04 novembre 2008

Ouverture des inscriptions aux Journées de Spiritualité de la Famille salésienne 2009

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 (ANS – Rome) – Depuis le 1er novembre, sont ouvertes les inscriptions à la XXVIIème édition des Journées de Spiritualité de la Famille salésienne, qui auront lieu à Rome du 22 au 25 janvier 2009.  

Sur le site Internet sdb.org, en remplissant le modèle prévu, il est possible de s’enregistrer et de découvrir le programme de la manifestation qui dans les dernières éditions a vu croitre les adhésions et les manifestations de sympathie.

La particularité de la XXVIIème édition des Journées de Spiritualité consiste dans le fait que le thème, inspiré comme chaque année à l’Étrenne du Recteur Majeur, mettra au centre de la réflexion, de la confrontation et de la prière la Famille salésienne elle-même, appelée à devenir “un mouvement de personnes pour le salut des jeunes”.

Voici une anticipation du programme: le samedi 24 janvier, les participants aux Journées de Spiritualité pourront assister au spectacle musical original “Allons, les jeunes”, du groupe théâtral “L’Alpha et l’Oméga de Joanne Bosco” de Caluso (Turin), mis en scène pour la première fois le 23 février dernier à l’occasion de l’ouverture du Chapitre général 26. Pour la présente occasion les auteurs, Nicolò Agrò et Paolo Formia, ont complété et enrichi le spectacle en ajoutant de nouveaux éléments.


 

Giornate2009_4[1]  formulaire d'inscription  


03 novembre 2008

Seul l'amour vaincra

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Comparez la prière de Jésus sur la croix:
 
Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font (Lc 23, 34) à la lenteur de l'homme à pardonner ...
dans une société tout aussi peu prompte à pardonner.

La peine de mort est l'affirmation finale par laquelle
la société déclare qu'elle ne pardonne pas.
Les océans de l'histoire sont agités par les vagues
incessantes de la vengeance.
 
Du haut de la croix, Jésus a proclamé solennellement une loi plus haute. Il savait que la vieille philosophie
de l'Oeil-pour l'oeil laisserait chacun aveugle.
Il ne chercha pas à vaincre le mal par le mal.
Il vainquit le mal par le bien.
Crucifié par la haine, il répondit par l'amour.
Quelle leçon magnifique !
Les générations peuvent naître et disparaître,
les hommes continuer à adorer le dieu de la vengeance et à s'incliner devant l'autel de la revanche ;
mais toujours et toujours un rappel lancinant
nous viendra de cette noble leçon du Calvaire :
seule la bonté peut extirper le mal,
seul l'amour peut vaincre la haine.


MARTIN LUTHER KING

 

02 novembre 2008

Ce qui importe

petitvillagetris[2]

source photo : http://www.mesphotospourvous.com/index.htm


Ce qui importe, ce n'est pas d'être heureux,
mais de rendre les autres heureux.
 
Ce qui importe, ce n'est pas d'être aimé,
mais d'aimer.
 
Ce qui importe, ce n'est pas de jouir,
mais de partager.
 
Ce qui importe, ce n'est pas de s'imposer,
mais de renoncer à soi-même.
 
Ce qui importe, ce n'est pas de trouver la vie,
mais de la perdre.
 
Ce qui importe, ce n'est pas que Dieu fasse notre volonté,
mais que nous fassions la sienne.
 
Ce qui importe, ce n'est pas que nous vivions longtemps,
mais que notre vie ait trouvé son vrai sens.
 
Ce qui importe, ce n'est pas ce que nous faisons,
mais comment et pourquoi nous le faisons.
 
Ce qui importe, ce n'est pas ce que pensent et disent de nous les gens,
mais ce que nous sommes devant Dieu.
 
Ce qui importe, ce n'est pas qui nous sommes,
mais comment nous sommes.
 
Ce qui importe, ce n'est pas d'avoir beaucoup de connaissance,
mais de mettre en pratique la connaissance que nous avons.
 
Ce qui importe, ce n'est pas ce que nous paraissons être,
mais ce que nous sommes.
 
Ce qui importe, ce n'est pas que la souffrance nous épargne,
mais que les souffrances atteignent en nous leur but.
 
Ce qui importe, ce n'est pas de savoir quand nous mourrons,
mais si nous sommes prêts à rencontrer Dieu.

 

Eva von Tiele-Winckler, diaconesse

 

 

 

01 novembre 2008

Tous des Saints ?

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Nous sommes parfois terriblement déçus par l’image de la sainteté, telle qu’on nous la présente ou telle que nous l’imaginons : les saints seraient-ils ces gens, sérieux au point d’en être tristes, marchant les yeux baissés pour ne pas succomber à la tentation du monde ?  Des gens à la démarche lente et sage pour ne pas dépasser le siècle et dont la bouche en cœur distille des propos mielleux, débordants de componction ?… Les saints sont-ils devenus des hommes poussiéreux à force de passer des heures en oraison et fleurant l’encaustique, l’antimite et les traditions immuables ?
 
Les caricatures ne manquent pas de ces personnes dévotes, pétries d’eau bénite, et de bonnes intentions, et qui sont comme des reproches vivants pour les misérables pécheurs que nous sommes !
 
Ces “tristes saints”, ennuyeux pour tout le monde, sont-ils ces “hommes nouveaux” créés par Dieu en Jésus-Christ ?  Quel contraste avec les vrais saints pétris d’Evangile et reconnus par l’Eglise, des François d’Assise, passionné et passionnant, des Don Bosco, jeune et dynamique, des Benoît, bâtisseur d’Europe, des Vincent de Paul, révolutionnaire de la Charité, des Jeanne d’Arc, à la conquête virile, des Thérèse d’Avila, à la fougue joyeuse... et mille autres dévorés par l’amour du Christ, chantres de la Vie et du renouveau, poussés par le souffle de l’Esprit pour créer, bâtir, restaurer, agrandir le Royaume !
 
De l’air !… Qu’on redonne de l’air à la sainteté de tous les chrétiens.  Qu’on les pousse vers la haute mer de la vie du monde, vers les tempêtes et les orages , vers les montagnes de la contemplation et les plaines du combat. Que tous les saints d’aujourd’hui, témoins joyeux de l’Esprit de Jésus qui les habite, soient présents à ce que vivent les hommes de notre temps là où les droits de l’homme sont bafoués, là où les petits pleurent sans espérance, là où l’invisible n’attend qu’un geste pour fleurir..
 
Que leur joie soit celle des pauvres de cœur, des doux, des pacifiques; que leur fécondité soit proportionnelle à leur union de sarment à la vigne; que leur discours soit signe percutant de la Parole; que leurs actes expriment la solidarité, le partage, l’amour de la vie...
 
Que les hommes du 21e siècle rencontrent enfin des saints libérateurs et non des empêcheurs de danser en rond; des saints trempés par le feu de l’Esprit et non par l’eau bénite; des saints heureux et non des rabat-joie; des saints tendres, généreux, enthousiastes, débordants de vitalité spirituelle, créatifs, novateurs...
 
Serons-nous ces saints-là, ceux de la cuvée 200…. ? 

Gaston Lecleir  « Rythmes et Spirales vers Dieu »  Editions du Moustier


BONNE FETE !