faut dire ou ce qu'il faut faire pour être fidèle à l'Évangile. Il dit que l'Évangile est un chemin. Le plus pressé dans l'Évangile n'est pas de savoir où il faut aller, c'est de se mettre en marche. L'urgent pour l'Évangile n'est pas d'arriver au bout, dans l'Évangile le vrai but, c'est d'être toujours en chemin.

Pour l'Évangile il existe des retraités chrétiens, il n'existe pas de chrétiens à la retraite. Où vont les chrétiens? Justement, ils vont. Ils marchent, ils sont en route, ceux du grand âge avec les plus jeunes et les enfants avec les plus âgés. Toutes et tous ils sont en chemin. Chacun avec son pas, chacun avec son histoire, chacun avec ses doutes et ses questions.

On ne sait jamais le chemin d'avance, c'est en marchant qu'on le découvre. Quand les chemins sont écrits d'avance ils deviennent vite des prisons parce qu'ils ne sont plus que des slo­gans, des fanatismes, des sys­tèmes et des doctrines; cette route-là est toute tracée mais l'homme y a perdu son humanité parce qu'il a été forcé de renon­cer à sa liberté.

Pour l'Évangile, le chemin n'est pas une doctrine, c'est une per­sonne, c'est quelqu'un, c'est Jésus lui-même. C'est Jésus qui dit: « Viens », mais il ne dit pas où et c'est pourquoi la foi ne peut être qu'un chemin de confiance.

C'est Jésus qui dit qu'il est « le chemin, la vérité et la vie... »    L'alliance de ces trois mots dit suf­fisamment que la vérité ne peut pas être une tour où s'enfermer ni une citadelle à défendre; la  véri­té est un chemin c'est-à-dire un parcours, un trajet, un passage ouvert. Non seulement le rendez-vous de Jésus est sur le chemin de votre vie mais c'est lui Jésus qui est votre chemin, qui est votre vie.

Même quand les jambes ne sui­vent plus, les cœurs, eux, vont toujours devant. Il n'y a pas d'âge pour marcher l'Évangile.

J. D. (revue Vermeil n°128 – mai 1993)

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Concile VATICAN II, un lien à ne pas manquer pour tout savoir, notamment sur la "squadra belga": c'est ICI