12 mai 2010

MERCI !

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Un mot très court, un mot parmi d'autres,
Non pas un mot étranger, mais connu de tous.
Et pourtant pas facile à prononcer,
A accepter, à transmettre.
Souvent oublié, souvent raté, souvent manqué.
 
Et pourtant, un mot infiniment  précieux.
Il est parfois comme un rayon de soleil
Après un jour de pluie, comme un pont
Qui relie les hommes les uns aux autres.
 
Un mot très court, mais aux effets importants.
Par ce mot, notre monde devient
Plus vivable, plus aimable.
Merci !

 

Tiré du Livre « Au cœur de la vie », Editions du Signe

 

Et nous en profitons pour vous dire MERCI pour vos fidèles visites ! ....

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11 mai 2010

Regarder, c'est plus que voir...

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*
Regarder, c'est plus que voir.
 
Dans le mot regarder, il y a le mot garder. 
 
On garde l'image de quelqu'un, on garde le souvenir  de quelqu'un.
 
Un regard d'amour, c'est fou ce que ça peut changer une vie.
Un regard de haine, c'est fou aussi ce que ça peut détruire.
 
Un regard, c'est plus qu'une parole, plus qu'un discours.

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10 mai 2010

le coeur léger

 

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 *

Si on avait demandé à François ce qu'est précisément le cœur léger, il n'aurait certainement pas répondu pas une réponse abstraite. 

Il vivait, il chantait et il allait d'un pas si léger qu'il ne soulevait même pas la poussière du chemin.

Et sa réponse aurait eu la légèreté de son cœur:

 

«Tu me demandes ce qu'est le cœur léger ? 
 
Ecoute :  
 
Un oiseau chante dans le jardin.  Ne le dérange pas.  Fais-toi le plus petit possible, le plus effacé, le plus silencieux.   Ecoute-le.  Ne cherche pas à l'attraper, à l'apprivoiser.  C'est la création qui chante.  Et son chant est celui de son Créateur.
 
Des roses s'épanouissent dans le jardin.  Laisse-les fleurir.  Ne tends pas la main pour les cueillir.  Réjouis-toi de les voir si belles, si fraîches.  C'est le sourire du Créateur.
 
Et surtout, surtout, si Dieu vient à fleurir dans ton jardin, ne cherche pas à le ramener à toi.  Laisse Dieu être Dieu.  Réjouis-toi seulement de ce qu'il est Dieu.  Qu'il fleurisse dans ton jardin ou dans celui du voisin, peu importe.  Il est Dieu, cela suffit.
 
Et si tu rencontres un misérable, un être douloureux ou désespéré, tais-toi, écoute-le.  Emplis tes yeux de sa présence, de son existence, jusqu'à ce qu'il découvre lui-même dans ton regard qu'il existe vraiment et que tu es son frère.  Alors, tu trouveras les gestes et les mots qui conviennent.  Et peut-être qu'il n'y aura rien à dire ou à faire ?  Il existe.  Tu l'as fait exister.  Tu as été Dieu pour ton frère.
 
Alors, tu entendras toi aussi le chant de la flûte neuve.  Tu ne seras pas un violent, un conquérant, un rapace.  Tu connaîtras la joie divine d'exister.  Tu auras le cœur léger.»

09 mai 2010

ballotin du dimanche 9 mai

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« La bonté de Dieu est toute mienne, puisque je jouis de ses excellences, et moi je suis tout sien, puisque ses contentements me possèdent … »  (TAD V, 3)

 

« Puisque la bonté de Dieu est si grande qu’un seul moment suffit pour impétrer et recevoir sa grâce, quelle assurance pouvons-nous avoir qu’un homme qui était hier pécheur le soit aujourd’hui ? »  (IVD 3, XXIX)

 

« Soyez donc soigneuse et diligente en toutes les affaires que vous aurez en charge, … car Dieu vous les ayant confiées veut que vous en ayez un grand soin… » (IVD 3, X)

 

« J’aime ces trois petites vertus : la douceur de cœur, la pauvreté d’esprit et la simplicité de vie, rt ces exercices « grossiers » : visiter les malades, servir aux pauvres, consoler les affligés, mais le tout sans empressement et avec une vraie liberté. »  ( Lettre à la Baronne de Chantal  1605  n°308)

 

« Vous allez prendre la haute mer du monde ; ne changez pas pour cela de patron, ni de mât, ni de voile ; ni d’ancre, ni de vent. »  (Lettre à M. Celse-Bénigne de Chantal  1610)

Et bonne fête à toutes les mamans !

08 mai 2010

La joie !

de Thomas de Celano (vers 1190-vers 1260), biographe de St François et de Ste Claire - Vita Secunda de St François, § 125 et 127 (trad. Debonnets et Vorreux, Documents, p.430)

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« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous »

 

Saint François affirmait : « Contre toutes les machinations et les ruses de l'ennemi, ma meilleure défense c'est encore l'esprit de joie.

Le diable n'est jamais si content que lorsqu'il a pu ravir à un serviteur de Dieu la joie de son âme. Il a toujours une réserve de poussière qu'il souffle dans la conscience par quelque soupirail, afin de rendre opaque ce qui est pur ; mais dans un cœur gonflé de joie, c'est en vain qu'il essaie d'introduire son poison mortel.

Les démons ne peuvent rien contre un serviteur du Christ qu'ils trouvent plein de sainte allégresse ; tandis qu'une âme chagrine, morose et déprimée se laisse facilement submerger par la tristesse ou accaparer par de faux plaisirs. »

Voilà pourquoi lui-même s'efforçait de garder toujours le cœur joyeux, de conserver cette huile d'allégresse dont son âme avait reçu l'onction (Ps 44,8). Il avait grand soin d'éviter la tristesse, la pire des maladies, et quand il sentait qu'elle commençait à filtrer dans son âme, il avait aussitôt recours à la prière. « Au premier trouble, disait-il, le serviteur de Dieu doit se lever, se mettre en prière et demeurer face au Père tant que ce dernier ne lui aura pas fait retrouver la joie de celui qui est sauvé » (Ps 50,14)...

De mes propres yeux, je l'ai parfois vu ramasser à terre un morceau de bois, le poser sur son bras gauche et le racler d'une baguette tendue comme s'il promenait un archet sur la viole ; il mimait ainsi l'accompagnement des louanges qu'il chantait au Seigneur en français.

 

 

 

 

source : www.levangileauquotidien.org