27 avril 2009

A l'occasion d'une promesse...

à lire également :

 


 

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A l'occasion de sa promesse, Pierre ROBERT (centre de Ganshoren) écrivait :

« L'expression que je porte le plus en moi est: "Se remettre en marche".  Se remettre en marche sur le chemin qui mène à Jésus. Le chemin qui mène à Jésus m'apparaît tantôt plutôt court, tantôt terriblement long.  Mais j'ai toujours conscience qu'on ne rentre en proximité avec Jésus que si l'on est debout, le bâton à la main. Parfois, j'ai l'impression, que j'ai beaucoup à "me" changer, parfois, j'ai le sentiment qu'il me suffit de me "laisser" changer par le Seigneur pour être déjà dans son intimité".... »

Faire sa promesse, la proclamer en Eglise au sein de la Famille salésienne, c'est prendre le chemin des chercheurs de Dieu.  C'est choisir l'aventure confiante, c'est dire au monde son espérance et surtout dans la modestie de sa foi, c'est vivre l'intimité de Dieu au quotidien.

A l'image des Rois Mages, se laisser transformer par Dieu et repartir au monde par un autre chemin.  Se (re)mettre continuellement en route vers les autres.  Aller et témoigner de l'Amour qui nous habite.  Le proposer, ne jamais l'imposer: le chemin de Dieu est avant tout un espace de liberté à découvrir et préserver !

Dans notre famille, en communauté, « avec »..., être attentif aux autres, à leur cheminement: prendre leur pas, se rapprocher... Ils comptent sur nous et puis, comment témoigner dans le désert ?

Tel un cierge, se laisser dompter par le feu de l'Esprit et devenir lumière, étoile pour des Rois en recherche ... Devenir à son tour un "présent", un "témoin-cadeau" sur les chemins du monde!

En passant sur l'autre rive, Jean Thibaut qui fut un « bon serviteur » de la mission salésienne,  nous confiait :  "J'aime ce que je suis.  j'aime l'endroit où je vis, j'aime ceux avec qui je vis, j'aime ce que je fais, je suis bien, Jésus près de Toi et je vais vers toi"..."

Voilà le bon chemin.  Bonne route!  


A+

Franz D.

 

26 avril 2009

Devenir un seul pain, un seul corps.

de Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église. 

Sermon 227 (Aux enfants, sur les sacrements)


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Ce pain que vous voyez sur l'autel, consacré par la parole de Dieu, c'est le corps du Christ.  Ce calice consacré par la parole de Dieu, ou plutôt ce qu'il contient, c'est le sang du Christ.  Dans ces éléments, le Seigneur a voulu transmettre à notre vénération, à notre amour, son corps et son sang qu'il a répandu pour la rémission de nos péchés.  Si vous les avez reçus avec de bonnes dispositions, vous êtes ce que vous avez reçu. L'Apôtre déclare: « Tous, nous ne sommes qu'un seul pain, un seul corps. » (lCo 10,17)

Ce pain vous rappelle combien vous devez aimer l'unité.  Ce pain a-t-il été fait d'un seul grain?  N'y avait-il pas d'abord une quantité de grains de froment?  Avant de prendre la forme du pain, ils étaient séparés.  C'est l'eau qui les a unis après qu'ils aient été broyés . Si le froment n'est pas d'abord moulu et s'il n'est pas imbibé d'eau, on ne peut lui donner la forme du pain.  De même, il vous a fallu passer par l'humiliation des jeûnes et l'exorcisme des scrutins; puis vous avez été lavés par l'eau du baptême qui vous a pénétrés, pour vous faire prendre la forme du pain.  Mais on ne peut faire de pain sans feu . Par quoi le feu est-il ici représenté?  Par le saint chrême, car l'huile qui alimente notre feu, c'est le sacrement de l'Esprit Saint... L'Esprit Saint vient donc ici comme le feu après l'eau; et vous devenez ce pain qui est le corps du Christ. Ce sacrement est donc comme un symbole de l'unité...

Quelle grandeur dans ce sacrement!  Serait-il moins digne de ton respect parce que tu l'as sous les yeux?  Ce que tu vois passe; ce qu'il signifie, étant invisible, ne passe pas; cela demeure... La réalité signifiée par ce sacrement demeurera éternellement, bien que les signes extérieurs, qui sont consumés, semble passer.

 

25 avril 2009

Promettre !

réflexion sur l'engagement salésien à l'occassion de la promesse de vie salésienne en tant que Coopératrice / Coopérateur.  

à (re)lire également : la présentation de la promesse.


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La promesse est un fruit: celui d'un cheminement plus ou moins long, d'une formation qui vise à éclairer l'engagement qu'elle initie.  C'est le fruit d'une "folle" réponse réfléchie... mais c'est à travers ce oui d'un instant que le fruit devient semence et que l'aboutissement qu'elle représente devient chemin d'espérance. 

Ce oui de l'engagement, c'est le geste du semeur.  C'est un acte de foi et de confiance.

Semer l'avenir, participer à cet engendrement patient, c'est vivre au plus profond de soi, la plénitude de la liberté que nous offre le Seigneur quand il nous dit: "Viens, suis-moi".  Promettre librement, c'est investir dans un présent en continuel devenir.   L'insécurité, les peurs, les craintes font place à l'assurance d'un amour plus fort.  C'est la paix qui grandit, c'est une joie qui sourit à la fine pointe de notre âme

Par cette promesse, notre responsabilité n'est plus de faire, mais elle est de vouloir et de vouloir ensemble, en communion.  Par notre oui nous entrons dans le possible de la volonté de Dieu, nous choisissons d'être toujours en chemin, d'être en mouvement, d'être, avec les autres, le mouvement de cet amour, le mouvement de son cœur! 

Promettre, c'est rejoindre la foule immense des autres qui marchent, qui vont, qui aiment au gré des quotidiens parfois déchirés.  Tous ces pèlerins de l'Evangile qui poussés par l'Esprit, n'ont de chez soi qui ne soit ailleurs. 

Confions ces promesses à Marie, l'Auxiliatrice. 
Que notre cœur batte à l'unisson de sa fête. 
Que dans l'humilité de son oui,
nous puissions y inscrire le nôtre.

Marie silence,
Marie présence toujours renouvelée...

Lorsque le silence revenu,
la promesse ne sera plus pour chacun de nous que le oui d'un instant,
qu'elle nous aide à découvrir en nous la force de la persévérance. 
Le oui est un mot qui se répète, qui se redit.

Qu'à son exemple, nous puissions redire tous les "oui" de notre vie
 et parcourir avec Elle, le chemin qui, du "magnificat de nos quotidiens",
nous conduit au service humble de nos frères. 

Franz D.

 

24 avril 2009

La promesse du Salésien(ne) Coopérateur(rice) de Don Bosco

Ce 6 mai prochain, nous vivrons la joie de l'engagement salésien de Lucie Lasseel.

C'est à "Petit-Hornu" (son centre local), qu'elle prononcera sa PROMESSE de salésienne coopératrice de Don Bosco.

Afin de mieux percevoir le sens de cet engagement et pour en comprendre le cheminement de vie, nous vous proposerons quelques textes de présentation et de réflexion... 

Voici un premier texte de présentation.

Nous restons à votre écoute pour toute demande complémentaire.

Bonne lecture,

A+ Franz


 

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La promesse de salésien coopérateur est un engagement «de vie », «pour la vie»!   Il s'agit bien, comme pour les vœux des religieux, le mariage des époux... d'un OUI solennel à un choix de vie définitif dans la grande famille salésienne, au sein de l'association des coopérateurs.  Il ne s'agit donc pas d'un «contrat à durée limitée» dans une œuvre de bienfaisance ni d'un service ponctuel dans un organisme caritatif!  Elle prend sa source dans un acte de foi fondamental et premier.


Il est donc essentiel de la préparer sérieusement afin que le candidat:
-          sache à quoi il s'engage
-          discerne l'appel qui lui est personnellement adressé
-          acquière les compétences nécessaires à l'accomplissement de sa mission.

1. L'engagement:
-          vivre en chrétien suivant l'Evangile de Jésus-Christ
-          vivre la spiritualité et la pédagogie de Don Bosco et
-          vivre chrétien et salésien dans le monde d'aujourd'hui.

Un minimum de connaissances est donc indispensable dans ces différents domaines.

2. L'appel:
-          vivre cet appel suivant les circonstances personnelles en tenant compte de certains critères: âge, lieu, proximité des jeunes, profession, travail en équipe...

3. Un plan de formation adapté, à savoir:


-  dans les conditions concrètes de vie (contexte familial, communautaire, professionnel, paroissial...) prendre le temps et les moyens de se former afin de pouvoir préciser cet appel, en découvrir les engagements, acquérir les compétences éventuellement nécessaires à sa concrétisation (on ne s'improvise pas éducateur, catéchiste, ... par exemple) et savoir qu'il faudra continuer cette formation pour s'adapter aux circonstances (notamment en fonction de l'âge, des disponibilités, des problèmes du siècle...).

La préparation à la promesse, si elle est d'abord une affaire personnelle, ne peut se faire seul, mais avec la collaboration du centre dont on fait partie, du conseil provincial et plus spécialement des membres mandatés pour la formation, du parrain et/ou de la marraine, du (de la) délégué(e) ou conseiller spirituel.

Il n'y a pas de limite d'âge pour faire sa promesse, ni de laps de temps déterminé exigé d'office pour cette préparation; on pourrait envisager la possibilité d'un premier engagement pour une durée de 3 ans avant la promesse définitive.

Il est possible de participer aux différentes activités d'un centre sans envisager directement la perspective d'une promesse.

Toutefois, lorsque un membre souhaite s'engager par la promesse de coopérateur, il (elle) doit en aviser son centre et faire une demande écrite au coordinateur provincial. 


 

23 avril 2009

Vole!

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Vole, papillon...
Vole au gré de tes illusions
Ecoute le chant de ton âme
Sois le reflet de sa flamme

Vole, papillon, vole,
Et surtout ne t'approche pas trop du sol
Ecoute le chant de ton cœur
Ne laisse pas s'échapper ton bonheur !

De même que la luciole et la libellule
Ecoute la chouette qui hulule
C'est en s'oubliant qu'on se trouve
C'est en aimant qu'on s'ouvre


Vole, papillon,
Vole au gré de ta raison
Qu'un soleil gouverne ton cœur
Que la joie soit ta demeure

 

de Florence SAILLEN.

 

à voir également : des perles d'Espérance

 

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