21 novembre 2011

Avancer en espérance...

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Nous avons demandé à une jeune : 
A ce moment de ta vie, que signifie pour toi avoir de l’espérance ?

Avoir de l’espérance, en cette période de ma vie signifie pour moi, avoir une grande confiance dans l’avenir et tendre à être la plus heureuse possible aujourd’hui.

C’est avoir la force (qui n’est pas la mienne, mais qui m’a été donnée !) d’“être” dans cette attente, de rechercher ce bonheur sans me décourager. L’espérance c’est croire à ce qui paraît impossible, et avoir l’audace d’essayer quand même... C’est croire en un travail empreint de dignité où je puisse bien m’exprimer et être au service des autres, c’est croire dans les relations “pour toujours” malgré les difficultés, c’est croire faire le rêve de fonder une famille, c’est croire en la bonté que je veux mettre dans ma vie et croire en celle des hommes en général.

Espérer c’est se lever le matin et croire que malgré la précarité, la difficulté à mettre ensemble tout ce qui constitue ma vie, je ne suis pas “fragmentée”, mais qu’il y a une unité et que tout ce qui arrive, les expériences, les rencontres font partie d’un projet même quand je ne le perçois pas ou que j’expérimente la difficulté de le réaliser.

Il y a cependant un autre aspect de l’Espérance qui me plaît beaucoup et que je sens bien au fond de moi : la responsabilité… Cela me pousse à ne pas rester à regarder ; l’espérance a besoin de jambes, d’être contagieuse. L’Espérance n’est pas  “quelque chose de privé”, mais le désir qu’il y ait du “bonheur pour tous”… Et ceci génère un engagement tenace, courageux, une capacité de se dépenser pour plus de justice, la volonté de prendre position pour des valeurs auxquelles je crois. C’est avoir l’Espérance dans l’Etat et dans la politique, dans la participation et le dialogue avec tous les hommes, sachant accueillir de manière critique mais avec confiance, les risques et les opportunités des transformations sociales de notre temps.

L’engagement et la responsabilité m’aident à ne pas échanger l’Espérance contre un optimisme ingénu ! Certes, ce n’est pas simple : il suffit de regarder le journal télévisé, il suffit d’expérimenter des jours difficiles, il suffit d’avoir une énième désillusion … Certaines fois tout est rendu plus difficile à cause de l’ambiance de “désespoir” et de résignation qui règne à tous les niveaux. Quand je me décourage, me vient à l’esprit certaines expériences de l’histoire où les chrétiens ont essayé d’“oser” avec Espérance un monde différent. la force de porter sur le monde un regard riche d’Espérance. Au fond ce n’était pas une période moins difficile que la nôtre (au contraire !), et alors peut-être que ce n’est pas forcément la période qui fait la différence mais les personnes….

Maria Grazia Vergari,
Formatrice  Action Catholique
(DMA – Nov. Dec 2011)


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20 novembre 2011

Silence du matin

 

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Seul le silence, le silence des choses, le silence de la nature, le silence de la lumière, le silence du chant des oiseaux lui-même, ce silence seul peut faire contrepoids à la folie des hommes.

(...) Il est absolument indispensable, si nous voulons garder notre équilibre, et si nous voulons être dans le monde le ferment d'une paix chrétienne, il est indispensable de revenir continuellement au silence.

Les hommes pourraient se rencontrer et se retrouver frères infailliblement, dans la mesure, justement, où chacun consentirait à se démettre de lui-même en écoutant l'appel de sa vie intérieure.

Quelle merveille si chacun pouvait, le matin, en se recueillant au plus intime de lui-même, se charger de toute la lumière du Christ et écouter, comme dit saint Ignace d'Antioche, les mystères de la clameur qui s'accomplissent dans le silence de Dieu.

Maurice Zundel

 

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19 novembre 2011

Le jour où je me suis aimé pour de vrai

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre.

Kim & Alison Mcmillen

 

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18 novembre 2011

Les langes de Jésus

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Auprès de Nazareth, au bord de la piscine,
La Vierge vint laver les langes de Jésus.
Or une pauvre femme était là, sa voisine,
Qui lui dit, reprenant ses travaux suspendus:
« De ce ruisseau, ma sœur, connaissez-vous l’histoire?
Ce n’était qu’un ravin au temps de la moisson ;
Le plus petit oiseau n’y trouvait pas à boire.
Les troupeaux, maintenant, y plongent leur toison.
« Ses flots semblent créer des Édens dans leur course,
Et sous les feux du jour redoublé de fraîcheur;
On dirait que quelque ange a remué leur source... »
- La Vierge répondit : « Bénissez le Seigneur ! » (...)
« Et pour mettre le comble à ces choses étranges,
Mon enfant pâlissait : il reprend sa couleur,
Depuis que dans ces eaux je viens laver ses langes. »
- La Vierge répondit : « Bénissez le Seigneur ! » (...)
Elle aurait pu tout dire à la pieuse femme:
Marie à ce prodige avait souvent rêvé;
Mais le bruit du dehors n’allait pas à son âme,
Et le temps de son Fils n’était pas arrivé.

Jean REBOUL, Les traditionnelles, Nouvelles poésies, 1856.
Recueilli dans La vie de Jésus racontée par les poètes, par Jacques Charpentreau, DDB, 1982 

 

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C'est à découvrir : Retraite de l’Avent Notre Dame du Web 2011

 

Et n'oubliez pas de faire votre provision de vitamines.  L'opération ORANGES 2011, c'est pour ce W-E !

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17 novembre 2011

RÊVE … dans le métro parisien

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Dans le métro, un homme de type méditerranéen passa comme sans payer.  On entendit : "Comment ils font ces étrangers pour passer sans être vu."  Il répliqua : " j'ai prévenu que je reviendrai comme un voleur."   C'était à l'ETOILE et je décidai de le suivre.

A MADELEINE, les publicités pour lingerie féminines attiraient invariablement l'œil des hommes. Une femme un peu trop maquillée et parfumée vint s'asseoir à son coté. Il la regarda avec tendresse, mais voyant les autres regards se détourner, chargés de mépris, il lança d'une voix forte :" Hypocrites ! "

Au TEMPLE, il interpella des clients d'un marchand de fourrure qui parlaient de pollution : "Ne parlez pas d'écologie si vous n'y contribuez pas. Que votre langage soit oui ou non ! "

A la MUETTE , il me dit : "j'aime les lieux d'échange. Parlons "

A la PLACE DES FETES, frôlant des amoureux pour qui le temps semblait une éternité, il dit à voix basse : "Partout où il y a de l'amour, je suis là."

A GAIETE, un enfant regardant mon compagnon fixement lui dit :  "c'est marrant, tu me fais penser à quelqu'un que j'ai déjà rencontré ...Tu es sympa, tiens, je te donne un bonbon !" Il soupira :"j'avais bien raison de dire qu'il faut leur ressembler."

A ARTS ET METIERS, voyant une pub pour ordinateur, il murmura : "C'est utile, mais rien ne remplace les échanges humains !", apercevant une autre affiche rappelant que des millions de gens souffraient de la faim et de diverses maladies dans le monde, il dit : " l’Amour doit aller au-delà de la simple miséricorde "

A BIR-HAKEIM, des personnes disaient qu'elles avaient tout laissé dans leur pauvre pays. Elles avaient même renoncé à leur dignité d'homme et de femme, pour essayer de se construire un avenir, mais depuis, elles erraient de lieu en lieu....  Alors mon compagnon prit du pain et du vin et, prononçant des paroles fraternelles, les partagea.  Puis, on ramassa les restes, comme chez tous les pauvres.

A BERCY, un clochard râlait devant une bouteille d'eau, mon ami lui donna les restes du repas. L'autre retrouva le sourire devant une bouteille remplie de vin. Il en but immédiatement et se remit debout.

A INVALIDES un homme s'effondra. Quelques curieux s'arrêtèrent. Une femme fendit la foule, s'agenouilla et tenta un massage cardiaque. Mon ami lui dit : "C'est fragile un cœur ..." la femme se releva et l'homme rouvrit les yeux .Il s'embarqua aussitôt dans la rame.

A BONNE NOUVELLE, il resta debout, car il ne voulait pas prendre la meilleure place. A sa gauche, un homme religieux lisait un ouvrage de théologie. Il dit tout bas, non sans malice, " que tout ceci me semble compliqué il y a de quoi en perdre son latin." regardant à droite, il vit un homme, simple, déchiffrant un journal. Le sujet l'intéressa et il engagea la conversation. Parlant notamment des difficultés de l'emploi et des pesanteurs actuelles, il constata : "la société me rejetterait sous prétexte que je n'ai pas un bon curriculum vitae ! "

A FILLES DU CALVAIRE, entendant les gens se lamenter et réclamer, il s'exclama : "toujours en train de se lamenter et de pleurer ! "

A SAINT LAZARE, il soupira : " Mon pauvre ami, ils t'ont de nouveau enterré."

A ROME, un employé sur une échelle réparait une panne de lumière. Il descendit et mon ami l'aborda. Il s'appelait Zachée, il lui donna son adresse...

A LA TRINITE, je lui demandai s'il pouvait répondre à mes questions , il me répondit " écoute avec ton cœur "

Arrivé à BARBES, il sourit et dit " ici l'endroit est cosmopolite, permets que je m'arrête à ce carrefour des nations."  Je lui dit : "mais la prochaine, c'est LA CHAPELLE, dois-je vraiment y aller tout seul ? "

Il répondit : "Ici, existe une station absente de vos églises; mais sois sans crainte, continue, tu ne seras pas seul, d'autres viendront te rejoindre, et moi je ne serai jamais bien loin."

Il me dit encore, alors que les portes se fermaient et que nous allions être séparés : " Jette ton filet avec confiance, ici ou dans le NET, tu auras bien des surprises!"   

J.L Bordeaux, P.Maillard
Pêché sur interNET :  http://perso.wanadoo.fr/avaljb/

 

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