06 janvier 2011

Comment relire les épiphanies de ma vie ?

 

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Le mot épiphanie vient du grec epiphaneïa qui veut dire apparition.

Le 6 janvier, les chrétiens célèbrent la fête de l’Epiphanie, c’est-à-dire la manifestation de Dieu dans la personne de Jésus.

Cette fête met en lumière la divinité de Jésus, nouveau-né, à partir de l’épisode de l’adoration des mages rapporté dans l’évangile de St Matthieu au ch 2 .

Les mages, représentant toutes les nations, sont les premiers à avoir reconnu dans l’enfant Jésus la manifestation de Dieu.

Voici trois temps pour prier avec ce texte.


A la suite de l’étoile

Les mages ont vu se lever une étoile inhabituelle dans le ciel d’orient.
Ils ont su voir ce signe et entendre à travers lui un appel de Dieu.

Et moi, comment je déchiffre ces signes, cadeaux de Dieu dans ma vie ?

Par quelles étoiles, Dieu se manifeste-t-il à moi ? (par telle rencontre avec une autre personne qui a été vraie communion ? par une naissance dans ma famille ou par toute autre joie ? …).

Je peux rendre grâce pour les signes que j’ai reconnus et demander d’être plus attentif à ceux que je ne sais pas voir ou accueillir.


Me mettre en route

Attirés par ce phénomène mystérieux, poussés par le désir de savoir, les mages se mettent en route pour une longue marche.

Est-ce que j’accepte moi aussi de partir, de sortir de moi-même et d’aller vers le Seigneur ?

Je peux être fatigué de marcher, mon cœur peut être encombré de désirs désordonnés, mais le Seigneur m’attend et m’aide à retrouver la lumière.


Me prosterner devant l’enfant

Entrant dans la maison, les mages tombent à genoux devant l’enfant et se prosternent.

Quel bel acte de reconnaissance de la part de ces mages qui s’inclinent et adorent ce nouveau-né, le comblant de leurs plus beaux trésors !

C’est vrai Seigneur ! Tu es toujours présent dans ce qu’il y a de plus petit, de plus humble, jusqu’à te faire toi-même petit enfant.

Et moi ? Quelle est mon attitude devant les petits et les faibles :
- les dominer ou reconnaître en eux la faiblesse de Dieu ?
- les mépriser ou leur offrir ce que j’ai de meilleur ?

Avec Toi, Jésus, apprends-moi à remercier le Père, source de toutes les grâces.


source : http://www.inxl6.org/

 

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05 janvier 2011

" Allez..."

 

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" Allez..." nous dites-vous à tous les tournants de l'évangile.
Pour être dans votre sens, il faut aller,
Même quand notre paresse nous supplie de demeurer.

Vous nous avez choisis pour être dans un équilibre étrange.
Un équilibre qui ne peut s'établir
Et tenir que dans un mouvement, que dans un élan.

Un peu comme un vélo qui ne tient pas debout sans rouler,
Un vélo qui reste penché contre un mur
Tant qu'on ne l'a pas enfourché,
Pour le faire filer bon train sur la route.

La condition qui nous est donnée
C'est une insécurité universelle, vertigineuse.

Dès que nous nous prenons à la regarder,
Notre vie penche, se dérobe.
Nous ne pouvons tenir debout que pour marcher,
Que pour foncer, dans un élan de charité.

C'est dans un libéralisme un peu fou
Que joue l'aventure de votre grâce.

Vous vous refusez à nous fournir une carte routière.
Notre cheminement se fait de nuit.
Chaque acte à faire à tour de rôle s'illumine
Comme des relais de signaux.

Souvent la seule chose garantie c'est cette fatigue régulière
Du même travail chaque jour à faire,
Du même ménage à recommencer,
Des mêmes défauts à corriger,
Des mêmes bêtises à ne pas faire.

Mais en dehors de cette garantie,
Tout le reste est laissé à votre fantaisie
Qui s'en donne à l'aise avec nous.

Madeleine Debrêl
Joie de croire page 94

 

 

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04 janvier 2011

Ô très pure aurore ...

Voici notre prière de la semaine : 

 



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Je crois pourtant

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Je sais que beaucoup d'hommes vivent sans espérance
Et je crois pourtant que Dieu ne désespère d'aucun d'eux.

Je sais que le monde est imparfait, ingrat et cruel
Et je crois pourtant que Dieu compte sur nous pour le rendre habitable.

Je sais que dans tout homme se cachent des réserves insoupçonnées de cruauté
Et je crois pourtant que l'Esprit-Saint peut le rendre capable d'aimer.

Je sais que notre liberté est souvent illusion et nos pouvoirs minuscules
Et je crois pourtant que rien n'est fatal, surtout pas le sens des choses.

Je sais que la mort a toujours le dernier mot
Et je crois pourtant que le coeur de Dieu ne laisse perdre aucun moment de vie.

Je sais que ma vie est celle d'un pécheur: je ne compte pas sur ma vertu
Et je crois pourtant que Jésus m'ouvrira le pardon de Dieu.

Je sais que les hommes naissent dans une culture, une histoire, une religion
Et je crois pourtant que l'amour a quelque chose d'éternel.

Je sais que ce que je sais du monde n'est presque rien
Et je crois pourtant que je sais l'essentiel quand je dis en Eglise:
Je crois en Dieu le Père tout puissant, Créateur du ciel et de la terre.

 

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03 janvier 2011

« Qu'êtes-vous allés voir au désert ? »

 

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Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la grâce de Dieu ; c'est là qu'on se vide, qu'on chasse de soi tout ce qui n'est pas Dieu et qu'on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul.

Les Hébreux ont passé par le désert, Moïse y a vécu avant de recevoir sa mission, saint Paul, saint Jean Chrysostome se sont aussi préparés au désert...

C'est un temps de grâce, c'est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer. Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé, au milieu desquels Dieu établit son règne et forme en elle l'esprit intérieur : la vie intime avec Dieu, la conversation de l'âme avec  Dieu dans la foi, l'espérance et la charité.

Plus tard l'âme produira des fruits exactement dans la mesure où l'homme intérieur se sera formé en elle (Ep 3,16)...

On ne donne que ce qu'on a et c'est dans la solitude, dans cette vie seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l'âme qui oublie tout pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à lui.

Donnez-vous tout entier à lui seul... et il se donnera tout entier à vous... Regardez saint Paul, saint Benoît, saint Patrice, saint Grégoire le Grand, tant d'autres, quel long temps de recueillement et de silence ! Montez plus haut : regardez saint Jean Baptiste, regardez Notre Seigneur. Notre Seigneur n'en avait pas besoin, mais il a voulu nous donner l'exemple.


Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Lettre au Père Jérôme du 19 mai 1898

 

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